Femmes : Mai 2018

Femmes Mai 2018 Contact : Patricia Calonne - Tél. : 78 62 11 Mail : patricia.calonne@lnc.nc Rejoignez Femmes sur Facebook : Femmes mag Site : www.femmes.nc Prochaine parution du magazine Femmes Mardi 10 jui l let www.femmes.nc 4 Actu - Des mesures concrètes pour protéger les victimes de violences 8 People 14 Suivez votre Qi ! 16 Premiers pas vers la méditation 20 Psycho - Bigorexie : êtes-vous accro au sport ? 24 Test-psycho 26 Nos gosses - Un cœur pour maman 28 Perdant par K.-O. ! 30 Invitée - Élisabeth Dono, la dame du macadam 34 Beau gosse - Théo James 36 J’ai testé pour vous - une séance de lifting 6 by LPG 40 Mode - Mère et fille 52 Conseil beauté 58 Santé - La sexuamité après bébé 62 Santé - La méthode « glacée » de l’abbé Kneipp 66 Coaching - Pourquoi travailler les fessiers ? 68 Sport doux - Le match gagnant-gagnant 71 Déco - Minimalisme ou maximalisme ? 79 Cuisine - Françoise Teu, cuisinière à la Restauration française 87 Nutrition - Les régimes « sans gluten » 90 Vitaminé - Couleur cocktail 94 Horoscope 97 Jeux 98 Nos adresses 40

4 actualités locales Des mesures concrètes pour protéger les victimes de violences @ Cese www.femmes.nc Le constat est sans appel. Selon la circulaire du ministre de la justice de janvier 2017, les violences au sein du couple, sujet «réputé avoir été longtemps un non-dit de la vie en tribu», ont augmenté de manière significative ces cinq dernières années. Les assises des Outre-mer se sont penchées sur ce phénomène et proposent des pistes concrètes pour venir en aide aux victimes. Si l’on sait que la parole s’est libérée par une «meilleure médiatisation et l’encouragement des victimes à le dénoncer », il n’en reste pas moins que les chiffres des violences intrafamiliales sur le territoire sont effrayants. 97,55 % d’augmentation en cinq ans. Ici, une femme sur quatre vit une forme de violences (physique, sexuelle, financière) et une femme sur huit a subi une agression sexuelle avant l’âge de 15 ans. À titre de comparaison, le taux de violences physiques et sexuelles est 7 fois plus élevé qu’en Métropole. Pire encore, la dernière étude du Cese (Conseil économique, social et environnemental) publiée fin 2017 montre qu’une femme sur cinq vivant en Nouvelle-Calédonie a subi des violences de la part de son conjoint ces douze derniers mois. « C’est quasiment 10 fois plus que dans l’Hexagone », expliquent les responsables locaux des ateliers des assises des Outre-mer, Sébastien Lemoine, coordonnateur sécurité et prévention de la délinquance du gouvernement, et Julien Henrard, directeur des sécurités du haut-commissariat, tout en ajoutant que « 7,2 % des Calédoniennes ont elles subi dans le même temps une agression sexuelle de la part de leur conjoint ». C’est tout simplement 8 fois plus qu’en France métropolitaine. Alcool et violence Autre constat, et non des moindres, qui ressort des assises des Outre-mer : cet écart entre territoires ultramarins et la Métropole s’expliquerait notamment par une « insuffisance de structures d’accueil inégalement réparties sur le territoire » et ce malgré «une prise de conscience des acteurs de la sécurité, des populations et du monde associatif ». Il y a urgence et c’est pourquoi le groupe de travail a décidé de travailler sur l’existant plutôt que de repartir d’une feuille blanche et d’outils trop longs à mettre en place pour escompter des résultats rapides et endiguer ce phénomène endémique à la Nouvelle-Calédonie. Un phénomène souvent lié à un autre bien de chez nous, la consommation excessive d’alcool. Pour les acteurs, il faut poursuivre le travail de libéralisation de la parole, mieux protéger les conjoints victimes de violences et leurs enfants, donc renforcer la professionnalisation et structurer l’accueil des victimes. Des actions concrètes rapidement déployées Quatre projets ont été retenus comme le renforcement de l’association SOS Écoute et l’accès au droit, la diversification des lieux d’accueil et d’hébergement pour extraire le plus rapidement possible les victimes de leur environnement. Côté gendarmerie, le recrutement d’intervenants sociaux en brigade est envisagé car les victimes ne sont aujourd’hui pas accompagnées, du moins pas plus qu’une victime de cambriolage. Enfin, la création d’une brigade de la protection de la famille commence à faire son chemin au vu de la triste analyse des résultats. À ce sujet, la Nouvelle-Calédonie attend avec impatience l’enquête Virage pour réactualiser des chiffres datant de 2003, mais aussi un Centre d’accueil d’urgence des victimes d’agression, projet toujours bloqué et pourtant financé dans le cadre des contrats de développement 2017-2021.

6 actualités internationales Les législateurs majoritairement républicains de cet état agricole du centre du pays ont interdit l’avortement à partir du moment où les battements du coeur sont détectés, ce qui est possible dès la sixième semaine de grossesse. Avec des exceptions cependant pour les victimes de viol et d’inceste. Les opposants à cette loi rejettent un texte qui dénieraient à beaucoup de femmes le droit de recourir à l’avortement avant même de savoir qu’elles sont enceintes. Ce texte doit encore être promulgué par la gouverneure républicaine pour entrer en vigueur. Kim Reynolds, opposée à l’IVG, n’a pas encore indiqué si elle apposerait sa signature sur ce projet. Une telle restriction risquerait d’entraîner une bataille devant les tribunaux, jusqu’au niveau fédéral. « Nous effectuons aujourd’hui un pas courageux... pour dire à la nation que l’Iowa défendra ses plus fragiles, ceux qui n’ont pas de voix --nos enfants à naître », a déclaré l’élue républicaine locale Shannon Lundgren. Donald Trump, président pro-life Les partisans de ce texte souhaitent que soit saisie la Cour suprême des États-Unis, qui a légalisé l’avortement dans le pays en 1973, même si le débat reste intense sur le sujet et les divisions profondes. Les pro-life (anti-avortement) voient en Donald Trump un allié : il a été le premier président américain à s’exprimer depuis la Maison Blanche en soutien à leur «Marche pour la vie » annuelle à Washington, en janvier dernier. L’élu républicain Steve King salue un texte qui pourrait « ouvrir la voie » à l’opposition au droit à l’avortement au niveau fédéral. « Nous avons une Chambre des représentants pro-life, un Sénat américain pro-life, un président pro-life, et une Cour suprême des États-Unis qui pourrait bientôt accueillir un nouveau juge constitutionnel dans le futur proche », a-t-il écrit dans un communiqué. Un projet de loi inconstitutionnel pour les pro-IVG Ces opposants à l’IVG espèrent que Donald Trump aura un jour l’opportunité de nommer au moins un juge conservateur supplémentaire à la Cour suprême, faisant ainsi basculer l’équilibre de la plus haute instance judiciaire américaine sur cette épineuse question. La Cour suprême avait rejeté en 2016 des recours du Dakota du Nord et de l’Arkansas, après l’annulation par des tribunaux locaux de législations similaires sur les battements cardiaques. L’ACLU, puissante association de défense des droits civiques, a condamné dans un communiqué l’adoption du projet de loi, estimant qu’il allait ramener « les femmes de l’Iowa près d’un demi-siècle en arrière ». « Tout ce que nous pouvons dire pour l’instant, c’est que nous avons combattu cette législation à chaque étape du processus et nous regrettons qu’elle soit allée si loin », a confié à l’AFP Veronica Fowler, porte-parole de l’ACLU en Iowa. « C’est clairement inconstitutionnel et cela bloque dans les faits le droit à l’avortement pour la plupart des femmes », a-t-elle dénoncé. Agence France-Presse L’Iowa vient d’adopter la loi anti-avortement la plus restrictive des États-Unis Manifestation contre la politique anti-avortement de Donald Trump à Chicago l’an dernier. Le parlement de l’état américain de l’Iowa a adopté le 2 mai dernier la loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) la plus contraignante du pays en termes de période possible d’intervention, avec l’espoir de susciter un débat national. Un pas en arrière ! @afp.com

8 people Brigitte Macron aime la mode et ça se voit. La première dame, qui a fêté ses 65 ans il y a tout juste un mois, est toujours parfaite quel que soit l’événement. Tour d’horizon… Impeccable ! Sur le perron de l’Elysée, le 21 février 2018. Lors de la visite du centre d’art contemporain Ullens, à Pékin, le 9 janvier 2018. Au Palais de l’Élysée à Paris, le 9 avril 2018. Arrivée du couple présidentiel à Tunis pour une visite officielle, le 31 janvier 2018. Au mémorial Raj Ghat de New Dehli en Inde, le 10 mars 2018. À l’Académie française à Paris, le 21 mars 2018. Au palais présidentiel pour un dîner avec le Premier ministre de l’Inde Narendra Modi, le 10 mars 2018, à New Delhi, en Inde. Lors d’un dîner au Palais de l’Élysée à Paris, le 20 mars 2018.

10 people Polémique autour d’un nom Adriana Sklenaříková est plus connue sous le nom d’Adriana Karembeu. Mariée en 1998 avec Christian Karembeu, elle s’est finalement séparée du footballeur en 2011. Sept ans après leur divorce, la belle blonde conserve cependant toujours le nom de son ex-mari. Un patronyme qu’elle ne semble pas prête à abandonner. Remariée à l’homme d’affaires Aram Ohanian en juin 2014, Adriana Karembeu poursuit ses activités d’ambassadrice de la CroixRouge ou encore d’animatrice dans Les Pouvoirs extraordinaires du corps humain avec Michel Cymes sur France 2. Parallèlement à tous ces projets, elle s’apprête également à devenir maman à 46 ans. Une situation dérangeante La jeune femme n’a, aujourd’hui, plus besoin de se faire un nom. Mais Christian Karembeu commence à s’agacer du fait que son ex porte toujours le sien. Interrogé par Le Matin, le footballeur de 47 ans a confié que cette situation le « dérangeait » : « Je suis le premier à dire basta ! J’ai toujours voulu avoir des relations cordiales et je pense qu’il n’y a aucune animosité entre nous, mais oui cela me dérange énormément, a-t-il expliqué. J’espère que nous n’aurons pas à attendre que des juges décident à ce sujet. » Un nom d’artiste Mais pourquoi Adriana Karembeu s’entête-t-elle à garder le nom de son ex ? Et Christian Karembeu peut-il vraiment exiger qu’elle abandonne son nom ? Selon des informations de Closer, l’ex-mannequin serait dans son bon droit. Au début de sa relation avec l’ancienne égérie d’Atol, le footballeur a ainsi signé un contrat autorisant cette dernière à conserver son patronyme même après leur séparation. « Le nom de Karembeu est considéré comme un nom " d’artiste " puisque le vrai nom du champion du monde 98 est Christian Lali Kake Karembeu », révèle le magazine. L’ancien Bleu devra donc se faire une raison. Une grande fille toute simple Elle est la fille du moment, la top qui a le plus défilé en 2017. En langage mode, cela veut dire qu’elle est exactement « tendance ». Mais de qui parle-t-on ? De la « petite » Toulousaine Léa Julian. Du haut de ses 20 ans et de son 1m80, la jeune fille explose dans le monde de la mode. Elle s’est hissée au rang des « régulières » dans plusieurs grandes maisons. Valentino, Giambattista Valli et Chanel, bien sûr, pour qui elle a déjà défilé une dizaine de fois, ce qui est rare, tant la mode consomme de visages et de silhouettes. « Tout le monde aime Léa. Elle est très professionnelle, ponctuelle, ne fait pas la diva et ne se plaint jamais, explique Léna Bodet, son agent chez Elite. Ici, nous l’avons remarquée pour son incroyable physique, son regard percutant. Mais surtout pour sa personnalité. Elle est toujours joyeuse. C’est notre étoile montante, la perle rare de l’agence. » Ce qui n’est pas peu dire venant d’une spécialiste qui a révélé Cara Delevingne, le plus grand mannequin de la décennie ! Léa lors d’un défilé en septembre 2017 à Londres pour la collection Mary Katrantzou printemps-été 2018.

Telle mère, telle fille… Révélée à la fin des années 1980, Heather StewartWhyte, ex-épouse de Yannick Noah, a défilé pour Versace, Armani, Yves Saint Laurent ou Chanel, et a participé plusieurs fois aux défilés Victoria’s Secret. Elle a aussi fait la couverture de magazines, tels que Vogue (édition française), ou les éditions britanniques de Elle et Marie-Claire. Elle participe également aux publicités des marques Dior, Saint Laurent ou Maybelline. Tout aussi belle que sa maman, Jenaye a pris le relais et commence à se faire connaître en tant que mannequin. Telle mère, telle fille. Jenaye, aussi belle que sa maman. Heather lors d’un défilé Chanel en 1994. Goujat Venant du président des Etats-Unis, ça ne nous étonne pas trop mais son épouse Melania a dû moyennement apprécier de se voir offrir en cadeau pour son anniversaire… une simple carte de vœux ! Donald Trump s’est justifié en expliquant : « Vous savez, je suis très occupé pour partir à la recherche d’un cadeau, ok ? » Goujat ? Non, simplement Trump ! @Bestimage

Il nous le faut ! PUB NOUVEAU, Dove DermaSpa Richesse Cachemire Lait Corps pénètre en profondeur dans les cellules de la peau* pour la nourrir de l’intérieur. Cette formule Infusée à l’huile de soin et aux Cell Moisturisers™ (glycérine hydratante) restaure la fonction barrière de la peau pour une hydratation optimale. Dove baume Cachemire allie l’expertise dermatologique à la sensualité des textures et aux parfums d’un soin spa, pour que votre rituel soin ne soit plus une obligation mais un vrai plaisir au quotidien. *couches supérieures de l’épiderme BB et Catherine Deneuve en prennent pour leur grade ! Au lendemain des tribunes controversées de Catherine Deneuve et Brigitte Bardot sur le mouvement «Balance ton porc », en France, la très populaire émission américaine Saturday Night Live leur a adressé une parodie au vitriol. C’est dans la séquence du «Weekly Update » (un faux JT) que deux actrices, Cecily Strong et Kate McKinnon, sont venues défendre le «droit des hommes à importuner les femmes » si cher à nos icônes. « Libérez Harvey Weinstein », a hurlé l’interprète de Brigitte Bardot, devant une Catherine Deneuve un peu gênée... Et d’ajouter : « C’est un homme, un vrai » avec un accent français à couper au couteau. De son côté, la fausse Catherine Deneuve a surenchéri en draguant l’animateur de la tranche : « Ne soyez pas nerveux à côté de deux magnifiques femmes, vous savez, nous pouvons encore nous amuser, nous n’allons pas vous décourager d’être un homme », lui a-t-elle dit. Brigitte Bardot, qui avait publiquement critiqué celles qui « font les allumeuses » au cinéma, a été dépeinte par les Américaines comme une homophobe et misogyne. Son interprète l’a singée en assurant : « Un homme est un homme et une femme est une femme, sinon ce sont des homos (...). Pourquoi les femmes ont-elles des seins ? Pour que les hommes les attrapent… » Aaarghh, ça fait mal ! F.A. pour Public Pink à l’honneur La rockeuse, maman et militante de la bienveillance est à l’honneur sur la couverture du numéro annuel des plus belles femmes du magazine People. Une précision toutefois, cette année, l’édition ne se nomme pas « les plus belles femmes » mais « l’édition de la beauté ». C’est Jess Cagle, rédacteur en chef, qui a tenu à clarifier cette décision : « Ce n’est pas un concours de beauté ». Si la chanteuse de 38 ans a été choisie, c’est pour « son honnêteté, son humour, sa confiance en elle et son aura de star », une aura qui rayonne sur la couverture du magazine, où on la voit avec ses deux enfants, Willow et Jameson. 13 people Maman aimante mais trop provocante Elisabeth Hurley a choqué ses fans en s’affichant au côté de son fils de 16 ans dans une robe ultra décolletée. « Joyeux anniversaire à mon petit prince Damian Hurley. La lumière de ma vie lors de ces seize dernières années », avait écrit l’actrice en légende de la photo postée sur Instagram. Les abonnés d’Elizabeth Hurley ont rapidement réagi en reprochant à l’actrice d’avoir opté pour une tenue inappropriée et embarrassante pour un tel événement. « Couvre-toi, tu es une maman », s’est même indigné l’un d’entre eux. Elizabeth Hurley a néanmoins pu compter sur certains autres internautes, la félicitant pour ses courbes et son allure. Ils ont été nombreux à considérer que les réactions négatives n’étaient le fruit que de personnes jalouses ou haineuses.

Suivez votre Qi ! Juin est le mois national du Qi Gong. L’occasion de présenter cette tradition plurimillénaire qui fait partie de la médecine traditionnelle chinoise avec l’acupuncture, les massages, la pharmacopée et l’alimentation. Qi, c’est le souffle, l’énergie, et Gong, le travail, la pratique. Voilà qui pose déjà les bases de cet art énergétique interne. « La médecine chinoise est une médecine de prévention, nous rappelle Anne Missotte, enseignante en Qi Gong depuis six ans. Il y a différents types de Qi Gong, celui que je pratique est un Qi Gong de santé, le Dao Yin. On apprend à ressentir le mouvement, l’énergie qui est en nous. On apprend à la faire circuler puis à la diriger pour la mettre à un endroit précis de notre corps. » Avec cette méthode, on répète un même mouvement pour fluidifier la circulation de l’énergie. En fonction du mouvement, on va stimuler les méridiens qui font le lien entre les différents organes et les équilibrer. « La circulation fluide de l’énergie dans le corps entretient la bonne santé, précise Anne. Le Qi Gong est donc une pratique corporelle de prévention. » Pour cela on travaille le souffle (le qi), l’équilibre, la coordination, les postures, la souplesse des articulations… « On apprend à écouter son corps, il nous parle de qui on est… C’est une rencontre avec soi et une " ouverture au monde ". Quand on connaît ses besoins et ses limites, c’est plus facile de s’adapter au monde. » 14 éQuilibre « Le Qi Gong, c’est l’art de cultiver la joie » Anne n’assure malheureusement plus ses cours de Qi Gong mais bien d’autres enseignants sur le territoire pourront répondre à vos demandes si vous êtes intéressée.

Durant les cours, on apprend donc des méthodes et le but est de devenir autonome et d’avoir envie de pratiquer par la suite, seul, chez soi. « La répétition des mouvements ouvre à une autre dimension de la vie. On redécouvre la patience également, il faut accepter qu’on soit différent à chaque séance car notre corps réagit en fonction de notre humeur, de notre état…», développe Anne en concluant son propos avec cette magnifique phrase qui, à elle seule, donne envie de courir tester cette pratique : « Le Qi Gong, c’est l’art de cultiver la joie ! » Les mouvements portent des noms très poétiques pour « nourrir l’intention », tirés de scènes de la vie quotidienne ou de la mythologie chinoise comme : la rencontre du soleil avec la lune, dessiner l’arc-en-ciel, le dragon plonge dans l’océan, le vieil arbre enchevêtre ses racines.

16 éQuilibre Premiers pas vers la méditation a première étape consiste à définir le bon moment pour méditer, celui qui vous conviendra le mieux. Le matin pour démarrer la journée dans de bonnes dispositions, le soir pour se libérer du stress accumulé, voire le midi. Par la suite, vous arriverez à méditer n’importe où… Définissez également une durée pour ce temps de méditation et essayez de vous y tenir : cinq minutes, dix minutes… Choisissez ensuite l’endroit. Il est important que le lieu que vous allez choisir soit calme et un peu isolé afin d’éviter toute distraction. Pensez également à porter des vêtements dans lesquels vous êtes à l’aise. Détail qui a son importance : pensez à éteindre votre téléphone portable ! La posture est également primordiale. Vous pouvez adopter bien entendu la position du lotus mais si vous n’êtes pas très souple, vous pouvez très bien vous asseoir sur une chaise ou encore vous agenouiller sur un petit coussin ferme. Veillez à garder le dos bien droit en cambrant légèrement les reins pour libérer le plexus solaire. Quant à vos mains, plusieurs postures sont aussi possibles. En voici quelques-unes : ✘ les bras écartés, les mains sont bien droites et jointes au milieu de la poitrine ✘ après avoir joint vos mains au niveau de la poitrine, faites en sorte que seuls les poignets, le bout des doigts et le bord des mains soient en contact ✘ posées sur les genoux, les paumes de mains sont tournées vers le ciel et le pouce et l’index se touchent ✘ les mains sont placées en coupe contre l’abdomen, le dos de la main gauche posé dans la paume droite. Les pouces, à l’horizontale, se touchent par le bout. Vos mains prennent ainsi la forme d’un œuf, symbole de l’origine de la vie. Les bienfaits de la méditation sont nombreux : se sentir plus calme et apaisé, être plus concentré, mieux gérer ses émotions, avoir une meilleure appréhension de ce qui nous entoure, développer d’autres priorités… La liste est longue mais la « technique » peut sembler rébarbative au début. On peut cependant méditer très simplement, chaque jour, chez soi. Quelques conseils pratiques pour un premier pas vers le mieux-être.

19 éQuilibre Une fois installé (vous pouvez mettre une musique d’accompagnement en fond sonore), posez votre regard sur un objet (une bougie, une plante…), à un mètre de vous environ. Si vous constatez que votre regard a tendance à se détourner du point choisi, fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Au début, elle ne sera peut-être pas très régulière mais, petit à petit, elle deviendra plus fluide, plus légère. Le travail sur le corps, par la posture et la respiration, a pour but de le discipliner pour mieux se concentrer sur l’esprit. Laissez vos pensées vous traverser, sans tenter de les chasser ni de les retenir. N’essayez pas de « faire le vide », c’est un exercice extrêmement difficile. Petit à petit, concentrez-vous sur votre respiration, votre ressenti. Soyez à l’écoute de vous-même. À chaque fois que de nouvelles pensées viennent vous perturber, chassez-les à l’aide de la respiration. En expirant vous évacuez, vous chassez la pensée en dehors de vous-même. Puis reprenez votre concentration sur la respiration. Comme nous l’avons précisé, de nombreuses techniques de méditation existent. Si vous désirez approfondir le sujet, vous pouvez vous référez à plusieurs ouvrages. En voici trois en exemple : • Techniques de méditation et pratiques d’éveil, de Marc de Smedt. Plus qu’un guide pratique, un voyage très nourri à travers les traditions méditatives du monde et les philosophies qui les soustendent (Albin Michel). • La Méditation, de Paul Roland. L’ouvrage de ce professeur et conseiller en méditation est une excellente introduction pratique aux techniques méditatives (Flammarion). • Le Guide de la méditation, hors-série n° 2 de la revue Prier. Un préambule bien documenté pour découvrir les vertus de la méditation, avant de passer à des ouvrages plus approfondis.

epuis les années 2000, les psychiatres relèvent une hausse des addictions dites « sans substance ». Jeux vidéo, jeux d’argent et autres applis de smartphones nous rendraient de plus en plus accros. Dans cette cohorte de nouvelles addictions, même le sport aurait désormais ses drogués comme le prouve l’émergence d’un tout nouveau trouble du comportement appelé « bigorexie ». Le terme, un néologisme issu du mot anglais big (gros) et du grec orexis (envie, appétit), désigne désormais une maladie reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La course aux endorphines Les bigorexiques organisent leur quotidien en fonction de leurs activités physiques. Si toutes les couches de la population sont touchées – hommes, femmes de tous âges et classes sociales –, cette maladie frappe davantage les amateurs que les athlètes de haut niveau pour lesquels il est normal de s’entraîner à longueur de journée. Si vous vous dépensez plus d’une heure par jour et plus de dix heures par semaine, vous êtes peut-être concernée. De même, si vous persistez à aller courir alors que vous êtes malade ou si vous préférez aller nager au lieu de déjeuner avec vos collègues, l’excès de sport vous guette. Certaines disciplines seraient en outre plus addictives que d’autres, et notamment toutes les activités dites « d’endurance ». Le footing, le triathlon libèrent des endorphines, ces hormones du plaisir qui procurent, tout comme les drogues, une sensation de bien-être dont il devient difficile de se passer. Les sports en salle, comme le culturisme, peuvent également rendre dépendant, car ils imposent des séances d’entraînement très strictes. Bigorexie : êtes-vous accro au sport ? Dans tous les domaines, les excès sont nocifs. Même les activités physiques, lorsqu’elles sont trop intenses et pratiquées trop souvent, constituent une addiction appelée bigorexie. 20 psycho

À la recherche de la perfection La bigorexie trouve plusieurs origines. Les malades peuvent s’entraîner pour des raisons esthétiques voire narcissiques, cherchant à devenir toujours plus musclés, toujours plus forts, toujours plus beaux. Le culte de soi peut aussi provenir d’un stress, d’une image qui ne les satisfait pas et les contraint à se perfectionner. En quête d’une meilleure estime d’euxmêmes, ils tombent alors dans le dangereux cercle vicieux de l’addiction. Quoi qu’il en soit, la bigorexie s’explique surtout par des facteurs psychologiques, la pratique du sport aidant alors le malade à combler un manque affectif ou professionnel. Elle survient d’ailleurs parfois suite à une rupture, un décès ou un licenciement, desquels elle va permettre au sujet de détourner son attention. Le sport devient alors une obsession, un besoin compulsif qui aide à se sentir apaisé de manière instantanée. Mais à quel prix ? Un frein à la vie sociale L’activité sportive prend une place disproportionnée dans le quotidien de la victime, au point de détériorer ses vies sociale, familiale, sentimentale et professionnelle. Lorsqu’un imprévu – un anniversaire, une réunion de travail –, contraint le bigorexique à annuler ses exercices, cela provoque en lui un véritable sentiment de déprime, de colère voire de culpabilité. C’est d’ailleurs pourquoi les malades finissent souvent par organiser leur emploi du temps en fonction de leur entraînement, et non l’inverse, ce qui nuit naturellement à leurs relations. L’autre danger de la dépendance au sport est l’épuisement du corps et le risque accru de blessures. Déchirures musculaires, tendinites, fractures osseuses ou infarctus menacent les individus qui se dépensent trop, et nombreux sont ceux qui poursuivent leurs efforts malgré leurs lésions. Cette addiction peut également en amener une autre, plus substantielle : celle, bien chimique, aux anabolisants et aux protéines. Que faire ? Souvent dans le déni, à cause de la connotation positive du sport, les bigorexiques doivent prendre conscience de leur dépendance avant de consulter un psychiatre ou un médecin addictologue et de se soigner. Diversifier ses activités et s’entraîner à plusieurs aide également à se reprendre en main. Surtout, il faut garder en tête que le sport doit rester un plaisir, et non se muer en obsession ni en contrainte. 23 psycho

24 test-psycho 1. Pour célébrer votre première année ensemble, il vous avait offert un bijou. Aujourd’hui vous n’êtes plus ensemble : le portez-vous encore ? a. Pourquoi pas, si j’aime bien ce bijou ? b. Non, je l’ai rangé dans un tiroir. c. Bien sûr, c’est une souffrance, mais au moins il me reste ça de lui… 2. Votre chéri et vous avez rompu le mois dernier ; pensez-vous qu’il sera dans le paysage à l’avenir ? a. Éventuellement puisque nous avons les mêmes amis. b. À moins que l’on ne travaille ensemble, non. c. J’espère ardemment le reconquérir… 3. Le mot rupture rime plutôt avec : a. Cassure. b. Fissure. c. Torture. 4. Votre adorable collègue vient de se faire “plaquer” après dix ans de vie commune ; comment réagissez-vous ? a. Vous êtes désolée mais c’est la vie, non ? b. Vous êtes navrée et vous l’écoutez patiemment. c. Vous sanglotez avec elle. C’est trop injuste ! 5. Après une rupture, vous vous êtes sentie : a. Presque soulagée, voire légère. b. Désorientée et peinée. c. Épouvantablement seule et transparente. 6. Votre chéri doit se rendre à Paris pour un congrès de trois jours et son ex habite justement là-bas : a. Vous en profitez pour planifier des soirées entre copines. b. Vous êtes un peu anxieuse : et s’ils renouaient ? c. Vous êtes effondrée : c’est sûr, ils vont se remettre ensemble ! 7. À chaque fois que vous vous disputez avec votre amoureux, vous : a. Lui dites ses quatre vérités sans mâcher vos mots ! b. Boudez un moment, puis l’orage passe suivi d’une réconciliation. c. Tremblez à l’idée qu’il parte en claquant la porte et ne revienne jamais… 8. Imaginez qu’il vous quitte, quel geste pensezvous que vous feriez impulsivement ? a. Dévorer une tablette de chocolat ou plonger dans un pot de crème glacée. Suite à une rupture amoureuse, démontrez-vous plutôt votre indépendance et votre force de caractère pour passer à autre chose ou subissez-vous cette déception de plein fouet ? Comment faites-vous face à une rupture amoureuse ?

RÉSULTATS DU TEST VOUS AVEZ UNE MAJORITÉ DE A: Un vrai roc ! Soit vous êtes très forte, soit vous êtes davantage intéressée par vous-même que par une relation amoureuse, et donc vous n’avez pas besoin d’un partenaire pour vous sentir vivante. Vous avez suffisamment de confiance en vous pour ne pas vous effondrer : pourvous, ce n’est pas la fin du monde. Une relation sentimentale est rarement éternelle, et très philosophiquement, vous pensez qu’il y a toujours un début et une fin, avec au milieu de bons moments. Peut-être ne vous attachez-vous pas suffisamment pour que l’absence brutale d’un amoureux vous laisse un énorme vide ? Vous vous protégez très bien du chagrin des ruptures, avec un zeste de fatalisme, beaucoup d’humour et une apparente désinvolture qui fait l’envie et l’admiration de la majorité de vos proches. Sous votre carapace, vous êtes probablement sensible, mais vous refusez de laisser quiconque vous démolir. Il est possible qu’un premier et immense chagrin d’amour vous ait traumatisée, voire immunisée, contre la douleur d’une rupture. VOUS AVEZ UNE MAJORITÉ DE B : Vous gérez tant bien que mal. C’est un coup dur, une rupture. Le moral et l’estime de soi en prennent plein la figure ! Vous pensez qu’une plaie de ce style peut être pansée avec le temps, mais vous savez qu’il y a une période de convalescence, pendant laquelle on regrette, on soupire, on revit en songe les moments merveilleux. Vous tentez de rester en permanence à l’écoute des signaux envoyés par votre partenaire, pour déceler toute potentielle difficulté entre vous. Une rupture vous laissera affaiblie, c’est certain, mais vous vous en relèverez comme des précédentes. Ce n’est pas un cataclysme, plutôt un méchant virus. Il faut prendre son mal en patience en attendant de guérir. Raisonnable, vous pleurez pendant des semaines mais au fond de vous, la certitude qu’on s’en remet est bien là. Surtout, cela ne vous empêchera pas d’y croire à nouveau, de retomber amoureuse et d’espérer que ça dure le plus longtemps possible ! VOUS AVEZ UNE MAJORITÉ DE C : Une dévastation totale… Ce serait un véritable cauchemar, et si vous l’avez déjà vécu vous n’êtes peut-être même pas remise, des années après. Une rupture vous marque de façon dramatique. Vous aimez tellement être en couple que vous avez l’impression qu’on vous arrache les entrailles si cette paire est disloquée. L’homme que vous aimez représente souvent tout pour vous car vous ne vous engagez jamais à la légère dans une relation amoureuse. Alors bien sûr, le jour où elle n’existe plus, c’est le drame absolu. Votre investissement affectif est démesuré, et sans l’homme de votre vie, vous avez la sensation de n’être plus rien. Il faut impérativement que vous réfléchissiez à votre incapacité à exister par vous-même. À force de focaliser sur l’autre, il devient une béquille et vous ne savez plus marcher seule. Travaillez sur votre confiance en vous qui vous permettra de réaliser que vous avez parfaitement les capacités de mener votre barque par vous-même… b. Pleurer au téléphone en racontant tout à votre meilleure amie. c. Errer, livide, comme une âme en peine, persuadée que votre vie est finie. 9. Vous supportez mal, durant les périodes où vous êtes célibataire : a. De payer tout plus cher : des chambres d’hôtel aux plats cuisinés. b. Le manque de tendresse et d’affection. c. Tout ! La vie n’est qu’une immense solitude, tout est vide et inutile. 10. Une nuit, vous rêvez que votre homme part vivre à Los Angeles avec Miss Monde ; au réveil, vous : a. Vous demandez d’où vient cette imagination débordante ! b. Vérifiez qu’il est bien là. c. Êtes persuadée que c’est un rêve prémonitoire… 11. Tension dans votre couple, il propose de faire le point pendant un mois sans vous voir ; vous pensez : a. Il a raison, c’est peut-être salvateur. b. C’est dangereux mais il faut bien essayer quelque chose… c. Et voilà, il me quitte lâchement sans oser me l’avouer ! 12. Un week-end entier sans le voir, c’est : a. Indispensable de temps à autre pour ne pas s’asphyxier mutuellement. b. Peut-être nécessaire, mais toujours difficile. c. Terrible, vous détestez. (JTS Presse)

C’est bientôt la fête des mamans. Quelle meilleure occasion pour se mettre aux fourneaux ? Avec l’aide de papa, on va réaliser un superbe gâteau en forme de cœur. 26 Préparation Le gâteau Préchauffez votre four à 180 °C. Si vous n’avez pas de moule en forme de cœur, il vous faut deux gâteaux : un gâteau rond et un gâteau carré. Attention ils doivent avoir la même taille ! Nous vous expliquons l’astuce plus loin. Voici la recette de base : 1) Dans une casserole, cassez le chocolat en morceaux et ajoutez-y le beurre coupé en morceaux également. 2) Faites fondre l’ensemble sur feu doux tout en remuant. 3) Dans un saladier, cassez les œufs entiers. Ajoutez le sucre et mélangez au fouet jusqu’à obtenir un mélange bien homogène. 4) Ajoutez à ce mélange, le chocolat et le beurre fondus. Remuez pour obtenir une préparation bien lisse. 5) Terminez en ajoutant la farine progressivement et la pincée de sel, tout en remuant. 6) Beurrez et farinez un moule à gâteau et versez-y la préparation. 7) Enfournez 25 à 30 min. Le cœur Découpez le gâteau rond en deux demicercles puis placez-les sur deux côtés du carré, comme sur la photo. Le glaçage Préparez du glaçage rose : mélangez avec un batteur électrique le beurre mou avec les blancs d’œufs et le sucre puis ajoutez quelques gouttes de colorant alimentaire. Recouvrez le gâteau à l’aide d’une spatule puis décorez avec des fleurs en sucre. Un cœur pour maman Ingrédients Pour le gâteau ✗ 100 g de farine ✗ Pincée de sel ✗ 4 œufs ✗ 125 g de beurre ✗ 125 g de sucre ✗ 250 g de chocolat Pour le glaçage ✗ 2 blancs d’œufs ✗ 65 g de sucre ✗ 115 g de beurre «pommade » ✗ colorant alimentaire ✗ fleurs en sucre Temps de préparation : 25 min Temps de cuisson : 25 à 30 min nos gosses

Pour accompagner le gâteau, un petit cadeau est indispensable ! Voici une idée toute simple à réaliser et qui fera plaisir à coup sûr : des cactus trompe-l’œil. Matériel Quelques galets De la peinture verte Un feutre blanc Un petit pot Un cache-pot Un peu de terre Préparation Commencez par nettoyer les galets et laissez-les sécher. Remplissez le pot de terre. Une fois les galets secs, peignez-les en vert (vous pouvez variez les tons de vert en allant du plus clair au plus foncé). Laissez sécher. Avec le feutre blanc, réalisez quelques points, croix… sur chaque galet comme sur la photo. Lorsque vos galets sont prêts, placez-les dans votre pot en les enfonçant légèrement dans la terre pour qu’ils tiennent correctement. Ajoutez également des petits galets/cailloux pour bien les caler dans votre pot. Et voilà ! Et pour le cadeau ?

28 shooting couple Perdant par K.-O. ! On ne peut pas dire que votre couple « bat de l’aile » mais vous commencez à vous ennuyer ferme. Allons, prenez conscience de ces petites habitudes nocives qui risquent de mettre votre couple K.-O. sur le long terme. Se laisser aller C’est vrai qu’on n’a pas toujours envie d’être au top à la maison. Exit le maquillage, le brushing et la petite robe. Mais… Se balader dans un vieux jogging informe ne va pas donner une image super positive de vous. Idem pour chouchou que vous ne supportez plus dans son caleçon. Sans tomber dans des extrêmes, faire un minimum d’efforts sur son apparence est bon pour l’estime de soi et prouvera en plus à son partenaire qu’on attache de l’importance à sa présence, à son regard. Ne plus s’intéresser à l’autre Et justement, le manque d’attention est l’un des plus grands ennemis du couple. On ne se regarde plus vraiment, on oublie de se dire des mots tendres, on ne s’inquiète plus de sa journée, de son humeur, de ses envies… Il est quelquefois nécessaire d’appuyer sur la touche « pause » et de regarder l’autre. On lui fait un compliment, on remarque qu’il est passé chez le coiffeur, on lui dit qu’on l’aime… La télé Bien sûr, on a ses petites habitudes et c’est important. Ces repères créent le socle du couple. Mais là aussi, il est bon de casser le rythme de temps en temps. Si vous regardez la télé tous les soirs (pire si vous dînez devant), vous risquez fort d’oublier simplement de vous parler. Il est essentiel de s’accorder une soirée de temps à autre : ce soir, on dîne tous les deux en tête à tête ! Ça tombe bien, il n’y avait rien d’intéressant au programme… Dans le même esprit, sortez ! Allez au cinéma, au restau, boire un verre… Souvenez-vous des premiers temps où vous étiez en couple, de votre envie de partager des moments avec votre amoureux, de parler de tout et de rien. Les critiques «Tes blagues ne font rire personne », « T’as pas pris quelques kilos ? », «Encore un projet que tu ne réaliseras pas... » . Évitez de juger trop durement votre partenaire. Vous ne vous en rendez pas forcément compte mais les critiques répétées et méprisantes peuvent anéantir votre amour. Alors, préférez plutôt le (la) mettre en valeur ! La jalousie « T’étais où ? », « Avec qui ? », « Je sens que tu me trompes ! ». La jalousie est souvent touchante au début d’une histoire, mais quand elle est excessive et maladive, elle devient nuisible à votre relation. Alors mettez fin aux interrogatoires épuisants et faites-lui enfin confiance ! Le boulot Le boulot vous rend nerveux, fatigué, alors le soir quand vous retrouvez votre chéri(e), vous ne parlez que de ça ! Votre travail ne doit pas empiéter sur votre vie de couple. Quand vous rentrez chez vous, éteignez votre portable, et essayez de laisser vos problèmes professionnels derrière vous.

L’abstinence Avec le temps va, tout s’en va… C’est certain, avec le temps, on ne se saute plus dessus comme des affamés. Mais de là à passer au « No sex », il y a un pas à ne pas franchir. La vie sexuelle est importante dans un couple. Alors, même fatigués ou énervés, accordez-vous une bonne tranche de câlins. On règle beaucoup de problèmes sur l’oreiller… L’absence de projets avec l’autre Former un couple, ce n’est pas seulement affronter le quotidien sans penser au lendemain. Vous devez construire ensemble. Des projets à court terme (lieux des vacances, achat d’une voiture…) à des projets plus ambitieux (enfants, achat d’une maison…). N’hésitez pas à réfléchir sur votre avenir et comment vous l’envisagez. Cela vous apportera la cohésion et l’envie d’aller de l’avant…ensemble ! La belle-famille Non, bien sûr, toutes les belles-familles ne sont pas celles que l’on se plaît à décrier au cinéma. Et l’entente est souvent cordiale entre le partenaire et les beaux-parents. Mais, le tout est de savoir ne pas insister ou reconnaître quand l’autre en a un peu assez. Ne lui imposez pas le déjeuner du dimanche midi chaque semaine si vous sentez qu’il (elle) commence à «saturer». N’oubliez pas que dans 20 % des cas, la belle-famille est responsable de la séparation d’un couple ! Et bien sûr, cette règle vaut aussi pour vos soirées entre collègues, réunions d’anciens du lycée… L’ex Méfiez-vous surtout de l’ex qui partage des tonnes de souvenirs avec votre amoureux (se) et vous fait bien comprendre qu’elle le (la) connaît mieux que personne. Son but : vous évincer. Alors un conseil : ne montrez jamais que vous vous sentez exclu(e), et optez pour l’indifférence. Pas toujours facile, on vous l’accorde…

30 invitée Elisabeth Dono la dame au macadam Fille d’entrepreneurs, Elisabeth Dono n’a jamais eu peur des «mondes d’hommes». Depuis 2012, elle pilote l’entreprise Goudrocal à sa manière. Chef d’entreprise dans l’âme, elle fait en sorte que son entreprise passe la crise. Dès qu’elle ouvre la porte de son bureau, une bouffée d’énergie s’engouffre dans la pièce. Elisabeth Dono dirige d’une main experte la société Goudrocal depuis 2012 avec son associé, Fabrice Chaminade. À leurs côtés, une équipe de 17 personnes, spécialisées dans le bitume, travaille sur le terrain. Au départ, le coaltar n’était pas forcément le domaine de prédilection d’Elisabeth. « Pas très féminin comme métier », s’amuse-t-elle. Mais elle étudie plus sérieusement la proposition d’achat, ren-contre l’ancien patron et décide de se lancer. « Le BTP n’est pas un milieu facile, qu’on soit homme ou femme, mais c’est un milieu sain, assez franc où l’on se dit les choses », pose-t-elle. Elisabeth n’en est pas à sa première expérience dans le BTP. Elle avait déjà fait ses armes au sein d’une entreprise qui fabriquait des ensembles modulaires dans le nord de la France, elle était alors en lien permanent avec des entreprises de gros œuvre et du secteur de la métallurgie. Arrivée en octobre 1999 sur le territoire, la jeune femme avait alors postulé dans une grosse entreprise pétrolière et, là, elle s’est entendu dire qu’elle ne serait pas embauchée car elle était une femme ! « Je leur ai répondu : "c’est là que vous vous trompez, une femme sera plus percutante dans un monde d’hommes, qu’un homme au milieu des hommes" ». Elle passe son chemin et continue de grimper les échelons chez Sotrapa (importateur et distributeur) pendant huit ans, puis au sein du groupe St Vincent (production d’aliments pour animaux, farine et riz). © A.-E.D

33 invitée « L’humain est important » Fille d’entrepreneurs, elle s’est toujours défendue de reprendre sa propre société. « Trop d’angoisses, de nuits blanches, de soucis à la maison », résume-t-elle. Mais le challenge la motive. Elle se forme avec HEC dans les domaines qu’elle ne maîtrise pas encore et, à 45 ans, se décide à racheter Goudrocal avec son associé. « L’intérêt d’être à deux permet d’avoir des échanges et des visions plus riches que quand on est seul. On ne rapporte pas les soucis à la maison », continue-t-elle. Son entreprise, Goudrocal, est spécialisée en VRD (Voirie et réseaux divers) intervenant en sous-sol et sol avec l’installation des réseaux secs ou humides (OPT, EEC, eaux pluviales, eaux usées…). Enfin, elle pratique l’application d’enrobé à chaud ou autres revêtements de chaussée. Aujourd’hui, la dame est incollable sur le macadam : « Une préparation du sol est nécessaire avant toute application d’enrobé, il faut préparer le support : décaissement, mise en œuvre d’une couche de forme (pentes ...), et ensuite pose de l’enrobé à chaud. » Ce qu’apporte le féminin dans le BTP ? « Moins de testostérone autour des tables », répond d’un trait Elisabeth. Dans le BTP en Nouvelle-Calédonie, les femmes sont rares. « La conciliation entre la vie de famille et la vie professionnelle ne me pose pas de problèmes car je l’ai toujours bien gérée. La grossesse n’est pas une maladie. Ça dépend de la manière dont on vit les choses, si on est chef d’entreprise ou salarié impliqué, il n’y a pas de raison que ça nous freine. » Même si son parcours peut inciter des jeunes filles à suivre cette voie, la chef d’entreprise met en garde : « Être chef d’entreprise émane d’une vraie envie, le risque financier et pénal est très important, il ne faut pas l’oublier et rester suffisamment fort. Le plus important est de trouver son équilibre », conclut-elle. Noémie Debot-Ducloyer © A.-E.D

34 shooting beau gosse Théo James En mai, fais ce qu’il te plaît…Alors, pourquoi ne pas rêver !... Votre mag Femmes vous offre Théo James en cadeau pour la fête des Mères. Vous l’avez sûrement reconnu : c’est le beau gosse de Divergente et des pubs Hugo Boss. Il a des origines grecques du côté de son grand-père, ainsi que des origines anglaises et écossaises. En 2012, Theo James tient l’un des rôles principaux dans la saga Underworld. En 2013, il est le héros de la série Golden Boy et, en 2014, il est à l’affiche du film Divergente dans le rôle de Tobias Eaton alias « Quatre ». En 2017, il devient la nouvelle égérie masculine de la marque Hugo Boss.

une séance de lifting 6 by LPG Quelles sont les nouvelles techniques pour rajeunir sans chirurgie esthétique ? Le point sur l’évolution des techniques esthétiques en la matière avec la mécanostimulation LPG. Immersion dans le monde merveilleux du lifting naturel. j’ai testé pour vous 36 Première étape et non des moindres : entendre le diagnostic Et il n’est pas joli, joli. En effet, pour diagnostiquer au plus près mes besoins, Alexia, l’esthéticienne, me pose quelques questions pour comprendre mes attentes et me proposer le programme le plus adapté possible. Le couperet tombe : j’ai grand besoin d’un soin DÉ-TOX. Pour ce qui est de la « zone d’action», j’ai choisi de mettre l’accent plutôt sur le bas du visage, ses contours et les rides autour de la bouche ( oui, le fameux sillon nasogénien… ! ). Le cadre est planté, le bouton « on» de la machine est enclenché.

Un process bien ficelé Une fois le visage démaquillé et nettoyé, Alexia choisit une tête d’applicateur de taille moyenne et travaille la peau sous le menton, puis les contours inférieurs du visage. Avant de remonter sur les joues jusqu’aux oreilles. Peu bruyant, le massage effectué est à la fois dynamique et relaxant. Elle suit les indications de mouvement sur l’écran et les temps indiqués. Avant de changer de zone, l’appareil émet une micro- alarme. Quand elle approche du contour de l’œil ou de la bouche, elle change pour une tête encore plus petite. Pour respecter la fragilité de ces zones, les battements mécaniques se font plus lents. La séance dure 30 minutes : juste assez pour ne pas sombrer et entamer sa journée du bon pied ! À noter que pour les rides plus « incrustées », le massage est, dirons-nous, plus tonique ! Pour clôturer le soin, Alexia m’applique avec dextérité une crème hydratante. Progressivement, je me sens détendue. Au-delà de ce premier bénéfice, je ressors le teint boosté, les traits repulpés sans parler du fait que j’arbore une mine éclatante digne d’une jeune fille. Verdict �ans appel Compte-tenu du bon rapport qualité/prix ( 6 500 F la séance de 30 min ), c’est un choix raisonné pour pallier le vieillissement de la peau. Certes, je n’ai pas le résultat d’un geste de chirurgie esthétique, mais cela est sans aucune douleur tout en agissant en profondeur, beaucoup plus que les produits cosmétiques. Tout en respectant les processus de régénération naturels de la peau. Caroline Rousseau Le + : très bon rapport qualité/prix Le bémol : la séance est presque trop courte MON CONSEIL : pour une première fois, couplez la séance avec un soin du visage, les résultats seront optimum ! Le jardind’Élise Tél. : 25 10 30. 58, rue GabrielLaroque 98800 Nouméa

38 À VOS CRAYONS

Très jeune déjà, j’avais une véritable passion pour la mode et la beauté au vu du nombre de tenues et de rouges à lèvres que je piquais à ma mère … désolée maman... Ma mère est une femme classique et chic qui a su nous transmettre son amour pour le stylisme et la haute couture. Aujourd’hui, j’aime à mon tour lui confectionner de jolies tenues qui mettront son élégance naturelle en valeur lors de nos mémorables journées shopping mère - fille. La mère, la mode et la fille … un joli trio. Bonne fête à toutes les mamans ! Vous êtes uniques et précieuses. Fleur de Cactus, youtubeuse beauté Mes réseaux sociaux Facebook FLEUR DE CACTUS Youtube FLEUR DE CACTUS Instagram _fleurdecactus_ Mère > Écharpe Kubera 3 900 F > Combinaison Kubera. 8 900 F > Sac Kubera 8 900 F > Boucles d’oreilles Kubera 3 900 F > Baskets Mango 7 990 F > Montre Ice Grand Quartier 10 980 F Photos : Stéphane Ducandas. Stylisme : Cécile, Fleur de cactus. Coiffure : Kim, MKM Coiffure. Maquillage : Elsa Granier. Et un grand merci à Indian Gourmet ! 40 Cécile nous avait enchantées lors de notre shooting mode du mois de février dédié aux robes de mariée. J’ai donc décidé de lui proposer à nouveau de tenter l’expérience du stylisme pour ce shooting mère-fille. Sans regret ! Patricia Calonne shooting de deux Pas Pour le maquillage, Elsa a utilisé : > Ombre à paupières Dior 718 Taupe design > Mascara Dior Show black put 099 > Rouge à lèvres Dior liquide 424 > Blush Dior 849 > Dior addict laque à lèvres 426 > Rouge à lèvres Dior 634 Strong matte

Fille > Perfecto Jennyfer 8 690 F > Tshirt Jennyfer 3 790 F > Jean Jennyfer 8 690 F > Baskets Jennyfer 3 190 F > Montre Ice Grand Quartier 14 980 F > Manchette Kubera 3 900 F > Boucles d’oreilles Kubera 3 900 F

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