Femmes : Mai 2018

Jusqu’à présent, seuls les travaux menés sur les rongeurs ont permis d’affirmer avec certitude que le sport améliorait les fonctions cognitives. Pour acquérir la preuve que des effets similaires sont observables sur le cerveau humain, les recherches doivent encore être poussées. Quant à savoir s’il vaut mieux pédaler, courir ou boxer pour avoir une mémoire d’éléphant, l’Observatoire B2V des mémoires répond qu’il n’y a pas de sport plus efficace qu’un autre en la matière. Jogging, vélo, yoga, arts martiaux ou simples tractions, tout est bon pour garder la tête sur les épaules. De la même façon, il semble que pratiquer une activité physique même quelques dizaines de minutes par semaine soit suffisant. Tout serait en fait une question de timing : faire quelques exercices juste après un effort intellectuel serait plus efficace pour la mémorisation. Un tuyau que les étudiants devraient garder en tête… Attention toutefois : si le sport est salutaire pour le ciboulot, les chocs et les traumatismes, eux, ont totalement l’effet inverse. Il est en effet important de rappeler que, même si le cerveau est protégé par la boîte crânienne, il n’en reste pas moins un organe fragile. Ainsi, coups, perte de connaissance, commotion et autres microlésions liées à l’exercice physique peuvent engendrer, temporairement ou durablement, des séquelles cognitives parfois graves.

RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=