Femmes ! Mai 2015

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7 Contact : Patricia Calonne.Tél. : 78 62 11 Mail : patricia.calonne@lnc.nc Rejoignez Femmes sur Facebook : Femmes mag 34 FEMMES 8 Actus 12 Buzz 15 People 18 DOSSIER : Il me trompe 28 Naturopathie 30 Sales gosses : Accros aux jeux vidéo 35 Tranche de vie : Et ça continue encore et encore… 37 Invitée Christèle Costentin-Lefevre, esthéticienne 38 J’ai testé pour vous : le berlingot 40 Yoga 42 Mode : Bienvenue à bord 58 Cosméto 60 Podium : La mode pour tous 67 Question de mode 68 Sexo : Où ai-je la tête ? 70 Coaching : Galber ses fessiers avec un tubbing ? 72 Test psycho 74 Dossier : Stop aux complexes 86 Mode Sensuelle légèreté 100 Test psycho 102 Envie d’ailleurs 108 Carnet de voyages 111 Cuisine : pour maman 115 Déco : Un jardin sous l’eau 119 Livres 120 Horoscope 122 Nos adresses Mai2015

ACTUS 8 LES GAGNANTS DU JEU SELFIES SALON DU MARIAGE À l’occasion du Salon du mariage qui s’est déroulé les 13, 14 et 15 mars derniers au complexe Nouvata Parc, le groupe GLP Hôtels et votre mag Femmes avaient organisé un grand jeu Selfies Salon du mariage. Cent cinq couples ont participé au jeu. Les trois gagnants ont remporté des nuits à l’Escapade Island Resort, au Hilton Nouméa La Promenade Résidences et au Complexe Nouvata Parc Hôtel. Inutile de vous préciser que la sélection a été difficile car les selfies étaient particulièrement sympas ! Nous vous dévoilons un petit échantillon des selfies envoyés et, bien sûr, les grands gagnants.

10 ÉVÉNEMENT

11 ACTUS Bien sûr, notre première question est : pourquoi Notylia ? Geneviève Theberge : C’est le cercle des femmes chefs d’entreprise. Notre association s’adresse à toutes les femmes chefs d’entreprise, auto-entrepreneuses ou patentées, qui souhaitent partager leur quotidien et leur savoir ou s’investir pour développer un projet grâce au réseau du cercle. Elle existe depuis début janvier de cette année. L’appel à l’adhésion vient à peine d’être lancé. Christine Mayeur : Le but est d’informer, aider et assister toutes les femmes chefs d’entreprise qui sont souvent recluses dans leur coin. Elles sont professionnelles dans leur métier mais n’ont pas obligatoirement de connaissances sur la partie administrative et tout ce qui va autour. Vous avez d’ailleurs organisé un premier événement récemment… G.T. : Tout à fait. C’était une soirée organisée conjointement avec l’AG2R La Mondiale, le 17 mars dernier à l’hôtel Château Royal, autour du thème de la protection sociale. Par exemple, on sait que la Cafat veut nous sortir des retraites des indépendants. Mais au-delà de ça, comment une femme chef d’entreprise planifie sa retraite ? On a effleuré le sujet mais c’est tout à fait ce genre de problématique que l’on veut partager. On veut aussi aborder les structures juridiques : pourquoi je ne mets pas en entreprise individuelle ? Comment et quand je devrais me mettre en SARL ? Quels sont les avantages ? Les inconvénients ? On veut également aborder le marketing numérique ou la stratégie e-numérique. C’est un domaine en plein essor mais comment on passe d’un modèle plus conventionnel à une visibilité numérique ? C. M. : Les sujets sont variés. Nous puisons dans nos expériences, nos attentes… G. T. : Avant de déposer nos statuts en janvier, nous avons fait deux réunions pour voir quelles étaient les attentes des femmes, leurs problématiques. L’idée de l’association est aussi de créer un réseau… G. T. : Bien sûr. On perd moins de temps quand on sait, par exemple, qu’une telle prépare des gâteaux apéritifs et que je veux justement organiser un apéro pour mes collègues de travail ou qu’une telle est dans le numérique, et qu’elle pourra peut-être m’aider. Être chef d’entreprise, ça prend beaucoup de temps. Alors, si on peut en gagner parce qu’on a les bons contacts sous la main, c’est tout bénef. C. M. : D’ailleurs, à la suite de notre premier événement qui a regroupé 164 femmes, nous allons créer un annuaire. G. T. : La deuxième partie de la soirée consistait en quick business meeting, une sorte de speed dating de femmes chefs d’entreprise qui, d’ailleurs, a donné des résultats presque immédiatement. Ça a été une réelle surprise pour plusieurs participantes qui ont découvert des entreprises dont elles ne connaissaient pas l’existence. D’où l’idée de l’annuaire qui va sortir en versions numérique et papier. Vous avez déjà des rendez-vous pour cette année ? G.T. : Nous avons déjà calé trois ou quatre rendez-vous business avec un commissaire aux comptes par exemple ou un autre pour aborder le problème des structures juridiques des entreprises e-numériques. Nous avons également prévu un Défis de femmes ; on sait qu’il y a des femmes chefs d’entreprise qui ont des parcours assez atypiques en Nouvelle-Calédonie, elles peuvent en inspirer d’autres. On veut également toucher les femmes du Nord ou des Îles. Elles sont nombreuses et certaines se sentent un peu isolées. Et vos relations avec les hommes chefs d’entreprise, alors ? G. T. : On peut dire que ça les intrigue ! (rires). Ils sont curieux et ils voient qu’on avance. C. M. : Et on avance bien ! On a même des inscriptions de filles qui n’étaient pas à la soirée mais qui en ont entendu parler. n Pour contacter Notylia : cercle.notylia@gmail.com INTERVIEW GENEVIÈVE THEBERGE ET CHRISTINE MAYEUR, PRÉSIDENTE ET MEMBRE DE NOTYLIA AIDER ET ASSISTER LES FEMMES CHEFS D’ENTREPRISE UNE TOUTE NOUVELLE ASSOCIATION VIENT DE VOIR LE JOUR. NOTYLIA REGROUPE DES FEMMES CHEFS D’ENTREPRISE AFIN DE CRÉER DU LIEN ENTRE ELLES ET DE LES AIDER DANS LEURS DÉMARCHES ADMINISTRATIVES. UN OUTIL ESSENTIEL POUR CES DIRIGEANTES QUI SE SENTENT PARFOIS ISOLÉES.

12 BUZ ZZZZ Z CHAT ALORS ! Notre Miss Nouvelle-Calédonie, Mondy Laigle, se trouvait il y a quelques semaines à la boutique Styleco du Kenu In pour faire son shopping. Rien d’étonnant à cela puisque la marque est partenaire du comité Miss Nouvelle-Calédonie. Au menu du jour : sacs, chaussures, robes, tout a été passé au crible des yeux d’aigle de Mondy. Il n’y a que l’embarras du choix, mais choisir, c’est éliminer… Mondy, en vraie people, se doit d’être au top côté mode. Magnifiques ces chaussures à talons ! Parfaitement raccord avec l’écharpe ! De quoi être encore plus belle lors du Grand casting qui se déroulera le 6 juin prochain au Complexe Nouvata Park Hôtel de 13 h à 18 h. KASS (PAS) LA TÊTE ? Un problème mathématique soumis à des élèves de Singapour a été diffusé sur internet. Des dizaines de personnes se sont prises au jeu, mais se sont surtout pris la tête, car elles ont cherché longtemps pour trouver la solution. Le problème est le suivant : « Cheryl veut faire deviner la date de son anniversaire à deux nouveaux amis, Albert et Bernard, en ne leur fournissant que de minces indices. Cheryl suggère dix dates : les 15, 16 et 19 mai, les 17 et 18 juin, les 14 et 16 juillet, et les 14, 15 et 17 août. » À Albert, elle confie le mois de son anniversaire, à Bernard, le jour. La logique seule doit ensuite permettre de résoudre ce casse-tête, à partir d'une courte conversation entre les deux garçons : Albert : " Je ne sais pas quand est l'anniversaire de Cheryl, mais je sais que Bernard ne sait pas non plus." Bernard : " Au début, je ne savais pas quand est l'anniversaire de Cheryl, mais maintenant je sais. " Albert : " Dans ce cas, je sais aussi quand est son anniversaire. " Allez, on se creuse un peu la tête. Tout est dans le dialogue des garçons. Si vous calez, retrouvez la réponse sur le site francetvinfo.fr. MONDY FAIT SON SHOPPING Je m’interroge : il y a tant de gens que ça sur la planète qui n’ont rien d’autre à faire que de débattre sur des sujets dont on se f… totalement ! On a déjà eu la robe « bleuche » dont on a parlé dans notre édition du mois dernier. Mais si, cette robe que certains ont vu bleue et d’autres blanche. Aujourd’hui, c’est un chat qui fait le buzz sur la Toile. Est-ce qu’il monte ou est-ce qu’il descend ? Grande question qui divise allégrement les internautes… Pour les uns, le sens des plinthes indiquerait que le félin descend tandis que, pour les autres, les mouvements du chat suggéreraient plutôt une montée. Certains argumentent même leur point de vue avec force schémas ou vidéos explicatives. On vous l’a dit, rien d’autre à faire… N s s du i do

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Selon le site Purepeople, Aurélie, des Marseillais en Thaïlande, semble portée par un vent contraire à celui qui souffle sur la téléréalité. Alors que de nombreuses jeunes femmes optent pour une augmentation de la poitrine après leur participation à une émission de téléréalité, Aurélie Prestone, elle, s’est fait retirer ses prothèses mammaires ! Sur Twitter, la jolie Aurélie a posté une photo d’elle à l’hôpital avant son entrée au bloc. Souriante, elle semble aussi sûre que ravie de sa décision d’opter pour une poitrine naturelle et moins imposante. Lolo Ferrari nous a quittés. La place était donc à prendre. C’est chose faite avec Mayra Hills, une Allemande d’une trentaine d’années et ses 18 kilos de faux seins. Rien que ça ! La demoiselle détient donc le record des seins les plus gros du monde. Quelle gloire… Mayra Hills utilise donc maintenant son corps pour faire un peu de business. Elle est même devenue une star sur les réseaux sociaux avec plus de 124 000 followers sur Twitter. Et qui veut avoir une photo souvenir de la miss doit débourser la modique somme de 3 000 francs. Ça peut être du plus bel effet dans un joli cadre sur le meuble du salon… PEOPLE VERY VERY VERY BIG SMALL & il nous les faut ! PUB VERY l u o f n m l a s d T u p p d e l c m s Connue pour son franc-parler, Cristina Cordula n’hésite jamais à dire ce qu’elle pense au sujet de la mode. Sur son compte Twitter, l’animatrice a réalisé un véritable découpage en règle du style de Katy Perry. La raison ? Une robe à moitié transparente portée par la chanteuse il y a quelques jours. « Katy Perry ma chérie, je t’adore mais ce look, ça ne va pas du tout ! C’est de la transparence sans élégance ! », a déploré Cristina. Une sortie stylistique qui a fait le buzz, puisque le post a été retweeté plus d’un millier de fois. AÏE, ÇA FAIT MAL ! Les nouveautés Monsavon gel douche « Goutte de bonne humeur » : melon, coquelicot ou rose litchi. La nature et ses bienfaits sont une source inépuisable de vitalité. Monsavon s’en inspire et associe l’énergie des vitamines à la vitalité de parfums doux et fruités. Et toujours des formules douces au lait, et sans parabène, sans colorant et sans phtalate. 15

17 Leur revue de presse au sein du Petit Journal fait rire quotidiennement. Mais pas toujours. Leur blague sur la grossesse d’Amélie Mauresmo n’est pas, mais alors pas du tout, passée ! La jeune femme avait, en effet, annoncé fièrement qu’elle attendait un bébé. Et les deux secrétaires de rédaction de persifler : « Ah, il y a Amélie Mauresmo qui est enceinte... C’est super, elle va enfin pouvoir être papa… » Une réplique qui n’a pas été appréciée de nombreux internautes qui l’ont jugée « nulle » voire « carrément lesbophobe ». Un faux pas pour les deux miss. On profite d’ailleurs de l’occasion pour vous montrer leurs vrais visages. Car derrière Catherine et Liliane se cachent Alex Lutz et Bruno Sanchez. Vous les auriez reconnu(e)s sans leur maquillage ? LA FACE CACHÉE DE... PEOPLE Tout le monde n’est pas égal face au temps qui passe. Ainsi, Heather Locklear a prouvé qu’elle avait quelque part une fontaine de jouvence. L’actrice de 53 ans, qui passait ses vacances à Bora Bora en famille, a affiché un corps parfaitement conservé. Celle qui campait Amanda Woodward dans Melrose Place n’a visiblement pas changé depuis la belle époque ! C’est le Daily Mail qui a posté une photo de la star des années 90, en maillot de bain deux-pièces sur la terrasse d’un bungalow. Au beau milieu de l’océan Pacifique, Heather Locklear joue les naïades au soleil levant. La grande classe ! TOP À 53 ANS Brad Pitt et Angelina Jolie ont déjà une grande famille avec six enfants : trois biologiques, Shiloh (8 ans) et les jumeaux Knox et Vivienne (6 ans). Ils ont déjà adopté Maddox (13 ans), Pax (11 ans) et Zahara (10 ans). Ambassadrice de l’Unicef, Angelina Jolie a eu l’occasion à six reprises de se rendre en Syrie et de constater les dégâts de la guerre dans le pays de Bachar El-Assad. L’actrice américaine de 39 ans a été touchée de voir des milliers d’enfants syriens devenir orphelins à cause du conflit. Avec Brad Pitt, elle envisage donc sérieusement d’en adopter un, afin d’accueillir un septième enfant au sein de sa famille. UN DE PLUS !

18 DOSSIER ET SI C’ÉTAIT V RARES SONT LES COUPLES QUI ÉCHAPPENT À LA TENTATION DE L’ADULTÈRE. CERTAINS S’EN REMETTENT, D’AUTRES PAS. ALORS, SACHEZ DÉTECTER LES SIGNES AVANT-COUREURS. ET TENTEZ DE RÉAGIR INTELLIGEMMENT…

19 RAI ?

Depuis quelques semaines, le doute s’immisce en vous. Chouchou soigne son apparence plus qu’à l’ordinaire, reçoit des SMS qui le font sourire béatement et travaille de plus en plus tard… Aurait-il l’audace de vous tromper ? Loupe à la main, vous inspectez ses vêtements, reniflez ses chemises, chassez la moindre trace de rouge à lèvres… Et vous avez raison. Il y a des signes qui ne trompent pas (eux !). Alors, sachez les décoder. L E TÉLÉPHONE Lui qui posait son portable n’importe où se retrouve avec son smartphone greffé à la main ! La moindre sonnerie d’alerte de réception d’un SMS le met en état de transe. Quand il reçoit un coup de fil, il part au fond du jardin pour répondre et à votre question « C’est qui, chéri ? » il a une réponse sibylline toute prête « Rien d’important. C’est pour le boulot… » De là à vous demander si son portable n’est pas rempli de SMS chauds bouillants, il n’y a qu’un pas. Allez, tentez le coup et demandez-lui de vous prêter son « Précieux ». « Chéri, mon tél n’a plus de batterie et je ne retrouve pas mon chargeur ; tu peux me passer le tien ? » Imparable ! Si c’est un refus catégorique de sa part, vous pouvez avoir de sérieux soupçons. Idem s’il met quinze minutes à vous le donner, histoire d’avoir le temps d’effacer tout appel ou SMS compromettant. L E BOULOT OK, le travail a toujours tenu une place prépondérante dans la vie de votre moitié. Mais depuis quelque temps, ses rendez-vous d’affaires n’ont lieu que le soir. Et il croule sous les dossiers à étudier. Pire, il a des séminaires le week-end ! Attention, danger ! L E NOUVEAU BEAU GOSSE Mais qu’il était beau notre chouchou lorsqu’on l’a rencontré. Rasé de près, toujours impeccable, il vous en mettait plein la vue. Mais ce temps est révolu depuis pas mal de temps. Même pour aller au boulot, il ne faisait pas de gros efforts vestimentaires. Or, il vient de décider de changer intégralement sa garde-robe, s’achète des crèmes hydratantes, fait des abdos… Vous pensez vraiment que c’est pour vos beaux yeux ? D’ailleurs, se souvient-il seulement de la couleur de vos yeux ? S ON NOUVEAU HOBBY Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis dit le dicton. Alors quand Chouchou se met au tennis du jour au lendemain alors qu’il a toujours détesté ça, c’est plutôt encourageant. Mais s’il se prend tout à coup pour un cinéphile averti, matant en boucle les films en noir et blanc sur TCM Cinéma, alors même qu’il ne regarde que les matches de foot habituellement, sortez immédiatement votre thermomètre ! Soit il a chopé une maladie rarissime, soit il cherche à épater quelqu’un… 20 DOSSIER L A GRÈVE DU SEXE D’accord, avec le temps, vos ébats sont devenus plus rares et moins explosifs mais quand même… De là à se coucher chaque soir avec pour seul partenaire Harlequino- érotique Cinquante nuances de Grey, il y a des limites ! Donc là aussi, méfiance ! Si votre homme ne couche plus avec vous, il y a de fortes chances pour qu’il s’envoie en l’air avec une autre. Et si, en plus, il ne vous embrasse même plus, là, c’est LA sonnette d’alarme ma p’tite dame !

MAUVAISE HUMEUR ET BOUQUET DE FLEURS Mauvaise humeur et bouquet de fleurs sont les deux mamelles du trompeur. Car Chouchou aura tout de même un peu mauvaise conscience de vous tromper. Un peu… LES QUESTIONS QUI TUENT Les grands questionnements métaphysiques, ce n’est pas vraiment la tasse de thé de monsieur. Mais voilà que Chouchou se met à cogiter : « Qu’est-ce que tu penses de l’infidélité ? », « Si un jour tu apprenais que je te trompais, tu réagirais comment ? », « Flirter, c’est tromper ? »… Hum, il ne préparerait pas le terrain par hasard ? Si vous avez coché toutes les cases, votre compte est bon. Votre homme a une autre femme dans sa vie. Vous êtes anéantie, sonnée, KO. Ce n’est pas possible, il n’a pas pu me faire ça ! Envie de leur tordre le cou, à lui et à cette… Scènes de torture en boucle dans votre cerveau dévasté par la jalousie… Bien sûr, vous pouvez sortir immédiatement la tronçonneuse. Mais est-ce vraiment la bonne réaction ? Après le choc, le déni et la colère (voire le marchandage), vous risquez fort de vous retrouver « au fond du trou ». Un conseil : prenez du recul et laissez-vous un peu de temps. Il faut que cette rage qui vous a envahie s’évacue. Et posez-vous des questions. Car, à moins de vouloir divorcer illico, il vous faudra passer par la phase dialogue, base de la réconciliation. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Est-ce une aventure d’un soir ? Une relation amoureuse ? Est-ce qu’on s’aime encore ? Allons-nous aller jusqu’au divorce ?... Pas obligatoirement. Même s’il est très difficile au couple de s’en remettre. Donc, tentez d’identifier la ou les sources du problème : vouloir rechercher cette source est déjà l’expression de la volonté de trouver une solution pour sauver son couple. Il ne s’agit pas de trouver des explications théoriques, il faut faire sortir tous les problèmes. C’est le moment ou jamais de tout mettre sur la table puisque chacun est prédisposé à s’améliorer, et à faire des efforts… Les manques, les trop-pleins, les idées, les inquiétudes… tout doit sortir maintenant. Mais il faut que monsieur y mette vraiment du sien s’il veut regagner votre confiance ! Car après la dépression et l’acceptation vient la phase de reconstruction. Si c’est possible… Car certains couples très unis peuvent voler en éclats pour une aventure d’un soir alors que d’autres, parfois plus « compliqués », arrivent à surmonter une liaison extraconjugale. Pour Jacques-Antoine Malarewicz, psychiatre et psychothérapeute, il y a deux sortes de couples : « D’un côté, les couples “ bouliers ” : ils comptabilisent chaque acte comme preuve ou non, d’amour. Pour ceux-là, l’infidélité risque d’être destructrice, car elle sera vécue comme une arme transformant l’autre en victime. De l’autre, les couples “double mètre” : ils ont besoin de réajuster régulièrement la bonne distance entre eux. Ceux-là peuvent retourner la situation à leur profit, car elle leur permet de vérifier leur attachement. » La vie d’un couple n’est pas linéaire. Parfois, elle relève de l’équilibre entre désir, amour, raison et déraison. L’infidélité arrive souvent comme une tempête dont on ne mesure les conséquences qu’après le passage. D’autant plus qu’être trompée, c’est voir l’image de soi réduite à néant. Ou du moins largement entamée : « Mais qu’est-ce qu’elle a de plus que moi ? Elle est plus belle, plus jeune, plus sexy, plus dispo… ? » Dur, dur de s’en remettre. Narcisse, au secours ! Dans tous les cas, le plus dur est d’éviter la réaction « à chaud ». Prendre quelques jours de réflexion chez ses parents ou une amie peut se révéler positif. Mais après, il est important de rentrer à la maison. Ne quittez pas le foyer conjugal ! Si vraiment les choses ne s’arrangent pas, ce sera à lui de partir. Car en plus de votre détresse, vous n’allez pas vous coltiner le camping chez les uns et les autres, la recherche d’un nouvel appart, les enfants à caser et tout le reste ! Et ça, c’est pour la vengeance : faites-lui croire que vous aussi avez eu un amant… Vous verrez vite sa réaction. Ce ne sont pas toujours les mêmes qui trinquent, non mais ! 22 DOSSIER LES INDICES DU FORFAIT Cheveux, parfum et trace de rouge à lèvres sont les indices à repérer. Pire encore : votre homme sent le savon en rentrant tard du travail ? Là, il y a murène sous patate !

24 DOSSIER INTERVIEW Pourquoi avoir consacré un livre entier à l’infidélité ? Willy Pasini : Parce qu’on trompe beaucoup plus qu’avant ! L’adultère s’est beaucoup développé, je le constate tous les jours avec mes patients. Et pour guérir de l’infidélité, il faut la comprendre. J’ai donc voulu savoir quel était le véritable moteur qui pousse l’être humain à trahir son conjoint. On trompe davantage, mais on en parle plus aussi... Effectivement. Autrefois, seuls les hommes en parlaient entre eux pour se vanter. Aujourd’hui, les femmes osent dire qu’elles sont insatisfaites dans leur couple et qu’elles ont un amant. Partout dans les médias, en couverture des magazines, on nous raconte les infidélités des people. Les personnalités assument de plus en plus leurs aventures extraconjugales et deviennent des modèles. Hommes et femmes sont-ils égaux face à l’infidélité ? Les comportements tendent à se rapprocher. Les femmes qui ont, au moins une fois dans leur vie, cédé à l’infidélité, sont beaucoup plus nombreuses qu’avant. Selon toutes les études consacrées à la question, elles ont dépassé les 50 % (c’est 70 à 80 % chez les hommes !). En revanche, les femmes préfèrent les liaisons clandestines stables, tandis que les hommes recherchent avant tout du sexe. Évidemment, il existe des femmes mangeuses d’hommes, mais elles ne sont que 10 %. À quel âge est-on le plus infidèle ? Entre 30 et 40 ans. À 20 ans, au début d’une relation, on a encore des illusions, on veut croire à la fidélité. Mais c’est vers 30-40 ans que le couple évolue et accorde davantage d’importance à la réalisation individuelle. Puis en vieillissant, les conjoints se retrouvent et sont de nouveau très unis. Comment expliquer cette hausse générale de l’infidélité ? D’abord par des raisons sociales. On vit deux fois plus longtemps qu’il y a cent ans. Donc forcément, rester toute sa vie avec une seule et même personne, c’est beaucoup plus difficile. Ensuite par la « ON TROMPE BEAUCOUP PLUS QU’AVANT » libération sexuelle, qui a contribué à augmenter les tentations, plus que le bien-être au sein du couple. Enfin, nous vivons dans un monde de “sympathiques égoïstes”. On pense d’abord à soi et à assouvir ses propres désirs avant de se préoccuper de son couple. Mais qu’est-ce qui fait qu’un jour, après des années de fidélité, on finit par craquer ? La perte du sentiment amoureux. Ce qui ne veut pas dire qu’on n’aime plus son conjoint, attention ! On l’estime, on le respecte, on éprouve pour lui de profonds sentiments de tendresse. Mais au bout de quelque temps de vie commune, la passion s’éteint forcément. Alors, on recherche l’excitation des débuts en dehors du couple. C’est une réaction saine ? Saine, non, mais normale. Nous sommes beaucoup trop exigeants quant à notre vie personnelle. N’ayant plus d’objectifs sociaux, politiques, religieux, on mise complètement sur la sphère privée pour trouver le bonheur. Et c’est parce qu’on ne le trouve pas assez dans le couple qu’on va “voir ailleurs”. L’infidélité est-elle forcément mauvaise pour le couple ? Non. Dans certaines relations, l’amant ou la maîtresse est même nécessaire, car il (ou elle) rééquilibre le couple. Par exemple, si une femme aime son mari, mais s’ennuie au lit avec lui, l’amant fera alors office de soupape de sécurité pour le couple, et permettra aux conjoints de rester ensemble pour les sentiments, les enfants. Vous pensez vraiment que ce genre de schéma est souhaitable ? Soyons réalistes. La plupart des infidélités sont sans importance. Autrefois, la trahison prenait une autre dimension à cause des enfants illégitimes. Mais aujourd’hui, le sexe est séparé de la procréation, les conséquences sont donc moindres. Il faut dédramatiser l’adultère. Le véritable danger pour le couple, ce n’est pas la tromperie, c’est l’ennui ! Propos recueillis par Aufeminin.com Willy Pasini, psychotérapeute et sexologue, auteur de Les amours infidèles, éditions Odile Jacob.

26 DOSSIER INTERVIEW Donc vous pourriez conseiller de tromper pour sauver son couple ? Non, je n’irais pas jusque-là, je me contente de constater une réalité. Vous savez, notre tendance à l’infidélité est biologique. De par notre part animale, nous sommes tous naturellement tentés par l’adultère. Alors que la fidélité est un modèle culturel : c’est la raison qui nous dicte de ne pas tromper, parce que c’est mieux pour les enfants... Dans votre livre, vous listez tous les moyens qui permettent de démasquer l’infidélité. Vous incitez donc à l’espionnage de son conjoint ? Bien sûr que non. Si le couple va bien, il faut faire confiance à l’autre. Mais les faits sont là : l’espionnage, la suspicion, c’est une tendance humaine naturelle qui répond au besoin de se rassurer. Beaucoup de personnes fouillent dans le portable de leur conjoint à la recherche d’un message ambigu. Et le pire, c’est que lorsqu’ils ne trouvent rien d’anormal, ils soupçonnent l’autre d’avoir vidé sa boîte de réception avant... De même, vous donnez des conseils aux infidèles pour ne pas se faire prendre... Attention, ça ne veut pas dire que j’encourage l’adultère ! Simplement, je pense que si on choisit d’être infidèle, il faut au moins faire le maximum pour rester discret. Car l’aveu et la découverte ne sont jamais utiles au couple, bien au contraire. Si l’aveu permet d’atténuer la culpabilité du trompeur, il n’améliore en rien l’atmosphère au sein du couple. Donc, si on décide de tromper son partenaire, on le fait discrètement, en prenant bien soin de cacher tous les indices qui pourraient révéler la trahison. Vous conseillez donc de ne rien dire ? Absolument, c’est la base indispensable ! En revanche, il ne faut pas hésiter à faire part de ses doutes, ou de sa jalousie. Cela permet parfois de dénouer un conflit. Le couple peut-il survivre à l’infidélité ? Bien sûr. Sauf si la trahison est “infâme” : quand un homme trompe sa femme avec sa meilleure amie, sa mère ou sa sœur par exemple. Mais dans les autres cas, il est souvent possible de recoller les morceaux. Avec quelques variantes : les hommes pardonnent plus facilement une femme qui les a trompés parce qu’elle était amoureuse. Et les femmes passent plutôt l’éponge sur les adultères sexuels. Comment faire pour arriver à passer le cap ? Chercher le sens de l’adultère. Souvent, les femmes pensent que si leur mari les trompe, c’est parce qu’elles ne sont pas à la hauteur ou bien parce qu’ils n’ont plus de sentiments. En réalité, d’autres facteurs expliquent la trahison. Et les véritables causes sont souvent rassurantes. Par exemple, un homme peut chercher auprès de sa maîtresse l’écoute et la compréhension que sa femme, trop occupée, ne lui apporte pas. Comment trouver ce sens ? En parlant, tout simplement. Je recommande vivement l’aide d’un thérapeute, car les couples sont souvent maladroits lorsqu’il s’agit de communiquer. Un spécialiste pourra les aider à remettre la communication au centre de leur relation. n HERVÉ, 45 ANS « Ma femme et moi étions mariés depuis six ans. Nous vivions en Polynésie à l’époque. Elle est partie six mois en Métropole et je suis resté seul. Un soir, j’ai fait un écart. Je le lui ai avoué car même si je savais que c’était grave, cette aventure d’un soir n’avait aucune importance pour moi. Je n’aurais jamais dû. Elle ne m’a jamais pardonné. Nous avons divorcé très rapidement. J’étais assommé. Je l’aimais. Je lui ai demandé de me pardonner. Mais rien n’y a fait. » MARIANNE, 47 ANS « Notre vie de couple à J… et moi n’a jamais été simple. Nous nous sommes séparés plusieurs fois et avons “ remis le couvert ˮ à chaque fois. Il est vrai que nous avons trois enfants et que ce n’était pas facile pour eux non plus. Mais finalement, après quinze ans de relation houleuse, nous avions fini par trouver notre rythme. Les choses s’étaient apaisées. J’avais l’impression que nous avancions enfin dans la même direction. Nous nous disputions beaucoup moins et dans ma tête, nous étions bien partis pour “ finir nos vieux jours ensemble ”. J’aurais dû être plus vigilante… Pourtant les signes étaient là. Il s’est mis à être “ à cran ” sans raison, à me dire qu’il dînait au restau avec une jeune femme dont la candidature l’intéressait… J’ai bien eu quelques doutes mais je ne voulais pas écouter ma petite voix intérieure. Un soir, nous avons été dîner tous les deux dans un restaurant que nous aimions bien. Durant tout le repas, nous avons parlé d’avenir, de projets… Jusqu’au dessert. Tout d’un coup, il m’a lâché : “ J’aime une autre femme, je te quitte. ” Je suis restée muette de stupeur. Et suis partie. J’ai fait une dépression dans la foulée. Il a eu mauvaise conscience, je pense, et il l’a quittée. Nous avons tenté de surmonter cette épreuve. Mais un soir, je suis allée sur l’ordinateur. Il avait laissé ses mails ouverts (acte manqué ?). Il lui écrivait des mails enflammés, parlait de leur dernier rendez-vous (deux jours plus tôt)… De nouveau, j’étais anéantie. Nous nous sommes séparés, cette fois définitivement. Depuis, il s’est remarié. Avec elle. Je ne m’en suis jamais vraiment remise. » VIRGINIE, 58 ANS « C’est moi qui l’ai trompé. Il était parti plusieurs mois à l’étranger pour son travail. Notre couple vivait des hauts et des bas, comme tous les couples je suppose. J’ai rencontré un homme lors d’une soirée chez des amis. Un vrai coup de foudre. J’ai craqué. Nous nous sommes vus trois fois et, finalement, j’ai décidé de ne pas poursuivre cette relation. Ça a été douloureux, mais j’ai pensé à mes enfants et à la vie que nous avions bâtie mon mari et moi. Lorsqu’il est rentré, il a bien senti que quelque chose me tracassait. Finaud, il m’a dit qu’il m’avait trompée un soir. Je lui ai donc avoué que je l’avais fait aussi. En fait, il ne m’avait pas trompée. C’était uniquement pour me faire avouer. Il a très durement accusé le coup. C’était il y a douze ans. Notre couple s’en est remis, mais ça a pris plusieurs années. Ça a été mon seul faux pas, mais nous l’avons très durement payé ! » OIGNAGES TÉMOIGNAGES TÉMOIGNAGES TÉMOIGNAGES TÉMO

28 NATUROPATHIE On le sait maintenant, l’oxydation doit être combattue ! L’avocat contient des caroténoïdes et permet également au corps de mieux tirer profit de ceux contenus dans d’autres aliments car ils sont solubles dans les graisses. Ainsi, l'avocat aide particulièrement à protéger les yeux et diminuent les risques d’infarctus. ALLIÉ ET PROTECTEUR Oui ! C’est un allié car la mauvaise réputation de l’avocat est tout à fait infondée : il peut même être d’une grande aide pour perdre du poids ! Sa richesse en fibres solubles et insolubles aide à maintenir un bon fonctionnement du système digestif, et à se sentir rassasié plus longtemps. De plus, les bonnes graisses contenues dans l’avocat ralentissent la digestion, empêchent la glycémie d’augmenter brutalement après le repas (contribuant ainsi à prévenir le diabète de type 2), et sont bénéfiques pour la santé cardiovasculaire. Elles contribueraient efficacement à un bon équilibre du cholestérol. VOUS ÊTES ENCEINTE ? MANGEZ DES AVOCATS ! Grâce à sa teneur en vitamine B9, indispensable au renouvellement cellulaire et réduit de ce fait le risque de malformations congénitales, l’avocat contribue à protéger le bébé intra-utérin. Il est également excellent pour la croissance des enfants, ainsi que pour les personnes convalescentes. Enfin, l’avocat est riche en minéraux, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme : calcium, potassium, phosphore, magnésium… COMMENT LE CONSOMMER ? Dans une salade bien sûr, en guacamole et dans les maki sushis. Mais aussi… • En smoothie avec d’autres fruits : il apporte du crémeux et grâce aux fibres et aux acides gras qu’il contient, il en réduit l’index glycémique ! (Idée smoothie vitaminé : avocat, citron, papaye et quelques fruits rouges surgelés…). • En crème dessert (la doce de abacate brésilienne en est un bon exemple). • Dans un fondant au chocolat, en mousse. • En soupe froide, avec du concombre, des poivrons, du citron et des herbes fraîches. • En remplacement du beurre ou de la mayonnaise dans les sandwiches. • En base de vinaigrette en l’écrasant bien finement. EN COSMÉTIQUE Ses vertus cosmétiques sont multiples, autant pour le fruit entier que pour l’huile qui en est extraite. Il hydrate la peau, la nourrit et constitue un antirides idéal. Il est donc indiqué pour les peaux sèches, les cheveux ternes, secs ou cassants. En masque, on peut l’associer encore et toujours à du citron et une huile d’olive, d’argan ou de noisette. COMMENT CONSERVER UN AVOCAT ? Sachez que l’avocat peut se congeler, mais il ne doit être ni trop mûr ni abîmé. Enlevez le noyau, pelez-le et découpez-le en cubes ou réduisez-le en purée avec un jus de citron pour en faire des glaçons. À conserver dans un emballage sous vide de préférence. C’EST LA SAISON DES AVOCATS L’AVOCAT, SOUVENT DÉCRIÉ POUR SA RICHESSE EN LIPIDES, CONTIENT AUSSI DE NOMBREUX AUTRES NUTRIMENTS ET FAIT DONC PARTIE D’UNE ALIMENTATION SANTÉ. PROFITONS-EN ! Cécile Lefort | Naturopathe Mob. 93 89 33 | Page FB : Cécile Naturopathe LE GUACAMOLE : UNE BOMBE D’ANTIOXYDANTS Prenez un avocat bien mûr. Écrasez-le à la fourchette. Ajoutez-y le jus d’un petit citron, une tomate bien mûre, pelée et épépinée et coupée en petits dés, de l’oignon vert émincé et du persil chinois haché. Un peu de piment, quelques baies moulues, du sel, et c’est prêt ! Idéalement à préparer un peu à l’avance et à conserver au réfrigérateur pour que les saveurs se combinent parfaitement. Bon appétit ! S a l a t e d

Aux parents qui trouvent que leur progéniture consacre trop de temps aux jeux vidéo, il faut rappeler que ce sont avant tout des jeux qui présentent certains avantages objectifs : la majorité des jeux vidéo stimulent l’attention, la motivation, la concentration, la mémoire, la résolution de problèmes, la reconnaissance visuelle des personnages et des objets, la rapidité, un début de logique et une bonne coordination œil-main. La patience de l’enfant est aussi mise à l’épreuve, puisque l’échec y est fréquent et que l’enfant doit souvent recommencer le même niveau. Par ailleurs, ces jeux peuvent aussi favoriser les échanges avec d’autres enfants qui partagent la même passion, discutant entre eux du plaisir de tel ou tel jeu, se donnant mutuellement des trucs pour traverser les obstacles. Certains jeux encourageraient les enfants à une certaine interactivité et susciteraient parfois l’envie de pratiquer des activités sportives. Par ailleurs, les adeptes de jeux vidéo sont réputés obtenir de meilleurs résultats scolaires, notamment en mathématiques et en lecture. Finalement, le fait de maîtriser un jeu peut avoir un effet positif sur l’estime de soi de l’enfant. LES ÉCRANS CONTRIBUENT À LA SÉDENTARITÉ Mais évidemment, il y a le revers de la médaille. En effet, les jeux vidéo peuvent procurer une certaine excitation au joueur et ils sont réputés être à l’origine de la libération de neurotransmetteurs associés à l’euphorie (dopamine, endorphine). Leur effet, pour certains utilisateurs, pourrait donc s’apparenter à l’effet d’une drogue. Certains jeux mettent en scène un monde virtuel qui peut parfois présenter plus d’attrait pour le joueur que le monde réel dans lequel il évolue. Un adolescent qui n’a pas beaucoup d’amis, mais dont l’avatar est un véritable héros dans le monde virtuel peut en arriver à se détourner de plus en plus de la réalité, moins gratifiante que le jeu. Les consoles de jeux vidéo, les jeux d’ordinateur ou les tablettes ne peuvent pas remplacer les jouets traditionnels. Un sondage réalisé dans dix pays révèle que les enfants de 2 à 5 ans présentent davantage d’habiletés virtuelles que d’habiletés motrices. Par exemple, 66 % savent jouer à des jeux simples sur ordinateur alors qu’ils sont seulement 58 % à savoir faire du vélo ! L’exposition excessive aux écrans contribue à la sédentarité des enfants. Les jeux d’écran se pratiquent au Sur le sujet des jeux vidéo, les psychologues eux-mêmes sont partagés : certains considèrent que les jeux vidéo présentent un réel danger d’addiction et de rupture avec le réel ; d’autres pensent au contraire que, sur l’ensemble de la population des pratiquants, le bilan de ces jeux est plutôt positif, même s’il ne faut pas nier l’existence de cas pathologiques bien réels. On estime que moins de 5 % des utilisateurs de jeux vidéo ont un problème et les cas de dépendance chez les enfants de moins de 12 ans sont rarissimes. Avant toute chose, il faut savoir repérer les symptômes de la dépendance. Quelques indices : il joue tous les jours, souvent pendant plusieurs heures ; il ne parvient pas à diminuer le temps passé à jouer ; il est irritable lorsque vous lui interdisez de jouer ou qu’il n’a pas accès à son jeu ; il choisit les jeux vidéo au détriment des activités sociales ou sportives et même de ses études (devoirs négligés, école buissonnière, etc.) ; il lui arrive de manquer des repas pour jouer ou de jouer jusque tard dans la nuit ; il tente de dissimuler le temps passé à jouer aux jeux vidéo... il aime... PUB SALES GOSSES ACCROS AUX JEUX VIDÉO « IL PASSE SA VIE DEVANT SA CONSOLE. JE NE SAIS PLUS QUOI FAIRE... » UNE PETITE PHRASE SIBYLLINE PRONONCÉE PAR BIEN DES PARENTS INQUIETS DE VOIR LEUR GAMIN SE TRANSFORMER EN JOUEUR COMPULSIF. PAS DE PANIQUE. MAIS UNE VIGILANCE S’IMPOSE. 30 Kiri® à la crème de lait : la petite portion gourmande faite avec du bon lait et de la bonne crème, et c’est pour ça que c’est trop bon ! Kiri® à la crème de lait est vendu en boîte de 6, 8, 10 ou 12 portions.

détriment des activités sportives et du jeu libre à l’extérieur. Les jeunes qui passent plus de deux heures par jour devant un écran jouent 30 minutes de moins à l’extérieur que les autres enfants. Cela contribue à augmenter le risque de surpoids et d’obésité. Bref, du pour et du contre. Tout dépend surtout du temps passé à jouer. Mais dans tous les cas, vous pouvez appliquer quelques principes de base : • Ne pas interdire. L’interdiction est avant tout un puissant stimulateur de transgression que les enfants savent parfaitement bien utiliser. Interdits à la maison, les jeux seront consommés chez les amis, sur Internet… • S’initier aux jeux car pour mieux sortir l’enfant du jeu, il est préférable d’y entrer avec lui ! En s’intéressant à son univers, les parents auront rapidement une représentation moins fantasmatique des jeux vidéo. Cette initiation leur permettra surtout de poser les bases d’un dialogue critique et constructif. • Fixer des règles réalistes. En d’autres termes, autoriser 30 minutes de jeux par semaine équivaut à une déclaration de guerre ! En revanche, établir un temps limite par jour (de 45 à 60 minutes, selon l’âge), préciser les lieux où les jeux sont permis (salon ou chambre), définir, en fonction là aussi de l’âge de l’enfant, quels types de jeux sont autorisés, conditionner des bonus de temps de jeu à la performance scolaire, adapter les durées de jeu, en plus ou en moins, selon la quantité des devoirs, etc., constituent autant de « trucs » qui donnent un cadre structurant à l’utilisation des jeux vidéo. • Démystifier pour ne plus diaboliser. De la pratique un peu exagérée au risque de désocialisation, il y a un monde ! Ne pas hésiter à parler des jeux vidéo avec l’enfant. Quelles sont les nouveautés ? Quels jeux l’enfant préfère-t-il ? Pourquoi ? Faire parler l’enfant sur l’objet de sa fascination permet aux parents de mieux comprendre les ressorts de « l’envoûtement », et par conséquent d’agir à bon escient. • Proposer des moments de partage. Jouer avec son enfant est un des meilleurs moyens pour se rapprocher de lui et, le cas échéant, prévenir les dérives. n Sources : Grainedecurieux.fr, Huffingtonpost.fr, Sante-medecine.commentcamarche.net, Naitreetgrandir.com

35 TRANCHE DE VIE Lorsque j’ai rencontré Bertrand, j’avais à peine 19 ans. Je peux dire que de mon côté, ça a été un vrai coup de foudre. Il avait tout pour me plaire : incroyablement beau, charmeur, intelligent, cultivé… Le rêve ! Résultat, trois mois après, nous étions mariés. Nous avons pris la décision de partir en Métropole pour poursuivre nos études. Je faisais des études de bio et il voulait intégrer une école de réalisation. Le cinéma était sa passion. Tout s’est fait très vite et, trois semaines plus tard, nous nous installions dans un petit F2 à Paris. La vie était belle. Paris n’est-elle pas la ville des amoureux ? Nous n’avions pas beaucoup de sous mais on s’en fichait. Jusqu’au jour où… Bertrand est rentré en me disant d’un ton léger : « À l’école, je suis assis à côté d’une très jolie fille. Je vais coucher avec elle. » Le coup de la douche froide, vous connaissez ? J’ai cru que le ciel me tombait sur la tête. Nous étions mariés depuis moins d’un an et pour moi, c’était pour la vie ! J’ai pleuré, discuté, essayé de comprendre… Rien n’y a fait. Le surlendemain, Bertrand m’appelait à 19 heures pour me prévenir : il ne rentrait pas car il passait la soirée avec V… Inutile de vous préciser que j’étais effondrée. Et en rage. J’ai jeté le téléphone qui a eu du mal à s’en remettre… J’ai passé une nuit atroce. J’écoutais les bruits de l’immeuble dans l’espoir d’entendre Bertrand rentrer. Mais l’ascenseur ne s’arrêtait jamais au bon étage. Je n’ai revu Bertrand que le lendemain soir. Il est rentré comme si de rien n’était. J’ai repiqué une crise mais il a pris la chose à la légère : « C’est pas grave. Je m’en fiche de cette nana. Je la reverrai pas ne t’en fais pas. » La boule qui s’était coincée dans ma gorge a eu du mal à descendre. Mais j’ai fini par « avaler » ma rancœur. Bertrand était adorable et je me suis dit que ce n’était qu’une passade. Folle que j’étais. Un mois ne s’était pas passé que, de nouveau, il me téléphonait tard le soir. Mon téléphone ne survécut pas à cet appel. Et le nouveau téléphone que j’ai acheté deux jours après a eu du mal à tenir le coup lui aussi. Car les escapades de Bertrand étaient de plus en plus rapprochées. Et il prenait la peine de me prévenir à chaque fois… Bien entendu, notre couple a rapidement battu de l’aile à ce rythme. J’étais totalement déprimée ne sachant comment réagir pour « récupérer » mon mari. Je ne comprenais pas pourquoi il avait tant besoin d’aller voir ailleurs. L’année universitaire s’est achevée. Je ne sais pas trop comment j’ai fait mais j’ai réussi mes examens et suis rentrée à Nouméa en vacances. Besoin de me changer les idées. Bertrand m’a écrit une lettre. Une seule, qui disait : « Je couche avec toutes les filles que je rencontre. » De quoi vous gâcher vos vacances… De retour à Paris, nous avons repris notre « vie de couple ». Mais un soir que je lançais une lessive, j’ai vidé les poches d’un pantalon de mon mari. Vous imaginez déjà la suite. Je suis tombée sur son chéquier. Cinq talons de chèques notés « Audrey ». Audrey resto, Audrey fleurs, Audrey cadeau… Ce n’était plus une aventure d’un soir mais bien une relation. Il n’a même pas nié. Il a déménagé très vite et j’ai pris la décision de divorcer. Et croyez-le si vous le voulez, il a pleuré toutes les larmes de son corps, m’a suppliée de ne pas le quitter. Il ne voulait pas divorcer, n’aimait que moi… Je suis restée inflexible et suis rentrée en Calédonie dans la foulée. J’ai des nouvelles de lui régulièrement. Il n’a pas changé et continue à butiner toutes les fleurs qui se trouvent sur son chemin. Mais ce n’est plus mon problème ! n ET ÇA CONTINUE ENCORE ET ENCORE…

LE JARDIN SECRET DE CHRISTÈLE La qualité que vous préférez chez une personne ? L’honnêteté. Et la bonne humeur ! Le défaut que vous détestez le plus ? Le mensonge et l’hypocrisie. Votre moment préféré ? Regarder l’émission Les escapades de Petitrenaud le dimanche en sirotant une coupette. Votre boisson préférée ? Le champagne. Votre plus grande peur ? Les scolopendres, je déteste ça. Vos indispensables beauté ? Ma crème hydratante, mon mascara, mon rouge à lèvres et surtout, mon crayon à lèvres. Que trouve-t-on dans votre sac ? Une boîte de bonbons, un chéquier, mon porte-monnaie et mon téléphone. En fait, j’ai un sac énorme mais il est vide ! DITES-MOI.... 37 Avec Christèle, les choses sont claires : l’esthétique, elle a ça dans la peau. « J’ai toujours voulu être esthéticienne. J’avais à peine six ans que je voulais déjà en faire mon métier. Je ne sais pas où j’ai été pêcher ça, surtout que ma mère n’allait jamais chez l’esthéticienne ! », confie-t-elle dans un grand rire. Un rire communicatif qui résonne bien souvent dans son salon, Au Paradis des ongles. Mais avant de s’ancrer rue de l’Alma, Christèle a pas mal baroudé. Après son diplôme d’esthétique à Nice, elle rentre en Calédonie où elle effectue de nombreux remplacements dans des instituts. Et elle rencontre Luc, skipper sur un voilier, en escale à Nouméa. Ensemble, ils partent « vadrouiller » : Australie, Thaïlande… Deux ans en tout. « J’avais aménagé une cabine d’esthétique à bord. A chaque escale, je faisais des soins. » Puis c’est le retour au pays où ils décident d’acheter leur propre voilier, un 12 mètres tout en acajou. Le voilier étant ancré à Port-Moselle, de nouveau, Christèle aménage une cabine d’esthétique à bord et assure également des soins à domicile. Mais au bout d’un an, l’appel du large se fait de nouveau sentir. Direction le Vanuatu où ils restent trois mois puis la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Darwin et finalement, La Réunion. Pause. « J’ai trouvé un boulot dans la parfumerie Mado. J’ai ensuite été envoyée par mon patron à Madagascar pour y ouvrir une parfumerie. » Après près de deux ans et demi, le couple décide de reprendre la mer. Six mois d’escale en Thaïlande, « où je fais toujours des soins à bord », et retour doucement sur le Caillou. Un bébé est mis en route et Christèle ouvre son salon avec, à la carte, massages, soins, onglerie… Elle apprend par hasard que sa copine Marine, qu’elle a connue à La réunion, est sur le territoire. Elle lui propose d’ouvrir un espace coiffure au sein du salon. Enfin, c’est Morgane qui, il y a un peu plus d’un an, rejoint l’équipe. Une dream team qui fonctionne sacrément bien ! n UNE FEMME À L’ANCRE CHRISTÈLE EST UNE ESTHÉTICIENNE UN PEU PARTICULIÈRE : PENDANT DES ANNÉES, ELLE A PROPOSÉ DES SOINS À BORD DE SON VOILIER. AUJOURD’HUI, ELLE S’EST ANCRÉE SUR LE CAILLOU, DANS LA JOIE ET LA BONNE HUMEUR… CHRISTÈLE COSTENTIN-LEFEVRE, ESTHÉTICIENNE

38 NON, LE BERLINGOT N’EST PAS UNE NOUVELLE DANSE OU UNE ÉNIÈME VARIANTE DE SPORT EN SALLE. C’EST LA PREMIÈRE RÉALISATION DES APPRENTIES COUTURIÈRES DE LAURENCE. TROP BEAU. TROP FIÈRE… Je me souviens des cours de couture de primaire. Grosso modo, ma note frôlait le zéro absolu… Dégoûtée pour de longues années, je regardais mes copines investir dans des machines et exhiber avec fierté leurs réalisations. Un peu jalouse tout de même… Du coup, lorsqu’un peu par hasard, je tombe sur le site « Les Couseuses », je décide de me lancer. Je suis quasiment sûre que je ne me ferai pas taper sur les doigts cette fois. Caché au fond d’une allée arborée, le petit atelier est accueillant. Et Laurence, notre maître couturière, encore plus. Pourtant, Laurence n’est pas couturière de métier mais infirmière libérale ! Mais la couture, elle connaît bien. « J’avais à peine huit ans que je faisais déjà de la couture avec ma grand-mère, raconte-t-elle. Et à 20 ans, j’ai reçu une machine à coudre en cadeau. » C’est dire… En général, Laurence attaque le premier cours avec le maniement de la machine. Mais comme je n’ai pas beaucoup de temps, on passe tout de suite aux choses sérieuses : le berlingot ! Fiches explicatives à l’appui, je suis avec application les explications : le tissu à l’endroit pour la doublure, on pose la fermeture éclair et on place le tissu extérieur à l’envers. Et on épingle le tout. Mais maintenant, il faut passer à l’étape machine… Changer le pied de biche pour placer un pied « spécial fermeture éclair » est déjà une aventure ! Réussir à appuyer sur la pédale avec la bonne pression pour ne pas que la machine « s’emballe » en est une autre ! Je démarre à fond, oublie de revenir en arrière pour bloquer la couture, redémarre, tente de coudre à peu près droit… En dix minutes, je transpire plus qu’en trente minutes de sport ! Et on recommence de l’autre côté. « Laurence, ça n’avance plus ! » « Tu n’as pas oublié quelque chose ? », me demande en riant ma prof. Évidemment que oui. J’ai omis de rebaisser le pied de biche. À la troisième couture, ça fait un bruit bizarre… Je lève le pied de biche, l’aiguille, tire doucement sur le tissu. Horreur ! Un énorme paquet de fil pendouille minablement. Laurence résout le problème rapidement. Mais dix minutes plus tard, j’ai de nouveau une boule de fils qui dépasse de la machine. Ça m’énerve un peu. Pédagogue, notre experte m’explique que j’ai grillé les étapes et qu’il aurait fallu commencer effectivement par apprendre à manipuler la machine. Pour l’instant, cette machine m’apparaît plutôt comme une bête démoniaque qui n’en fait qu’à sa tête… Au bout de trois heures, beaucoup d’efforts et énormément de patience de la part de Laurence, j’exhibe « mon » magnifique berlingot. Je dois reconnaître que la fierté que j’éprouve est totalement disproportionnée à ma réalisation. Mais qu’importe ! D’un coup, je suis la « petite main » de Jean-Paul Gaultier et de Karl Lagerfeld. Ou presque… n J'AI TESTÉ POUR VOUS LE BERLINGOT Photos : Victor Raison Laurence est joignable au 90 63 96. Son atelier se situe au 79, route de l’Anse-Vata. Il est ouvert de 9h30 à 15h30 tous les jours sauf le mardi, ainsi que trois samedis par mois. Deux nocturnes sur réservation sont proposées le lundi et le jeudi de 17h à 19h. Plusieurs forfaits possibles.

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