Femmes ! Mai 2015

Aux parents qui trouvent que leur progéniture consacre trop de temps aux jeux vidéo, il faut rappeler que ce sont avant tout des jeux qui présentent certains avantages objectifs : la majorité des jeux vidéo stimulent l’attention, la motivation, la concentration, la mémoire, la résolution de problèmes, la reconnaissance visuelle des personnages et des objets, la rapidité, un début de logique et une bonne coordination œil-main. La patience de l’enfant est aussi mise à l’épreuve, puisque l’échec y est fréquent et que l’enfant doit souvent recommencer le même niveau. Par ailleurs, ces jeux peuvent aussi favoriser les échanges avec d’autres enfants qui partagent la même passion, discutant entre eux du plaisir de tel ou tel jeu, se donnant mutuellement des trucs pour traverser les obstacles. Certains jeux encourageraient les enfants à une certaine interactivité et susciteraient parfois l’envie de pratiquer des activités sportives. Par ailleurs, les adeptes de jeux vidéo sont réputés obtenir de meilleurs résultats scolaires, notamment en mathématiques et en lecture. Finalement, le fait de maîtriser un jeu peut avoir un effet positif sur l’estime de soi de l’enfant. LES ÉCRANS CONTRIBUENT À LA SÉDENTARITÉ Mais évidemment, il y a le revers de la médaille. En effet, les jeux vidéo peuvent procurer une certaine excitation au joueur et ils sont réputés être à l’origine de la libération de neurotransmetteurs associés à l’euphorie (dopamine, endorphine). Leur effet, pour certains utilisateurs, pourrait donc s’apparenter à l’effet d’une drogue. Certains jeux mettent en scène un monde virtuel qui peut parfois présenter plus d’attrait pour le joueur que le monde réel dans lequel il évolue. Un adolescent qui n’a pas beaucoup d’amis, mais dont l’avatar est un véritable héros dans le monde virtuel peut en arriver à se détourner de plus en plus de la réalité, moins gratifiante que le jeu. Les consoles de jeux vidéo, les jeux d’ordinateur ou les tablettes ne peuvent pas remplacer les jouets traditionnels. Un sondage réalisé dans dix pays révèle que les enfants de 2 à 5 ans présentent davantage d’habiletés virtuelles que d’habiletés motrices. Par exemple, 66 % savent jouer à des jeux simples sur ordinateur alors qu’ils sont seulement 58 % à savoir faire du vélo ! L’exposition excessive aux écrans contribue à la sédentarité des enfants. Les jeux d’écran se pratiquent au Sur le sujet des jeux vidéo, les psychologues eux-mêmes sont partagés : certains considèrent que les jeux vidéo présentent un réel danger d’addiction et de rupture avec le réel ; d’autres pensent au contraire que, sur l’ensemble de la population des pratiquants, le bilan de ces jeux est plutôt positif, même s’il ne faut pas nier l’existence de cas pathologiques bien réels. On estime que moins de 5 % des utilisateurs de jeux vidéo ont un problème et les cas de dépendance chez les enfants de moins de 12 ans sont rarissimes. Avant toute chose, il faut savoir repérer les symptômes de la dépendance. Quelques indices : il joue tous les jours, souvent pendant plusieurs heures ; il ne parvient pas à diminuer le temps passé à jouer ; il est irritable lorsque vous lui interdisez de jouer ou qu’il n’a pas accès à son jeu ; il choisit les jeux vidéo au détriment des activités sociales ou sportives et même de ses études (devoirs négligés, école buissonnière, etc.) ; il lui arrive de manquer des repas pour jouer ou de jouer jusque tard dans la nuit ; il tente de dissimuler le temps passé à jouer aux jeux vidéo... il aime... PUB SALES GOSSES ACCROS AUX JEUX VIDÉO « IL PASSE SA VIE DEVANT SA CONSOLE. JE NE SAIS PLUS QUOI FAIRE... » UNE PETITE PHRASE SIBYLLINE PRONONCÉE PAR BIEN DES PARENTS INQUIETS DE VOIR LEUR GAMIN SE TRANSFORMER EN JOUEUR COMPULSIF. PAS DE PANIQUE. MAIS UNE VIGILANCE S’IMPOSE. 30 Kiri® à la crème de lait : la petite portion gourmande faite avec du bon lait et de la bonne crème, et c’est pour ça que c’est trop bon ! Kiri® à la crème de lait est vendu en boîte de 6, 8, 10 ou 12 portions.

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