Femmes : Avril 2015

Avril2015 14 34Contact : Patricia Calonne.Tél. : 78 62 11 Mail : patricia.calonne@lnc.nc Rejoignez Femmes sur Facebook : Femmes mag 52 FEMMES 4 L'actu 8 Buzz 11 People 14 DOSSIER Médecine esthétique : quoi de neuf ? 24 Sales gosses : quand arrêter le biberon ? 26 Shopping 29 Tranche de vie : triangle amoureux 30 Naturopathie 32 Yoga 34 MODE : RONDE ET BELLE 48 Cosméto 50 Podium : le village de Rahul Mishra 52 J'ai testé pour vous le systema 54 Sexo : je lui fais une petite gâterie 56 Coaching : belle au naturel 59 Test psycho 61 Déco : à chaque pièce sa couleur 65 Cuisine : menu fraîcheur 68 Horoscope 70 Nos adresses

ACTUS 4 Le niveau de réussite des lycéennes à l’examen du baccalauréat est supérieur à celui des lycéens. Soixante-dix- sept pour cent d’entre elles souhaitent poursuivre leurs études, creusant ainsi un écart de dix points avec leurs homologues masculins. Bien que plus jeunes et plus diplômées que les hommes, elles demeurent majoritaires chez les demandeurs d’emploi. Cependant, depuis 2011 leur part s’affaiblit au fil des années. Ainsi, les femmes en activité sont plus nombreuses dans la population salariale et présentes dans tous les secteurs. Elles occupent des emplois nécessitant un niveau de formation plus élevé que les hommes et 60 % des femmes ont un niveau de formation supérieur ou égal au niveau de formation requis par le métier qu’elles exercent. Bien que les disparités constatées entre les hommes et les femmes en matière de formation et d’emploi continuent à s’atténuer, des écarts de salaire selon les domaines professionnels et les niveaux de formation persistent. Édifiant une fois d C e et p te lu p s u … blication est, dès à présent, librement consultable sur le site www.idcnc.nc à la rubrique « Actualités ». NOUVEAU DÉPART Aude, de son nom de scène, vient de sortir un album aux multiples couleurs : Nouveau départ. Un album en gestation depuis deux ans et qui reflète une mixité détonante : ses influences européennes aux connotations jazzy mêlées à celles de son guitariste, Daniel Goice, de Maré. « C’est une fusion de nos deux influences : jazz, bossa… de mon côté, qui fusionnent avec des arpèges traditionnels, du chap u côté de Daniel. » Ces deux-là se sont rencontrés au Conservatoire de musique. Le feeling passe tout de suite et ils travaillent rapidement sur des compos. Il est vrai qu’Aure (Aurélie Hamaide de son « vrai » nom) a le chant dans la peau. Un papa chanteur, une enfance baignée dans la musique (elle chante déjà dans un groupe de rock alors qu’elle n’a que 14 ans), et des crochets musicaux… Arrivée en Calédonie, elle intègre un groupe de percus brésilien. « J’ai toujours chanté, mais je n’avais jamais pris de cours », confie-t-elle. Jusqu’au jour où ses amies lui offrent en cadeau d’anniversaire un stage de chant. Et c’est parti ! La rencontre avec Daniel, l’écriture… Et cet album qu’on écoute avec délectation. Il est vrai qu’Aure a tenu à faire les choses « bien ». « Nous avons enregistré la batterie aux ÉtatsUnis pour avoir un son plus sec et le tout a été remasterisé à New York. Nous sommes vraiment contents du résultat. C’est épuré avec ces couleurs qui font ressortir les personnalités de chacun. » À découvrir absolument. Prix public : 1 490 francs. © Victor Raison À GROSSES FESSES, GROS QI C’est une étude dont on a déjà parlé, mais elle revient sur le tapis au travers de nouveaux chiffres. En effet l’Institut français du textile et de l’habillement vient de publier les nouveaux chiffres de son étude sur les mensurations de la population française. Celles-ci n'avaient pas été mises à jour depuis les années 70 ! Le résultat est le suivant : en quarante ans, les femmes ont gagné deux centimètres et pris deux kilos, soit une stature de 1,62 m pour un poids de 62,4 kg. Mais on s’en fiche. Pourquoi ? Parce que les femmes à grosses fesses ont un QI plus élevé. Na ! Si, si, c’est prouvé par une étude menée par l’Université d’Oxford sur plus de 16 000 femmes : les femmes au postérieur le plus rebondi seraient à la fois en meilleure santé et plus intelligentes grâce aux Oméga 3 ! De plus, les enfants nés d’une mère aux hanches et aux fesses généreuses seraient plus intelligents que ceux nés d’une femme plus mince. Une différence davantage liée à la position de la graisse dans le corps, comme l'explique le professeur Konstantinos Manolopoulos qui dirige cette étude : « Les femmes avec plus de gras dans les fesses ont des taux de cholestérol et de glucose plus faibles. » Mais il est où le rapport entre les graisses et le QI ? Tout simplement parce que toutes les graisses ne se valent pas et celles contenues dans les fesses ont tendance à stocker plus d’Oméga 3... Bon, il y a toujours des exceptions pour confirmer la règle. On pourrait mesurer le QI de Kim Kardashian par exemple… SURDIPLÔMÉES EN QUÊTE D’EMPLOI… L’IDC NC (INSTITUT POUR LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES EN NOUVELLE-CALÉDONIE) A DRESSÉ UN BILAN DE LA PLACE DES FEMMES DANS LES DOMAINES DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION. DIGEST.

CASTING POUR L’ÉLECTION DE MISS NOUVELLECALÉDONIE 2015 Le comité organisateur de l’élection de Miss Nouvelle-Calédonie 2015 débute la sélection pour l’élection de l’ambassadrice de la Nouvelle-Calédonie qui se déroulera le 22 août prochain. Le comité sillonne depuis début avril la Nouvelle-Calédonie pour aller à la rencontre de toutes celles qui souhaitent se présenter à l’élection et permettre ainsi à toutes les jeunes Calédoniennes, où qu’elles résident, de prendre part à l’événement. À la plage, au supermarché, sur les réseaux sociaux, en soirée, de Plum à Poum, n’importe quelle jeune fille répondant aux critères peut être abordée par le comité. Au-delà du recrutement « terrain », le comité organise deux castings à Nouméa, afin d’opérer une première sélection. Un premier casting le 25 avril, de 9 h à 12 h, à l’occasion d’ « Une star en kiosque avec Mondy Laigle » au centre-ville de Nouméa et un deuxième casting le 30 mai, de 17 h à 20 h, lors de l’ « apéro sunset » à l’Endroit, Baie-des-Citrons. Le comité ne prendra en compte que les critères de sélection Miss France. Il faut mesurer 1,70 m minimum, être de nationalité française, souhaiter représenter la Nouvelle-Calédonie, ne pas avoir d’enfant et être âgée entre 18 et 24 ans au 1er novembre 2015 pour pouvoir se présenter. Les candidates retenues lors de ces deux castings participeront au grand casting, prévu le 6 juin au Nouvata Parc Hotel. Les candidates qui seront sélectionnées lors de ce grand casting pourront participer à la prochaine élection Miss Nouvelle-Calédonie 2015. Quelle est la genèse de cette formation ? Ralf Clasen : Je fais beaucoup de formations en prise de parole. Le but est de parler librement, de s’assumer. J’ai remarqué durant ces formations qu’il existe un grand décalage entre les personnes qui s’assument et ont confiance en elles et donc produisent un message clair. Et celles, essentiellement des femmes, qui doivent d’abord gagner en confiance avant d’être capables de communiquer. Je suis tombé par hasard sur des formations sur le leadership qui s’adressent aux femmes confrontées au fameux problème du plafond de verre*. En France, en Allemagne et surtout aux États-Unis, il existe des formations comportementales pour les femmes pour justement passer au-dessus de cet obstacle et évoluer dans sa carrière. Alors, en quoi consiste-t-elle ? R. C. : La formation n’est pas orientée sur des questions sociétales, politiques ou d’équité. Elle s’adresse aux femmes qui veulent évoluer dans leur carrière et qui ont du mal à avancer sans comprendre pourquoi. Qu’est-ce que je peux changer dans ma communication pour avancer dans ma carrière ? Voilà la question à se poser, et il faut comprendre que ce n’est pas une question de compétence. Cécile Lagabrielle : Ralf, qui fait des formations auprès de femmes depuis longtemps, a fait ce constat : elles n’osent pas. Un homme incompétent va « y aller », une femme ne pense pas qu’elle est compétente ! Nous aidons les femmes à rester profondément des femmes en sachant utiliser les moyens de pouvoir des hommes sans s’y perdre, en sachant comment ça fonctionne et comment les utiliser. Mais on n’est pas dans la revendication féministe ! À notre niveau, on ne se bat pas contre les structures, mais on aide les humains à être plus en relation, moins dans le conflit. Et une manière pour les femmes d’être moins dans le conflit, c’est de comprendre comment fonctionnent les hommes. Notre optique est de faciliter les relations entre les hommes et les femmes. On n’est pas dans le conflit. Concrètement, comment se déroulent les deux jours de formation ? R. C. : J’ai un objectif, comment y parvenir ? Quels sont les outils à ma disposition ? Il y a peu de théorie et beaucoup d’exercices. Nous travaillons avec un comédien pour des jeux de rôles. Les interventions sont filmées pour que les participantes voient l’image qu’elles renvoient. Souvent, on n’est pas conscient de cette image. Nous avons également axé la formation sur la communication non verbale. La parole vient en concurrence avec le non-verbal quand les deux ne correspondent pas, s’il y a un décalage. Voyez, par exemple, l’occupation de l’espace. Elle est très différente chez les hommes et chez les femmes. C’est une première ? C. L. : C’est effectivement une grande première. On entend que les femmes sont en souffrance parce qu’elles n’osent pas, parce que les hommes prennent la place… Elles peuvent apporter quelque chose à l’entreprise en restant des femmes et en se positionnant d’égal à égal avec des hommes qui ne fonctionnent pas comme elles. C’est une formation qui cible principalement des femmes qui occupent des postes à responsabilité ou qui ont un projet. R. C. : Il y a un besoin, clairement. Le jeu de pouvoir est concurrentiel. On n’est pas dans le gagnant-gagnant mais clairement dans le gagnant-perdant. Je vais être chef et toi, non ! n (*) Le plafond de verre est une expression américaine désignant initialement les « freins invisibles » à la promotion des femmes dans les structures hiérarchiques. Ce plafond de verre constitue une barrière d'autant plus forte qu'elle n'est ni visible ni clairement identifiée. L'expression s'est étendue aux minorités visibles dont on constate que les carrières rencontrent les mêmes freins. CRDC CONSULTANTS PROPOSE CETTE ANNÉE UNE TOUTE NOUVELLE FORMATION QUI S’ADRESSE PRINCIPALEMENT AUX FEMMES. L’IDÉE ? HOMMES ET FEMMES NE PARLENT PAS LE MÊME LANGAGE, MÊME (ET SURTOUT ?) DANS LE MONDE DU TRAVAIL. IL FAUT DONC, MESDAMES, APPRENDRE À PARLER « L’HOMME ». COMMENT FONCTIONNENT LES HOMMES ? CÉCILE LAGABRIELLE ET RALF CLASEN, FORMATEURS CHEZ CRDC CONSULTANTS INTERVIEW • La formation Communication et jeux de pouvoir se déroulera les mercredi 6 et jeudi 7 juillet de 8 h à 16 h. Renseignements : 83 63 38 ou 78 83 83 ou cecile.lagabrielle@crdc-consultants.nc • Un livre à lire : La fin des hommes (et l’ascension des femmes) de la journaliste américaine Hanna Rosin. 6 ACTUS

8 BUZ ZZZZ Z LA FAMILLE « FOLDINGUE » C’est la photo qui a fait le buzz sur la Toile. Ah bon, pourquoi ? Tout simplement parce que les internautes n’arrivent pas à se mettre d’accord sur un sujet essentiel : la couleur de la robe. Est-elle bleu et noir ou blanc et or ? En une nuit, plus d’un million d’internautes ont essayé de répondre objectivement, scientifiquement, rationnellement à cette question. Tout est parti d’une photo postée sur Tumblr avec ce commentaire : « Au secours, aidez-moi ! Cette robe est-elle blanc et or ou noir et bleu ? Mes amis et moi n’arrivons pas à nous mettre d’accord et ça nous fait très peur ! » La photo s’est ensuite retrouvée sur le site Buzzfeed, qui a récupéré l’affaire en proposant un quiz à ses lecteurs. En quelques heures, plus d’un million de personnes ont donc répondu à cette question... primordiale. À 74 %, elles déclarent la voir blanc et or. Les 26 % restants sont formels : la robe est noir et bleu. Même les stars n’ont pas hésité à se pencher sur la question et à donner leur avis, de Kim Kardashian à Blake Lively, en passant par Ariana Grande et Lady Gaga. Du coup, nous avons fait le test à la rédac. Réponses quasi unanimes (à une exception près) : blanc et or ! J’ai été la seule à la voir bleue, bleue et bleue ! Allez comprendre… Question d’optique il paraît. On pourrait peut-être proposer « bleuche » comme couleur. Vous savez, comme dans la pub pour une marque de voitures avec l’acheteur qui n’arrive pas à se décider sur la couleur de son prochain véhicule : bleu ou rouge ? Eh bien ce sera : « Blouge ». Mais il y a une suite à cette histoire. Profitant de la notoriété de la robe, l’antenne sud-africaine de l’Armée du salut a décidé de l’utiliser dans une campagne contre les violences domestiques : « Pourquoi est-il si difficile de voir les bleus ? », interroge cette pub, postée sur Twitter. « La seule illusion serait de penser que c’était son choix. Une femme sur six est victime de violences. Stop à la violence domestique contre les femmes », peut-on encore y lire, à côté d’une jeune femme vêtue d’une robe blanc et or et couverte de bleus. LE BONHEUR S’AFFICHE À NOUMÉA ! Romain et Louise, de la boutique Juliette au Plexus, n’en finissent plus de bouger les codes du commerce et de la publicité. Pendant toute l’année 2015, ils sponsorisent un panneau d’affichage pour permettre à leurs clients de partager leurs plus grands moments. De l’amour, de la joie et du plaisir en très grand format ! Chaque campagne d’affichage dure un mois. Juliette accompagne ses clients pour réaliser le visuel et offre tous les frais d’impression et d’affichage. Une idée qu’on adore ! N’hésitez pas à contacter Romain et Louise (26 18 99) pour profiter de cette idée originale. LA ROBE BLEUCHE John Wilhelm est un papa surprenant ! La semaine, il est informaticien dans une université en Suisse et dès qu’il peut, il s’adonne à ses passions : la photographie et l’art numérique. Sa petite famille : sa compagne Judith et leurs trois filles, Lou (6 ans), Mila (3 ans) et Yuna (6 mois) sont ses premières inspirations. Grâce à Photoshop, il s’amuse à les insérer dans des situations plus que surprenantes ! Une série de photos qui donnent la pêche ! On adore !

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11 La chanteuse américaine continue à étendre son empire. Après la musique, le cinéma et les parfums, Jennifer Lopez se lance dans les bijoux. Une collection de bracelets à breloques avec Endless Jewelry. La marque de bijoux danoise, de plus en plus présente sur la scène mondiale, a en effet passé un partenariat avec Jennifer Lopez afin de commercialiser plusieurs collections. Si la ligne est disponible depuis fin septembre dans les magasins européens de la marque, elle fait également son chemin aux États-Unis, où elle commence à s’étendre. « Ma collection exclusive avec Endless Jewelry représente une attitude à la fois décontractée et élégante, a expliqué Jennifer Lopez. Elle a pour but de laisser chaque femme exprimer sa personnalité à travers ses bijoux. Cette collection permettra aux femmes de mettre en valeur ce qu’elles ont d’unique et de plus beau. » Le P-DG de la marque, Jesper Nielsen, a également fait part de son enthousiasme : « Endless Jewelry, c’est la décontraction, l’optimisme, les couleurs et être soi-même. Nous proposons aux femmes une façon de personnaliser leurs choix de bijoux en les laissant mélanger les modèles, afin de sortir du lot. Le style et le charisme extraordinaires de Jennifer Lopez représentent parfaitement la collection. Nous sommes fiers et enchantés d’être dans cette relation à long terme avec elle. » Joy Villa. Ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose. Cela dit, la demoiselle est assez connue aux États-Unis, notamment pour son interprétation de Cold Wind, le morceau qui l’a révélée. Invitée à se produire aux Grammy Awards, la belle a véritablement marqué les esprits en débarquant dans une “robe” style filet de pêche ou de chantier. Le but de la manœuvre ? Faire le buzz, bien évidemment ! Vu l’émoi que sa tenue a créé, cela semble en tous les cas en grande partie réussi... Heureusement, celle qui est également mannequin à ses heures perdues s’était équipée d’une culotte et d’un cache-tétons... Pour la petite histoire, notons que ladite robe a été créée par André Soriana à base d’éléments recyclés. À l’heure où Jean-Paul Gaultier est exposé au Grand Palais de Paris (jusqu’au 3 août), son homologue Karl Lagerfeld fait l’objet d’une rétrospective à la Bundeskunsthalle de Bonn. Du 28 mars au 15 septembre, le célèbre créateur allemand sera à l’honneur avec Karl Lagerfeld : Modemethode, exposition présentée comme la plus grande rétrospective de son immense carrière. C’est sa plus fidèle collaboratrice Amanda Harlech qui a été chargée de jouer les commissaires d’exposition. Collections, photos, livres, anecdotes… Si vous voulez en savoir plus sur le Kaiser de la mode, personnage aussi charismatique que mystérieux, ça se passe là-bas. JENNIFER LOPEZ LANCE SA COLLECTION DE BIJOUX AVEC ENDLESS JEWELRY ATTENTION, TRAVAUX ! PEOPLE p e n e “ c F V p q à é c d p e n e “ c F V p q à é c S KARL LAGERFELD À BONN il nous le faut ! Placé sur votre plan de travail, toujours à portée de main, St Marc Touch Top vous aide dans le nettoyage quotidien, pour une maison toujours fraîche et propre. Avec St Marc Touch Top, le nettoyage devient facile : plus besoin de doser, plus besoin de rincer ! PUB

13 PEOPLE Chantelle Winnie a réalisé son rêve. Atteinte de vitiligo, une dépigmentation de la peau, depuis l’âge de quatre ans, la jeune top-modèle canadienne a réussi à s’imposer dans un univers souvent décrié pour son uniformité. « Je pourrais m’appeler la porte-parole du bonheur », confie à l’AFP celle qui est devenue l’égérie de la marque barcelonaise Desigual. Aujourd’hui âgée de vingt ans, Chantelle avoue avoir enduré moqueries et rejet pendant des années, avant d’atteindre son rêve de devenir mannequin international. « Mais le chemin n’a pas toujours été facile », reconnaît-elle. Positive, la jeune fille assure : « Même les top models maintenant ont beaucoup de personnalité et j’ai l’impression que c’est ce que veulent les gens, quelqu’un auquel ils puissent s’identifier, une vraie personne. J’ai l’impression que le secteur (de la mode, NDLR) est vraiment en train de s’ouvrir, d’élargir sa vision. » Et pour les jeunes filles qui doutent parfois d’elles-mêmes, elle a un message : « Concentrez-vous sur l’opinion que vous avez de vous-même et non sur l’opinion qu’ont les autres. » Le baiser inédit entre deux lycéennes lors d’un épisode d’une série télévisée très regardée en Corée du Sud soulève la polémique dans ce pays aux racines très conservatrices mais dont les mœurs évoluent rapidement. L’Autorité de régulation de l’audiovisuel et de l’Internet a déclaré avoir reçu de nombreuses plaintes suite à cette scène. L’épisode en question fait partie de la série intitulée Les enquêtrices du lycée pour filles de Seonam. Jamais jusqu’alors, deux femmes ne s’étaient embrassées sur la bouche sur le petit écran sud-coréen. L’homosexualité n’y est pas illégale, mais elle est encore très mal acceptée dans la société. Rares sont les personnalités à évoquer publiquement leur homosexualité. Très prolifique, la production sud-coréenne de séries télévisées, un poste très important des exportations culturelles du pays, regorge de feuilletons tragi-comiques, où conflits de générations et scènes de la vie familiale dominent selon des scénarios quasi identiques. Au cours des dernières années, en particulier sur les chaînes câblées, des productions se sont toutefois risquées sur des sujets de société plus sensibles, comme les grossesses d’adolescentes ou l’homosexualité. La série Tue-moi, Guéris-moi a montré par exemple une scène de baiser entre deux acteurs masculins sans susciter les remous provoqués par les “Enquêtrices”. Les réseaux sociaux ont largement salué cette initiative. « Enfin, Alléluia », s’est ainsi écrié un internaute. Cette controverse survient au lendemain de l’abolition, par la Cour constitutionnelle, d’une loi sur l’adultère qui faisait des relations extra-conjugales un délit passible de prison depuis plus de soixante ans. POSITIVE ATTITUDE ALLELUIA ! il nous le faut ! Sac Texier Bolide Sac seau en cuir de veau, disponible au Bagage Calédonien, la maroquinerie de l’As de trèfle. 84 500 F. PUB

14 DOSSIER PIQUÉE AU VIF MÉDECINE ESTHÉTIQUE LA TOXINE BOTULIQUE (BOTOX) Méthode préconisée pour les rides musculaires situées sur le haut du visage, elle neutralise les contractions responsables des rides d’expression, comme les fameuses rides du lion, et bloque ainsi la connexion entre les conductions nerveuses et le muscle, préservant le naturel et ne figeant pas l’expression. On peut l’associer à l’acide hyaluronique pour les rides anciennes et marquées. Le traitement s’étale sur une ou deux séances. La séance d’injection commence par un diagnostic musculaire. Chaque groupe de muscles est étudié séparément, aucun plan d’injections universel, chaque patient est particulier. Faire le point après deux à trois semaines permet éventuellement de corriger quelques asymétries potentielles. Les injections sont peu douloureuses et ne nécessitent pas d’anesthésie, cependant l’application d’une pommade anesthésique améliore le confort du patient. Complications éventuelles : la peau peut présenter un érythème passager. TARIFS MOYENS Front complet (front, pattes d’oie) 48 000 F. Rides du lion (zone intersourcillière) 35 000 F. Rides de la patte d’oie (plissé des yeux) 35 000 F. PLUS BELLE, PLUS JEUNE, PLUS LONGTEMPS. UN RÊVE PARTAGÉ PAR BEAUCOUP. ET MÊME LORSQU’ON VOIT LES DÉGÂTS PROVOQUÉS PAR DES LIFTINGS RATÉS OU DES PIQUOUSES « SURVITAMINÉES », NOTAMMENT CHEZ NOS AMIES LES STARS, ON FINIT QUAND MÊME PAR CRAQUER… HEUREUSEMENT, LA TENDANCE ACTUELLE EST LARGEMENT AUX MÉTHODES MOINS INVASIVES QUE LES LIFTINGS ET AUTRES INTERVENTIONS TRÈS LOURDES. EH OUI MESDAMES, LE « SOFT » EST DANS LA PLACE ! TOUR D’HORIZON NON EXHAUSTIF DES TECHNIQUES DE MÉDECINE ESTHÉTIQUE À NOTRE DISPOSITION POUR RESTER JEUNE ET FRAÎCHE JUSQU’AU BOUT DE LA VIE. OU PRESQUE…

15 DOSSIER L’ACIDE HYALURONIQUE L’acide hyaluronique est un élément essentiel de la substance fondamentale de la peau. Il attire l’eau et contribue ainsi à l’hydratation cutanée. Il est utilisé comme implant de comblement parfaitement toléré et résorbable, dans le traitement des rides du visage et du cou.
Aucun test n’est nécessaire, ce n’est pas une substance allergisante. Divers produits sont proposés aujourd’hui, à des concentrations variables et permettent aussi bien le remodelage des volumes du visage que le lissage des rides fines. Une aiguille très fine permet l’effacement immédiat des rides, sillons et dépressions, sans sur-correction. Une séance complémentaire peut être nécessaire au bout de trois à quatre semaines. Il est bon de renouveler l’injection de comblement tous les six à douze mois, parfois moins dans les premières séances. Inconvénients, complications : de petites rougeurs et des gonflements peuvent se voir et persister de quelques heures à quelques jours après l’injection. L’acide hyaluronique se résorbe plus ou moins vite et nécessite des séances régulières mais sécurisantes et de plus en plus espacées. TARIFS MOYENS En moyenne 1 à 2 seringues selon la profondeur des rides et des sillons. La seringue : 35 000 F. LES INJECTIONS DE RADIESSE Une peau jeune et saine contient du collagène qui lui confère son volume, son élasticité et sa fermeté. Le processus de vieillissement entraîne une diminution du collagène naturel et par conséquent, des volumes du visage. Cette perte d’élasticité et de volume engendre la formation de rides et de sillons et un relâchement de la peau qui prive le visage de son éclat. Radiesse est une formule unique qui stimule la collagénèse, la production de nouveau collagène, entraînant ainsi une augmentation des volumes et une correction des rides paraissant naturelle, persistant un an ou plus chez un grand nombre de patients. Les résultats sont visibles immédiatement et durables. « Avec le Radiesse, nous aurons une peau plus « résistante » qui tombera moins, confirme le médecin. On peut créer un peu de volume également. C’est efficace pour tout ce qui est problème de tension. » TARIFS MOYENS Seringue de 0,8 ml 35 000 F. Seringue de 1,5 ml 45 000 F.

LA MÉSOTHÉRAPIE La mésothérapie est un traitement médical consistant à administrer des médicaments ou cocktails de vitamines, personnalisés suivant les patients, par micro-injection dans la peau. La mésothérapie s’applique principalement dans le cadre du vieillissement cutané et, plus précisément, dans le cadre du photo-vieillissement. La mésothérapie s’applique également pour le traitement corporel dans le cadre des amincissements, de la fermeté de la peau, de la stimulation de la circulation sanguine et lymphatique. On utilise un cocktail spécifique de produits, déterminé et approprié suivant les zones à traiter et les indications. Les zones d’injection : > visage, cou, décolleté ; > ventre, hanches, fesses, cuisses, genoux. Actions pour le visage : > donner un coup d’éclat aux peaux fatiguées et dévitalisées ; > réparer les dommages causés par les excès d’exposition solaire ; les intempéries, la pollution, la maladie, le tabac, le stress ; > régulariser les peaux grasses, hyperséborrhéiques et à la tendance acnéique ; > réhydrater les peaux sèches déshydratées ; > améliorer la qualité et la vitesse de circulation après traumatisme, brûlures, chirurgie, laser ; > acide hyaluronique pour réhydrater la peau si nécessaire. Actions pour le corps : > améliorer les vergetures ; > effet amincissant ; > effet anti-stase et anti-œdème ; > effet stimulant sur la microcirculation ; > effet restructurant du tissu conjonctif. Le traitement Le protocole habituel pour le visage : il faut compter 3 à 4 séances d’une trentaine de minutes, tous les quinze jours puis tous les mois en traitement principal. Ensuite, 2 à 3 séances tous les trois, six ou douze mois pour une cure d’entretien. Tout dépend de votre peau. Le protocole habituel pour le corps consiste à proposer une séance par semaine, la durée du traitement, selon les zones à traiter, est fixée en accord avec le patient. Ces deux méthodes sont quasiment indolores et se pratiquent sans anesthésie. LE DERMAPEN OU MICRONEEDLING (REMPLACE LE MÉSOLIFT) Le dermapen est un traitement esthétique assez efficace dès la première séance pour le rajeunissement du visage. La technique du “micro-needling” ou micro-ponctions est bien connue pour sa double stimulation : biophysique et chimique. Cette technique consiste à créer de multiples micro-perforations dans la peau, créant des canaux allant jusqu’au derme. Cela permet la stimulation des fibroblastes pour une activation naturelle de la synthèse des fibres de collagène et d’élastine. On observe ainsi une régénération cellulaire naturelle accélérée. Grâce aux micro-canaux créés, la peau absorbe les principes actifs (cocktails vitaminés, acide hyaluronique, PRP, etc.) qui pénètrent en profondeur. Les micro-aiguilles dont la profondeur de pénétration est adaptée selon le soin et la peau de chaque patient pénètrent le derme en réalisant jusqu’à 1 000 piqûres par seconde. L’augmentation de nouvelles fibres peut atteindre 1 000 % en une procédure. Indications : rides et ridules
, relâchement cutané
, vergetures
, pores dilatés
, cicatrices d’acné et chirurgicales, taches, alopécie
, cellulite. Suites : le visage est rose ou rouge pendant 12 et 24 heures. Le lendemain, on peut se rendre au travail avec un maquillage léger (utiliser un produit solaire avec un SPF 30). Aucune douleur postopératoire. Aucun effet secondaire rapporté. TARIFS MOYENS : 20 000 F la séance. Quatre séances à deux semaines d’intervalle. L’ULTHÉRAPIE L’ulthérapie est un traitement à ultrasons qui resserre et retend la peau du visage sans bistouri. L’appareil émet une chaleur focalisée afin de relancer et de stimuler la production de collagène. Trois mois après, les paupières et le cou sont défroissés. Le visage est repassé sans être gonflé. Déjà disponible aux États-Unis et au Canada, il est attendu en France ! « C’est assez efficace pour ce qui est tension, mais l’effet est subtil… », commente le praticien. 16 DOSSIER LE LIFTING NATUREL Préserver la personnalité, changer sans transformer, c’est le dernier credo des chirurgiens qui font dorénavant des liftings qui respectent la cartographie originelle du visage. Le chirurgien pratique une incision ultrafine en partant du haut des oreilles, derrière le lobe supérieur, puis remet en tension les tissus graisseux et fibreux et le plan musculaire en suivant un sens vertical, jusqu’aux régions temporales. L’opération est souvent associée à une lipostructure (réinjection de graisse prélevée sur le corps de la patiente), à des injections de toxine botulique ou d’acide hyaluronique qui redonnent du volume partout où le visage s’est creusé – au niveau des tempes, des joues et du menton. Mais impossible d’échapper aux risques d’ecchymoses et d’œdème pendant quelques jours. Il faut attendre une dizaine de jours pour voir le résultat final. Enfin, une nouvelle technique de lifting vient d’apparaître et elle fait fureur : on ne tire plus la peau vers l’arrière du visage, ce qui écrase les traits, mais vers le dessus pour remettre en place les amas graisseux et retrouver les volumes de la jeunesse. En option : du lipofilling (injection de graisse) de surface qui améliore la texture et la luminosité de la peau.

LES PEELINGS Le peeling est une technique de médecine esthétique destinée à régénérer la peau du visage pour lui donner un coup d’éclat. On provoque une élimination (desquamation) des cellules mortes de l’épiderme. La réaction naturelle de l’organisme est de lancer immédiatement la fabrication d’une “nouvelle peau” pour remplacer celle qui a été “agressée”. Quelques jours ou semaines après un peeling, on a donc fait “peau neuve” et on paraît plus jeune. Généralement il faut plusieurs séances pour obtenir un bon résultat. Il existe différents types de peeling, du plus superficiel au plus profond (le choix dépend de plusieurs critères, notamment du problème à traiter, du phototype de la patiente, de sa disponibilité, du résultat souhaité). • Peeling superficiel : application de produit (type acides de fruits). Souvent pratiqué car de réputation facile mais sujet à complications de type brûlures et cicatrices dans des mains peu expérimentées. • Peeling moyen : application de produit (type TCA- acide trichloracétique). Uniquement réalisé par un médecin. Desquamation proportionnelle à la concentration du produit. • Peeling profond: application de produit (type Phénol) uniquement réalisée en cabinet médical ou clinique. Les indications du peeling sont multiples, il permet de traiter les taches, l’acné, le vieillissement (ridules)… « Ça marche très bien pour les taches, les peaux grasses, l’acné, confirme le docteur Pujalté. Un peu moins bien pour la tension. » Le résultat recherché est une peau lisse et saine, plus tonique, d’apparence rajeunie, au grain resserré et à la pigmentation homogène. Le peeling améliore les peaux grasses à pores dilatés, les petites cicatrices superficielles, le mélasma (masque de grossesse), les lentigos, les kératoses. Attention ! La réalisation d’un peeling nécessite des compétences spécifiques et beaucoup de rigueur, afin d’obtenir des résultats performants, tout en limitant les risques de complications. TARIFS MOYENS Peelings moyen du visage en quatre séances : la séance 15 000 F à raison d’une par semaine soit 60 000 F au total. Autres peelings (mains, avant-bras) selon indications et profondeur. Peeling thérapeutique pour acné juvénile : 10 000 F. LES INJECTIONS DE SÉRUM PLAQUETTAIRE Cette technique permet d’améliorer la vitalité des tissus et de les réparer. Sa particularité est qu’elle utilise un produit autologue (provenant du patient lui-même). Il suffit d’un prélèvement sanguin (comme au laboratoire), suivi d’une centrifugation de cinq minutes. Les extraits sont prêts à être injectés. La séance dure de 30 à 45 minutes. Les facteurs de croissance libérés par les plaquettes agissent en stimulant la multiplication des fibroblastes et la fabrication du collagène. Il y a trois indications principales : • La revitalisation cutanée : les facteurs de croissance vont stimuler la microcirculation et la fabrication du collagène. La peau devient plus douce, plus tonique. Le teint est plus rosé, plus vivant. • Les cernes : c’est assurément une indication phare. Le produit injecté a la couleur du plasma et sa consistance est très fluide. Le résultat est régulièrement spectaculaire et naturel. Les rides : une fois sous la peau, le PRP (plasma riche en plaquettes) prend un aspect gélatineux. Une trame de fibrine se crée qui sera colonisée par les cellules environnantes. Ainsi, il recréera du tissu vivant là où il est injecté. À la différence des gels d’acide hyaluronique (qui déclenchent une cicatrisation sur corps étranger), le tissu restera souple dans le temps. Problème Depuis fin 2013, bien qu’en l’absence d’effets indésirables répertoriés avec cette technique, l’injection de plaquettes autologues est interdite en France par la Direction générale de la santé, en vertu de l’article L.1241-1 du Code de la Santé Publique, rappelant que le prélèvement des tissus, cellules, produits du corps humain et leur dérivés ne peuvent être effectués que dans un but thérapeutique ou scientifique. LA MICRODERMABRASION Les premières couches de peau sont constituées de l’épiderme et d’une couche de cellules mortes qui ont un rôle de protection contre les agressions extérieures. Ces cellules sont graduellement renouvelées. Cependant, avec le vieillissement, ces cellules s’accumulent et se compactent, causant des imperfections visibles interférant aussi avec la fonction des cellules basales, responsables de la régénérescence continuelle de la peau. Si on leur laisse croire qu’il existe une épaisseur cellulaire suffisante, ces mêmes cellules cessent la production de nouvelles cellules. L’élimination des cellules mortes redémarre donc ce phénomène de renouvellement, en plus d’améliorer l’apparence de la surface cutanée. La microdermabrasion consiste à projeter sur la peau un jet de microcristaux à l’aide d’une pièce à main qui, au centre, projette lesdits cristaux et, en périphérie, les aspire conjointement aux débris cutanés. Le principe s’apparente aux jets de sable qui nettoient la façade d’un édifice. Après une microdermabrasion, la peau est plus douce, lisse et uniforme. On constate, avec des séances répétées, que les fines ridules sont aplanies et les défauts de surface, atténués, les pores de la peau resserrés, car elle dégage l’accumulation de sébum (huile) et aide à éliminer les points noirs. Elle unifie le teint, illumine la peau et la rend plus éclatante. Vous observerez que votre maquillage s’applique impeccablement, avec douceur et uniformité. La microdermabrasion est souvent utilisée comme complément, voire comme un « potentialiseur » au radiophotorajeunissement. En éliminant les débris cellulaires et en uniformisant la couche tissulaire, la microdermabrasion permet une pénétration plus uniforme de l’énergie lumineuse. « C’est une technique douce qui fonctionne bien avec peu d’effets secondaires. » TARIF MOYEN 15 000 F la séance. Comptez trois à quatre séances. 18 DOSSIER

LE FRAXEL ET LES LASERS FRAXELLISÉS La dermabrasion au laser Fraxel agit sur les ridules et offre un résultat remarquable sur les cicatrices d’acné et les taches pigmentaires, brunes, qui brouillent le teint. « Le Fraxel est un laser qui envoie des rayons en profondeur pour densifier la peau. C’est une technique qui fonctionne bien, mais qui présente deux inconvénients : elle nécessite de nombreuses séances et c’est assez douloureux, avertit le spécialiste. Ce n’est pas une dermabrasion. Ces lasers créent des puits microscopiques de chauffage qui vont de la simple stimulation collagénique avec léger érythème pour traiter le grain de peau à une coagulation interne véritable, une brûlure, pour traiter les cicatrices et les ridules (érythème persistant plusieurs jours). Une anesthésie locale par crème améliore la tolérance. » LE THERMAGE Le thermage repose sur le principe d’un système d’ondes, la radiofréquence, qui permet un effet thermique dans le derme. Cette stimulation thermique agit sur les cellules du collagène (les fibroblastes), qui sont stimulés et vont produire, dans les mois qui suivent la séance, un nouveau collagène. Celui-ci induit une densification du derme et une meilleure tenue. LA CARBOXYTHÉRAPIE La carboxythérapie (ou carbothérapie) est une injection sous la peau de Co2 médical stérile, grâce à une très fine aiguille. Extrêmement soluble, ce gaz se diffuse très facilement dans les tissus cutanés avec des effets favorables. Il améliore et augmente le débit sanguin et apporte une meilleure oxygénation. Cet afflux d’oxygène lutte contre le vieillissement de la peau, la revitalise et la réhydrate, mais surtout stimule les fibroblastes, qui augmentent leur production de collagène et de fibres élastiques. Collagène et élastine mieux fabriqués et de meilleure qualité améliorent la texture, la souplesse et l’élasticité de la peau. « Une technique simple et pas chère qui fonctionne très bien pour les cernes. » LES PIQÛRES DE DÉOXYCHOLATE Le déoxycholate permet de briser la membrane des adipocytes. Les graisses qui viennent d’être libérées seraient absorbées par l’organisme. En effet, elles vont directement jusqu’au foie, à l’endroit idéal pour leur destruction. Problème : « Ça a été autorisé puis interdit, nous rappelle le docteur Pujalté. Ça devrait être de nouveau autorisé prochainement. Ce sont des piqûres qui détruisent les graisses. C’est efficace, mais il y a eu beaucoup d’effets secondaires d’où l’interdiction. Quand ce sera de nouveau autorisé, ce sera intéressant pour des amas localisés car c’est un destructeur rapide. » LES FILS TENSEURS Les fils tenseurs, dont la technique est récente, offrent une résistance au relâchement de la peau et lui permettent de retrouver la fermeté. La technique des fils tenseurs donne un effet lifté immédiat au visage. Il existe plusieurs types de fils tenseurs : fils d´or (très apprécié par les stars), fils crantés en polypropylène incolores non résorbables ou, fils crantés résorbables. Ils mesurent de 0,3 à 0,5 mm de diamètre et de 8 à 20 cm de longueur. Les fils crantés comportent de multiples aspérités et « s’accrochent » sous la peau. Les fils résorbables disparaissent d’en dessous la peau en quelques semaines après avoir joué leur rôle : « forcer la peau à se retendre ». La technique des fils tenseurs permet de redessiner l’ovale du visage, les sourcils et les pommettes tout en supprimant les bajoues. Au niveau des rides, elle permet d’atténuer les sillons naso-géniens et d’estomper les rides dites de pattes d’oie. Avant la pose des fils tenseurs, le praticien dessine d’abord des lignes de tension cutanée sur le patient en position verticale. Puis, sous anesthésie locale et sans aucune hospitalisation, il introduit avec une aiguille, qui ne laissera aucune cicatrice, un fil tenseur qui forcera la peau à se rétracter selon des directions très précises. Le fil tenseur est ensuite coupé aux deux extrémités et ces dernières s’enfouiront sous la peau. Ce lifting aux fils tenseurs se réalise en moins de deux heures. PHOTORAJEUNISSEMENT Le laser de photorajeunissement cutané est un faisceau de lumière monochromatique dont la cible est l’eau contenue dans les couches moyennes et profondes de la peau. Le faisceau de lumière est transformé en chaleur qui aboutit à une stimulation de la collagénèse et une régénération naturelle et progressive. Le traitement au laser gomme les signes de vieillissement cutané. On parle de « photorajeunissement » qui se traduit par un lissage de la peau : amélioration de l’aspect, de la texture, de la tonicité. Les pores sont serrerrés. Il offre un véritable « coup d’éclat ». Le traitement comporte une série d’impulsions qui s’accompagnent d’une sensation de picotement et de brûlure légère. Dans les minutes qui suivent le traitement, la peau de la région traitée devient rosée, les patients ont la sensation d’un coup de soleil pendant un à deux jours qui suivent la séance. Dans les quinze jours suivant la séance, le patient peut noter une légère desquamation de l’épiderme. L’application d’une crème apaisante, hydratante et réparatrice est prescrite pendant une semaine. Une protection solaire par écran total est indispensable au cours des douze semaines qui suivent la séance. Le protocole comporte 3 à 6 séances espacées d’un mois. L’ULTRASHAPE Grâce à la technique des ultrasons focalisés, la machine anticellulite UltraShape est censée éliminer les capitons incrustés et retendre la peau ! Les ultrasons créent une onde de choc fragilisant les parois des adipocytes pour libérer la masse grasse, sans toucher aux tissus avoisinants, nerfs et vaisseaux. Une fois vidée, la graisse se dirige vers le foie et les organes éliminateurs. Il semble que la théorie ne soit pas en accord avec les résultats réels. De plus, des effets indésirables existent et le prix des séances est très élevé (de 250 000 à 350 000 F). LA CRYOLIPOLYSE Voir l’interview du docteur Pujalté. TARIFS MOYENS Entre 35 000 et 45 000 F la séance. 20 DOSSIER Qui n’a jamais rêvé de se réveiller avec un bonnet en plus ? Le système Brava AFT, à utiliser chez soi, permet une augmentation mammaire ou un remodelage de la poitrine sans intervention lourde. Avant de se coucher, on se glisse dans une machine-gilet et le travail se fait tout seul pendant la nuit. Stimulés par une tension, les tissus peuvent croître même à l’âge adulte. C’est ce mécanisme naturel qu’active le dispositif d’aspiration Brava AFT. Résultats maxi pour douleurs mini et risque zéro ! LA MACHINE À GROSSIR LES SEINS

ARNAUD, 70 ANS Il y a deux ans, j’ai décidé de me faire opérer pour une blépharoplastie (chirurgie des paupières) et une réduction des poches sous les yeux. Je suis donc allé voir un médecin qui affiche un diplôme pour pratiquer la chirurgie esthétique. Il m’a proposé un devis qui s’élevait à 170 000 F environ. À l’arrivée, l’opération m’a coûté 360 000 F. Et c’était une catastrophe ! Les poches étaient toujours aussi marquées et mon œil droit tombait. Je suis donc retourné le voir. Pour justifier une seconde intervention qui soit remboursée (je ne voulais évidemment pas payer), il m’a enlevé un grain de beauté que j’avais au milieu du front. Résultat : une cicatrice longue de plusieurs centimètres. Et les poches étaient toujours là ! J’ai mis plus d’un an et demi à obtenir le remboursement de la première intervention après avoir porté plainte. Aujourd’hui, mon œil droit est à peu près normal. J’ai eu affaire à un incompétent. Dans le domaine de la chirurgie esthétique, mieux vaut bien se renseigner sur le praticien avant de se lancer… ÉMILIE, 28 ANS J’ai eu une chirurgie plastique de l’obésité en Métropole, puis une grossesse gémellaire. Du coup, ma peau était particulièrement distendue. Je ne me supportais plus. J’ai donc décidé de faire une abdominoplastie et une liposuccion. J’ai eu quatre rendez-vous au total avec le médecin qui m’a parfaitement expliqué le déroulement de l’intervention. Il m’a également demandé mes raisons pour désirer cette opération, si j’étais prête… Je me suis fait opérer en décembre 2014. Je suis restée trois heures sur la table puis quatre jours à l’hôpital. Tout s’est très bien passé. J’ai ensuite eu une gaine à porter durant un mois ainsi que des soins. J’ai revu quatre fois le médecin pour le suivi postopératoire. Tout a été parfait. Les cicatrices sont très belles et je suis ravie. Mais ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Moi, ça faisait un an que j’y réfléchissais. Aujourd’hui, je me sens une nouvelle femme. Et en avril, je vais me faire refaire la poitrine ! NATHALIE, 50 ANS Il y a six ans, je pesais 38 kilos et je n’arrivais pas à prendre du poids. J’avais les joues creuses, je me sentais mal dans ma peau. Je suis partie tout d’abord à Bali où je me suis fait faire des injections de Botox au niveau du front et des pattes d’oie. C’était très bien. Quelque temps après, j’ai fait, en Nouvelle-Calédonie, un comblement des lèvres et du sillon nasogénien avec de l’acide hyaluronique. Là aussi, le résultat a été très positif. Ce que j’ai apprécié, c’est qu’on voit les effets immédiatement. Et d’ailleurs, ces effets se sont vus durant presque deux ans. Tout le monde me disait que j’avais bonne mine. C’était très naturel. Quelque temps plus tard, j’ai fait une micro-dermabrasion et une séance de laser du visage pour enlever les taches. Seule contrainte : ne pas s’exposer au soleil durant cinq jours environ. Mais là aussi, les effets durent dans le temps ! Après ces différentes interventions, je me suis sentie bien mieux dans ma peau et mon moral a remonté. Je me sentais belle et ça m’a encouragée dans ma démarche de reprendre du poids. Depuis, je n’ai pas eu recours à la médecine esthétique. Je craignais d’être obligée d’y retourner chaque année mais pas du tout. VALÉRIE, 54 ANS Il y a deux ans, on m’a parlé du mésolift et j’ai eu envie d’essayer. J’étais un peu réticente mais l’idée de « gagner » quelques années me plaisait bien. La séance a été plutôt douloureuse et je sentais que le médecin insistait sur une partie du visage, sous mon œil gauche. Il m’a rassurée, mais je n’étais pas très à l’aise. Quand je me suis regardée dans le miroir, j’avais une poche sous l’œil mais le médecin m’a dit qu’elle se résorberait rapidement. Mais ça n’a pas du tout été le cas. Pendant plus de six mois, j’ai gardé cette poche de « liquide » sous l’œil. C’était très laid. J’étais tellement obnubilée par ça que je n’ai même pas vu les effets positifs de l’intervention. Je ne le referai jamais. Rappelez-nous la différence entre chirurgie esthétique et médecine esthétique… Les médecins peuvent inciser, réaliser des injections. Cela reste de la chirurgie cutanée. Nous ne faisons pas de lifting par exemple. Trente ans, quarante ans, cinquante ans… Un soin pour chaque âge ? Ça dépend bien sûr de la peau de chacun, si vous êtes fumeur, si vous allez beaucoup au soleil… Évidemment, nous ne proposerons pas les mêmes soins à 30 ans et à 40 ans. Si vous avez plutôt un problème de taches par exemple, un peeling est parfaitement adapté à 30 ans. À 40 ans, on commence le comblement avec l’acide hyaluronique. Une séance par an suffit. À 50 ans, on se préoccupera des pommettes… On propose des solutions à chaque « préoccupation ». Pour des problèmes de tension du visage, il y a l’ulthérapie, les lasers ou encore le microneedling Dermapen, les fils tenseurs résorbables et autres. Pour des taches, ce sera le peeling ou certains lasers, pour le comblement, on a l’acide hyaluronique et le Botox pour les rides musculaires… Mais grosso modo, on peut dire que la médecine esthétique a repoussé tout ce qui est chirurgie de vingt ans à peu près. Pour un lifting, on peut attendre 60 voire 70 ans. En tout cas, on ne le recommande que rarement au dessous de 55 ans, même si tout est relatif puisque ça dépend du capital de chacun. Vous proposez une nouvelle technique : la cryolipolyse. Vous pouvez nous en dire plus ? La cryolipolyse est commercialisée depuis septembre 2010 aux USA. C’est une technique de refroidissement des graisses de -2° à +4° environ. C’est un refroidissement localisé qui induit une destruction partielle des cellules graisseuses alors que certaines techniques réduisent le volume en gardant le même nombre de cellules graisseuses. On pourrait comparer la cryolipolyse à une sorte de liposuccion médicale. Le froid détruit certaines cellules sans attaquer les muscles et l’eau. Cette technique est indiquée pour des personnes qui souffrent de bourrelets localisés et qui ne cèdent pas à une hygiène alimentaire et physique « correcte ». Ces bourrelets sont typiquement localisés sur l’abdomen, la taille, les poignées d’amour, la culotte de cheval. Mais attention, précise le professionnel, la cryolipolyse n’est pas un traitement de l’obésité ou du surpoids. C’est une alternative ou un complément de la liposuccion. On constate 20 à 25 % de cellules graisseuses de moins au bout de quatre semaines à peu près. De plus, il y a très peu d’effets secondaires. Seuls quelques rares cas de brûlures de la peau ont été constatés, petites paresthésies cutanées transitoires (fourmillements). 22 DOSSIER QUESTIONS AU DR JEAN-MARC PUJALTÉ 3 TÉMOIGNAGES

surtout pas l’en priver, car il n’a pas encore les moyens intellectuels de comprendre pourquoi on l’en priverait, et le vivrait donc mal. La plupart des bébés délaissent d’eux-mêmes leur biberon au moment de cet « âge de l’autonomie ». Ce qui est important, c’est que la décision de lâcher le biberon vienne de lui. Mais s’il fait vraiment un « refus d’obstacle », vous pouvez trouver quelques astuces pour l’inciter à délaisser l’objet du désir. Vous pouvez tenter de le sevrer progressivement : éliminez les biberons à motifs et gardez les fonctionnels. Embarquez le petit bout au supermarché et proposez-lui de choisir un gobelet qui lui plaît. Jouez l’alternance biberon/gobelet, en l’incitant de plus en plus à boire au gobelet. L’essentiel est que la transition se fasse naturellement et sans cassure brutale. Et aux grands maux les grands moyens, s’il le faut, remplissez le biberon avec de l’eau et le gobelet avec du jus de fruits ou du lait… Discutez avec lui en mettant en évidence que les grands ne prennent pas de biberon. Eh oui, mon petit bonhomme ! Le fait de mettre des mots sur cette évidence l’aidera peut-être à passer le cap. Surtout s’il est en âge de rentrer à l’école. Certains parents utilisent une méthode plus « radicale » : le bibi, c’est fini ! Ça peut fonctionner. Mais vous devez vous attendre à quelques crises les premiers jours. Logiquement, les pleurs devraient s’arrêter au bout d’une semaine ou dix jours. Tenez bon ! Dans tous les cas, il est important de compenser la perte du bib. Et la bonne façon de compenser est la plus agréable du monde : donnez-lui des câlins, des bisous, de l’amour. Car soyez consciente que passé un certain âge, le biberon, surtout celui du soir, est avant tout un rituel important et rassurant pour nombre d’enfants voire de mamans. « Mon fils ne veut pas lâcher son biberon du soir. C’est une habitude. Et je le laisse faire car ça le calme, confie une maman. Pour tous les deux, c’est le moment où l’on se pose, où les choses s’apaisent. » Alors, qui de maman ou bébé n’est finalement pas tout à fait prêt à dire adieu au bib ? n Votre petit aura bientôt un an. Que le temps passe vite… Oui, mais quelque chose vous turlupine : il ne veut pas lâcher son biberon de lait. C’est grave docteur ? Le problème, c’est que vous entendez tout et son contraire : maman vous dit une chose, les copines une autre et le pédiatre a encore un discours différent. Difficile de s’y retrouver. Disons, pour simplifier les choses, que tout dépend de l’enfant, de son caractère et de son entourage familial. Certains petits abandonneront d’eux-mêmes le biberon vers neuf ou dix mois alors que d’autres auront du mal à s’en passer. Il n’y a pas vraiment de règle. Il est vrai qu’aux alentours de neuf mois, l’enfant n’a plus besoin du biberon du soir. Il sait déjà se réguler. Une étude canadienne réalisée par des médecins de l’hôpital St-Michael de Toronto a mis en évidence qu’en amorçant le changement à cet âge, l’usage prolongé du biberon serait réduit à 60 %. Même si certains pédiatres semblent trouver que neuf mois, c’est un peu tôt. Mais plus on attend, plus la tâche peut s’avérer difficile… Aux environs de son quatorzième mois, le bébé commence à acquérir les bases de la compréhension, du langage et de l’autonomie. Avant cette période, le biberon représente pour lui une sécurité réconfortante et s’il tient encore à son bibi, il ne faut il aime... PUB SALES GOSSES Grands et petits en raffoleront ! Tout le fondant et le goût unique de La vache qui rit® alliée au goût jambon. LE BIBI, C'EST FINI ! ON ENTEND SOUVENT LES PARENTS S’INQUIÉTER DU FAIT QUE LE PETIT DERNIER N’ARRIVE PAS À LÂCHER LE POUCE OU LA SUCETTE. LE PROBLÈME PEUT ÉGALEMENT SE POSER POUR LE BIBERON. CAR, PASSÉ UN CERTAIN ÂGE, IL DEVIENT AVANT TOUT UN OBJET DE RÉCONFORT. DÉCOUVREZ QUELQUES ASTUCES POUR L’AIDER À RENONCER AU BIB ET SURTOUT, LAISSEZ-LUI LE TEMPS ! 24

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