Femmes : Avril 2015

CASTING POUR L’ÉLECTION DE MISS NOUVELLECALÉDONIE 2015 Le comité organisateur de l’élection de Miss Nouvelle-Calédonie 2015 débute la sélection pour l’élection de l’ambassadrice de la Nouvelle-Calédonie qui se déroulera le 22 août prochain. Le comité sillonne depuis début avril la Nouvelle-Calédonie pour aller à la rencontre de toutes celles qui souhaitent se présenter à l’élection et permettre ainsi à toutes les jeunes Calédoniennes, où qu’elles résident, de prendre part à l’événement. À la plage, au supermarché, sur les réseaux sociaux, en soirée, de Plum à Poum, n’importe quelle jeune fille répondant aux critères peut être abordée par le comité. Au-delà du recrutement « terrain », le comité organise deux castings à Nouméa, afin d’opérer une première sélection. Un premier casting le 25 avril, de 9 h à 12 h, à l’occasion d’ « Une star en kiosque avec Mondy Laigle » au centre-ville de Nouméa et un deuxième casting le 30 mai, de 17 h à 20 h, lors de l’ « apéro sunset » à l’Endroit, Baie-des-Citrons. Le comité ne prendra en compte que les critères de sélection Miss France. Il faut mesurer 1,70 m minimum, être de nationalité française, souhaiter représenter la Nouvelle-Calédonie, ne pas avoir d’enfant et être âgée entre 18 et 24 ans au 1er novembre 2015 pour pouvoir se présenter. Les candidates retenues lors de ces deux castings participeront au grand casting, prévu le 6 juin au Nouvata Parc Hotel. Les candidates qui seront sélectionnées lors de ce grand casting pourront participer à la prochaine élection Miss Nouvelle-Calédonie 2015. Quelle est la genèse de cette formation ? Ralf Clasen : Je fais beaucoup de formations en prise de parole. Le but est de parler librement, de s’assumer. J’ai remarqué durant ces formations qu’il existe un grand décalage entre les personnes qui s’assument et ont confiance en elles et donc produisent un message clair. Et celles, essentiellement des femmes, qui doivent d’abord gagner en confiance avant d’être capables de communiquer. Je suis tombé par hasard sur des formations sur le leadership qui s’adressent aux femmes confrontées au fameux problème du plafond de verre*. En France, en Allemagne et surtout aux États-Unis, il existe des formations comportementales pour les femmes pour justement passer au-dessus de cet obstacle et évoluer dans sa carrière. Alors, en quoi consiste-t-elle ? R. C. : La formation n’est pas orientée sur des questions sociétales, politiques ou d’équité. Elle s’adresse aux femmes qui veulent évoluer dans leur carrière et qui ont du mal à avancer sans comprendre pourquoi. Qu’est-ce que je peux changer dans ma communication pour avancer dans ma carrière ? Voilà la question à se poser, et il faut comprendre que ce n’est pas une question de compétence. Cécile Lagabrielle : Ralf, qui fait des formations auprès de femmes depuis longtemps, a fait ce constat : elles n’osent pas. Un homme incompétent va « y aller », une femme ne pense pas qu’elle est compétente ! Nous aidons les femmes à rester profondément des femmes en sachant utiliser les moyens de pouvoir des hommes sans s’y perdre, en sachant comment ça fonctionne et comment les utiliser. Mais on n’est pas dans la revendication féministe ! À notre niveau, on ne se bat pas contre les structures, mais on aide les humains à être plus en relation, moins dans le conflit. Et une manière pour les femmes d’être moins dans le conflit, c’est de comprendre comment fonctionnent les hommes. Notre optique est de faciliter les relations entre les hommes et les femmes. On n’est pas dans le conflit. Concrètement, comment se déroulent les deux jours de formation ? R. C. : J’ai un objectif, comment y parvenir ? Quels sont les outils à ma disposition ? Il y a peu de théorie et beaucoup d’exercices. Nous travaillons avec un comédien pour des jeux de rôles. Les interventions sont filmées pour que les participantes voient l’image qu’elles renvoient. Souvent, on n’est pas conscient de cette image. Nous avons également axé la formation sur la communication non verbale. La parole vient en concurrence avec le non-verbal quand les deux ne correspondent pas, s’il y a un décalage. Voyez, par exemple, l’occupation de l’espace. Elle est très différente chez les hommes et chez les femmes. C’est une première ? C. L. : C’est effectivement une grande première. On entend que les femmes sont en souffrance parce qu’elles n’osent pas, parce que les hommes prennent la place… Elles peuvent apporter quelque chose à l’entreprise en restant des femmes et en se positionnant d’égal à égal avec des hommes qui ne fonctionnent pas comme elles. C’est une formation qui cible principalement des femmes qui occupent des postes à responsabilité ou qui ont un projet. R. C. : Il y a un besoin, clairement. Le jeu de pouvoir est concurrentiel. On n’est pas dans le gagnant-gagnant mais clairement dans le gagnant-perdant. Je vais être chef et toi, non ! n (*) Le plafond de verre est une expression américaine désignant initialement les « freins invisibles » à la promotion des femmes dans les structures hiérarchiques. Ce plafond de verre constitue une barrière d'autant plus forte qu'elle n'est ni visible ni clairement identifiée. L'expression s'est étendue aux minorités visibles dont on constate que les carrières rencontrent les mêmes freins. CRDC CONSULTANTS PROPOSE CETTE ANNÉE UNE TOUTE NOUVELLE FORMATION QUI S’ADRESSE PRINCIPALEMENT AUX FEMMES. L’IDÉE ? HOMMES ET FEMMES NE PARLENT PAS LE MÊME LANGAGE, MÊME (ET SURTOUT ?) DANS LE MONDE DU TRAVAIL. IL FAUT DONC, MESDAMES, APPRENDRE À PARLER « L’HOMME ». COMMENT FONCTIONNENT LES HOMMES ? CÉCILE LAGABRIELLE ET RALF CLASEN, FORMATEURS CHEZ CRDC CONSULTANTS INTERVIEW • La formation Communication et jeux de pouvoir se déroulera les mercredi 6 et jeudi 7 juillet de 8 h à 16 h. Renseignements : 83 63 38 ou 78 83 83 ou cecile.lagabrielle@crdc-consultants.nc • Un livre à lire : La fin des hommes (et l’ascension des femmes) de la journaliste américaine Hanna Rosin. 6 ACTUS

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