Femmes : Février 2015

1

2

Février 2015 34 Contact : Patricia Calonne.Tél. : 78 62 11 Mail : patricia.calonne@lnc.nc Rejoignez Femmes sur Facebook : Femmes mag 34 4 L'ACTU 6 BUZZZZZZ 9 PEOPLE 12 DOSSIER : Mais où est passé Superman ? 20 J'AI TESTÉ POUR VOUS : Une soirée à PlanetX 22 SALES GOSSES : Hyperactif ou mal élevé ? 25 LE JARDIN SECRET D'... : Olga, poupée russe 26 TRANCHE DE VIE : Surprise de la Saint-Valentin 28 COSMÉTO 30 MODE : D'or et d'argent 44 COACHING : Le qi gong antistress 45 L'éviction du gluten : une solution vitalité ? 46 NATUROPATHIE : La monodiète 48 SEXO : Saint-Valentin rime avec coquin 51 DÉCO : Coup de look 54 CUISINE 59 HOROSCOPE 62 NOS ADRESSES FEMMES Édito Votre mag est de retour et avec plein de nouveautés : une page spéciale « sales gosses » pour évoquer les petits et grands problèmes de nos rejetons, une rubrique sexo pour nous émoustiller ou encore un zoom sur ce qui fait le buzz du mois. Et nous attaquons cette année 2015 en vous offrant des cadeaux pour le Salon du mariage. D'ailleurs, nous nous retrouvons le mois prochain avec un dossier spécial… Mariage ! Bonne lecture à toutes. JEU DES SELFIES SALON DU MARIAGE À l ’occasion du Salon du mariage qu i se tiendra les 13, 14 et 15 mars au complexe Nouvata Parc, jouez au grand jeu « Selfies Salon du mariage » et gagnez : ᐒ 1er prix : Escapade Island Resort 1 nuit en bungalow sur l ’eau compre nant 2 transferts bateau + 2 petits déjeun ers (valeur 85 900 F) ᐒ 2e prix : Hitlon Nouméa La Promenade Résidences Cérémonie de mariage à la chapelle + nuit en suite deluxe + 2 petits déje uners (valeur 58 500 F) ᐒ 3e prix : Le Complexe Nouvata Parc H ôtel Une nuit en suite deluxe + massage en duo (valeur 42 000 F). Pour gagner, il vous suffit de poster un selfie de votre couple en précisant vos noms, coordonnées électroniques et téléphoniques dans le mail à l ’adresse suivante : marketing@lnc.nc

MUSIQUE Fifty Shades of Grey (Original Motion Picture Soundtrack) est la première bande originale du film. Il s'agit d'une compilation de chansons interprétées par divers artistes, entendues dans le film. L'album est disponible dès le 10 février 2015. Beyoncé y a notamment réenregistré une chanson spécialement pour le film. IL y a fort à parier que pour la Saint-Valentin, nous serons nombreuses entre copines ou avec notre mec, à nous précipiter au ciné pour assister à la projection du film tiré du best- seller Cinquante nuances de Grey. Il est encore trop tôt pour savoir si le film sera à la hauteur des attentes des fans du roman. Ce que l’on sait en revanche, c’est qu’à un mois de sa sortie aux USA, il représentait déjà la plus grande et plus rapide prévente de billets pour un film interdit aux mineurs, depuis quinze ans. Il dépassait Sex and the City 2, Very Bad Trip 2 ou Gone Girl et les cinémas des cinquante États du pays se battaient pour ajouter des projections supplémentaires. Si Universal pouvait encore en douter, le succès est donc assuré avant la sortie du film interdit aux moins de 17 ans aux USA pour son contenu jugé trop sulfureux, même si les fans craignent depuis la parution des premiers teasers que les scènes soient trop édulcorées. Soit dit en passant, si la version cinématographique du blockbuster est plus soft que le bouquin, il ne restera plus grandchose… UN FILM CLASSÉ «TOP SECRET» Mis à part quelques images et une bande annonce qui ne révèle pas grand-chose, on ne sait presque rien du film « classé top secret » et placé « sous haute protection », a expliqué au Daily Mail la réalisatrice Sam Taylor-Johnson, alors qu’elle terminait le montage définitif. Aucun « film à Hollywood n'a jamais fait l'objet de telles mesures de sécurité de la part d'un studio, a-t-elle confié. Normalement, je l'aurai déjà montré lors d'une projection, mais je n'ai pas le droit. Pas même pour les amis ou la famille. Le studio a peur que quelqu'un tweete ou mette quelque chose sur Facebook ». ACTUS 4 PORNO CHIC OU ÉROTICO-GUIMAUVE ? MONDY S’ENGAGE POUR LA CAUSE ANIMALE t l Pour celles à qui ça aurait échappé, Cinquante nuances de Grey est un film érotique américain de Sam Taylor-Wood. Il est l'adaptation du best-seller éponyme d'E. L. James, premier tome d'une trilogie, avec Jamie Dornan et Dakota Johnson dans les rôles principaux. Il raconte l’histoire d’une sage étudiante de 22 ans, vierge et effarouchée, qui rencontre, lors d’une interview pour la Fac, un homme d’affaires aussi beau que riche qui va tenter de l’entraîner dans une sexualité trouble, disons le franchement, dans les méandres d’un sado-masochisme plutôt soft. Sonia Backès a annoncé en début d’année que le gouvernement avait retenu une ambassadrice pour représenter le « bienêtre animal » en Nouvelle-Calédonie. Et ce n’est pas n’importe qui puisque c’est Mondy Laigle, Miss Nouvelle-Calédonie, qui jouera ce rôle. Cette dernière, qui a fait le choix de s’impliquer personnellement pour défendre cette juste cause, participera en 2015 à une grande campagne de sensibilisation aux conditions de vie des animaux.

5

Bon nombre d’entre nous aimeraient faire du shopping sur la toile. Oui mais voilà, très peu de sites livrent leurs produits chez nous. Ça enlève un peu de spontanéité à la démarche, nous obligeant à des stratégies compliquées pour récupérer nos achats. Bonne nouvelle, quelques sociétés proposent de nous expédier notre shopping Internet où que nous nous trouvions, même si on a craqué sur différents sites, et de nous l’expédier à domicile via la poste moyennant un tarif raisonnable. À nous les sites comme vente-privée.com ou balsamik.fr. Non Mais ! Renseignements sur : Ileeco.com ou dom-tom-livraison-service.com LE MONDE À DOMICILE BUZ ZZZZ Z Buzz.nc est un site local d’humour et de divertissement des fois très drôle, parfois moins, mais pas seulement. Il y a quelques semaines, il a fait le buzz en publiant une vidéo de particulier montrant une voiture folle avec vraisemblablement un conducteur ivre à son bord. Outre les commentaires assez fleuris du conducteur du véhicule suiveur et du cameraman amateur, la vidéo fait peur. Relayée en force sur les réseaux sociaux, elle a fini par intéresser les forces de l’ordre qui ont interpellé le chauffard quelques jours plus tard, toujours au volant de sa voiture et dans un état d’ébriété plus qu’avancé... Durant la marche historique du 11 janvier 2015, le garde du corps de François Hollande a attiré l'attention des internautes. Et pour cause : il est canon ! Ce jour-là, près de quatre millions de personnes ont rejoint les marches républicaines organisées aux quatre coins de la France. Il semblerait que la twittosphère ait eu besoin d'une bouffée d'air suite à ces journées très éprouvantes. Un véritable buzz s'est ainsi créé autour d'un bel inconnu. En tête de cortège et juste derrière François Hollande, un inconnu a été largement repéré par la gent féminine. Cheveux en bataille, barbe de trois jours, regard mystérieux et brassard orange... Le garde du corps du président de la République fait très clairement craquer les filles. Bon, on doit vous l'avouer. On n'avait pas la tête à ça mais on l'avait quand même repéré. Sur Twitter, le beau gosse n'est pas passé inaperçu. Si on ne connaît pas son identité, il fait parler de lui grâce au hashtag #ManifCrush. Les déclarations d'amour, les numéros de téléphone et les demandes en mariage s'enchaînent déjà sur le web. Le nouveau tombeur de ces dames pourrait, à en croire certains commentaires, mener une double vie et bosser comme mannequin chez Abercrombie. Allez, ça fait du bien de sourire un peu et de se rincer l'œil après ces terribles événements. MOCHES MAIS BONS ! Dans une démarche cohérente contre le gaspillage, une grande campagne nationale en faveur des légumes et fruits moches a fait le buzz sur nos petits écrans. Le collectif des Gueules cassées, qui s’est fait connaître après son opération de fruits et légumes non calibrés vendus 30 %moins chers en grande distribution, réfléchit à créer sa propre marque pour commercialiser des produits difformes mais bons, avec un principe identique. En attendant de trouver ces produits non calibrés moins chers sur les étals de nos grandes surfaces, on peut commencer à réfléchir au concept. Pourquoi condamner au rebut une pomme de terre, une carotte ou une pomme parce qu’elles ne sont pas calibrées ? La lutte contre le gaspillage commence là et notre comportement est déterminant. Réfléchissons. 6 LE GARDE DU CORPS FAIT FUREUR Source : aufeminin.com CALÉDO-CALÉDONIEN

7

9 PEOPLE Quatre ans après son éviction de la maison Dior qui l'a licencié après des propos antisémites, John Galliano est un nouvel homme. Il a fait mouche avec sa toute première collection Maison Martin Margiela présentée début janvier sur le podium non loin de Buckingham Palace à Londres. Le styliste a été nommé à la tête du label en octobre dernier et signe ainsi son grand retour. Cette nouvelle collection qui marque clairement la renaissance du génie de la couture n'a pas été présentée lors de la Fashion Week Haute Couture de Paris, mais à la fin de la London Collections Men. On y a retrouvé la patte théâtrale du styliste et son amour pour les coupes parfaitement déstructurées, pour un style décadent chic dont il a le secret. COME-BACK RÉUSSI ! Après de longues années d’absence, Comptoir des Cotonniers revient à ses premières amours avec les campagnes cultissimes mère-fille. Des clichés figurant la complicité du tandem, qu’il imagine ultraglamour pour le printemps prochain. Car pour ce grand retour des clichés intergénérationnels, la marque fait appel à Sarah Lavoine et sa fille Yasmine avec une collection chic et décontractée, oscillant entre pièces iconiques du vestiaire Comptoir et nouveautés pile dans la tendance. Bref, à suivre. « À mon époque, on n'élevait pas les enfants, on les matait. J'ai tellement souffert du manque de liberté que j'ai peut-être été trop permissive avec mes filles. (...) Mais aujourd'hui, je deviens la fille de mes filles. Elles me parlent comment à une gamine, me donnent des conseils d'hygiène de vie, de coiffure. Je sais que c'est une preuve d'amour, même si ça m'agace parfois. » Marlène Jobert, mère d’Eva Green. MÈRE & FILLE ELLE L'A DIT... Pas une ride à l’horizon. Pas une irrégularité ou de vilains comédons. Plus vraiment non plus d’expression. S’il n’y avait le make up ultra-soigné avec un regard fumé noir aux légers reflets auburn pour donner du relief à son visage, on aurait cru Catherine Zeta-Jones figée lors de la soirée des Golden Globes le 11 janvier dernier. Comme quelques actrices avant elle, il semblerait qu’elle ait cédé aux sirènes de la chirurgie esthétique. Ses lèvres qu’on dirait victimes d’une mauvaise allergie, son front lisse qui semble interdire à ses sourcils de se froncer, ou ses joues bombées qui ne paraissent plus l’autoriser à sourire, Catherine Zeta-Jones fait curieusement penser à Meg Ryan, ou Renée Zellweger. Deux blondes dont le visage n’a aujourd'hui plus rien à voir avec celui de leurs jeunes années. L’intervention serait-elle le fruit gâté d’un de ses accès maniaques liés à sa bipolarité diagnostiquée en 2011 ? A moins que la brune incendiaire n'ait accédé à une demande de son mari Michael Douglas. Quoi qu'il en soit, c'est raté. FIGÉE !

10

IL nous la faut ! La montre OPS! Damier by OPS! Objects Disponible en plusieurs coloris. Matières : polycarbonate, acier et silicone. Toutes les montres OPS! Damier ont une fragrance Vanille. 9 500 F chez Créat’Or Tél. 43 81 50 PUB PEOPLE La marque de lingerie Bendon a bon goût. Pour sa dernière campagne publicitaire, les dirigeants de la marque avaient choisi Elle MacPherson. Aujourd'hui, c'est la très belle Heidi Klum qui est devenue l'égérie de la nouvelle ligne qui est décrite comme « féminine, élégante et sophistiquée. Parfaite pour la femme moderne ». Les pièces sont très sexy et composées de dentelle et de soie. Le mannequin allemand de 41 ans véhicule une image glamour qui va en faire craquer plus d'une. La campagne de publicité est très hot et l'ex de Seal n'a rien à envier aux petites jeunes de vingt ans. Corps parfait, abdos apparents et cuisses fuselées, Heidi est superbe. Ainsi, la marque australienne se passe de The Body, alias Elle MacPherson, 50 ans, pour la beauté blonde d'Heidi. Elle MacPherson était l'ambassadrice de la marque ainsi que sa styliste depuis 25 ans. C'est dire s'il fallait trouver une remplaçante à la hauteur. La nouvelle collection est donc tout simplement baptisée Heidi Intimates. HEIDI REMPLACE ELLE Elle s'appelle Ashley Graham et, avec sa taille 46, elle affole les plus grands de la mode. Le mannequin grande taille est la nouvelle covergirl du magazine The Edit du site Net-A-Porter. com et se livre sur sa carrière. Sublime, ronde, grande et healthy, la bombe de 28 ans, mariée, porte un regard novateur sur la modosphère et l'image de la femme. Extraits. « J'ai toujours été plus grande que les autres, avec des cuisses et une poitrine plus généreuses. Ma différence m'a coûté beaucoup de séances photo presse, jusqu'à ce que je signe avec IMG. Depuis ce changement, il y a un an, j'enchaîne les shootings », déclare la sublime brunette qui s'exhibe aussi sur les réseaux sociaux. Avec une carrière entamée alors qu'elle était au lycée, la belle Ashley est aujourd'hui bien dans sa peau. Après avoir atteint la taille 50, avec laquelle elle ne se sentait pas à l'aise, elle assume aujourd'hui son bon 46. « Je fais aujourd'hui du 46, depuis huit ans. Je ne cherche pas à ressembler aux autres, je veux simplement être bien dans ma peau. On m'a toujours demandé de perdre du poids, mais aujourd'hui, je n'en ai plus rien à faire. J'aime mon corps et mes courbes voluptueuses, et j'aime les montrer », confie-t-elle au magazine digital. Des propos qui apportent un nouveau souffle dans un milieu aseptisé mais qui se transforme sous nos yeux grâce à l'audace et à la confiance des nouveaux tops en vogue et hors norme. « Je vais pas perdre soudainement 10 kg et vous dire que je suis mille fois plus heureuse. Certes, j'étais mal dans ma peau avec plus de poids. J'essayais de faire la paix avec moi-même – quand vous êtes "grande taille", vous devez accepter vos courbes et vos poignées d'amour. » Aujourd'hui, Ashley a même fondé une association baptisée ALDA avec d'autres mannequins grande taille. Le but, parler aux femmes, et aux jeunes en particulier, au sujet du corps et de la perception que l'on en a. « Les Nations unies nous ont proposé de venir animer une discussion... Les choses bougent, c'est génial. C'est maintenant ou jamais : le public veut voir des femmes rondes. » Et nous n'allons pas la contredire... SUBLIME TAILLE 46 Jennifer Aniston fait la tête à sa copine Courteney Cox. Inséparables depuis 20 ans (elles se sont rencontrées sur le tournage de Friends), les deux amies se voient nettement moins. La raison ? Courteney file le parfait amour avec son jules Johnny McDaid et lui accorde tout son temps libre. Du coup, plus de virées entre filles et elle n’est même pas venue à la pré-soirée Golden Globes organisée par Jenny pour son nouveau film Cake. Courteney, ce n’est pas parce qu’on est amoureuse qu’il faut oublier les copines ! T’ES PLUS T’ES PL MA A COPINE ! PINE ! 11

12 MAIS OÙ EST PASSÉ SUPERMAN ? DOSSIER

13 BOULOT, ENFANTS, CORVÉES, DODO, C’EST LE LOT DE LA PLUPART D’ENTRE NOUS. AU DÉTRIMENT PARFOIS DE NOTRE SANTÉ PHYSIQUE ET PSYCHOLOGIQUE. SUPERMAN N’ÉTANT PAS SOUVENT À LA MAISON, SUPERWOMAN S’ESSOUFFLE ET SE SENT DE PLUS EN PLUS OPPRESSÉE DANS SON JOLI COLLANT. ET UN DOUTE LA TARAUDE : AURAIT-ELLE ENFILÉ SON COSTUME À PAILLETTES À L’INSU DE SON PLEIN GRÉ ? Nous nous sommes battues pour notre liberté. Celle d’avoir des enfants quand on veut, celle de travailler, celle d’être indépendantes et d’assumer nos choix de vie. Mais… Aujourd’hui, force est de constater que nous cumulons allégrement boulot, enfants, maison, dans une course contre la montre perpétuelle. Notre emploi du temps se décompte à la minute près et il est souvent difficile d’y caser un petit créneau rien que pour nous. C’est le lot des superwomen. Difficile d’y échapper. Avec en sus, une bonne couche de mauvaise conscience permanente. Pourquoi ? Ben parce qu’on n’y arrive pas, tiens ! Ou mal. Ou à moitié. Et on risque fort de finir par craquer, mentalement et physiquement. A tout vouloir, on risque de tout perdre. Mais attention, je ne dis pas qu’il faut revenir en arrière. NON ! Mais il faut surtout qu’on cesse de vouloir être parfaites : femme d’affaires, mince de préférence, sexy, bonne maîtresse de maison, cuisinière hors pair, mère parfaite et amante ultra-hot ! C’est un leurre, un piège dans lequel nous sommes tombées avec délectation, au début. Mais avec le temps, on se rend bien compte que ce n’est pas possible. Peut-être avec un petit coup de main ? Mais où est superman ? Car nos hommes, eux, ça fait bien longtemps qu’ils rigolent de nous voir nous agiter dans tous les sens. Franchement, vous en connaissez beaucoup qui ont le même rythme que nous ? Si c’est le cas tant mieux pour vous. Mais je m’adresse aux autres, à celles qui ont dans leur vie un mec « normal », qui boit son café en lisant les news du jour, part bosser, rentre (tard) et se plante devant la télé. Le ménage ? C’est quoi ça ? Les enfants ? Oui bien sûr, mais surtout pour les bons moments, de préférence quand ils ont fait leurs devoirs, qu’ils ont dîné et qu'ils sont prêts pour le dodo. Les courses ? Pas le temps, je travaille moi madame ! La lessive ou le repassage ? Euh… Allez, je suis mauvaise langue. Il y en a qui mettent la main à la pâte mais les chiffres sont clairs : les femmes ont toujours le monopole sur plus de 80 % des tâches ménagères. Qu’ils viennent pas râler après parce qu’on est crevées et qu’on s’endort à peine la tête sur l’oreiller ! Un câlin ? C’est pas l’envie qui nous manque, c’est l’énergie ! DOSSIER

14 DOSSIER Alors mesdames super-wonder-women, STOP ! Il vous faut faire des choix. Vous voulez privilégier votre famille ? Optez pour un mi-temps. Le travail est pour vous primordial ? N’essayez pas de vouloir tout faire de façon parfaite et revoyez vos objectifs à la baisse. Il y a un peu de poussière sur les meubles ? Tant pis, accordez-vous quelques minutes, pensez un peu à vous, faites du sport, du shopping ou de la poterie, peu importe. Les enfants ne font pas tous trois activités extrascolaires ? Leur avenir n’est pas en danger. Une activité, c’est déjà pas si mal. Et si ce soir vous sortez un plat tout prêt du congélo, votre petite famille devrait pouvoir y survivre. Et plongez-vous dans l’article-témoignage d’Anne-Marie Slaughter « Why Women Still Can’t Have It All » (« Pourquoi les femmes ne peuvent toujours pas tout avoir ») publié dans The Atlantic, un mensuel culturel américain. Cette working mum de 54 ans, ancienne directrice du Centre de la prospective du département d’Etat américain et conseillère d’Hillary Clinton, décrit avec force détails son tiraillement constant entre son « job de rêve dans la politique étrangère » et sa vie de mère de deux enfants dont un fils de 14 ans en plein décrochage scolaire. Au bout de deux ans, elle craque et démissionne pour retrouver son poste de professeur à l’Université de Princeton, plus compatible avec sa vie de famille. Un article qui a fait grand bruit et permis de briser quelques tabous. Mais, s’inquiète une journaliste de Elle, si le modèle, voire le mythe de la superwoman, ne fait plus rêver les femmes, le risque n’est-il pas qu’elles « jettent le bébé avec l’eau du bain » en larguant tout, leur travail et leur autonomie ? C’est la crainte d’Isabelle Germain, fondatrice du site www.lesnouvellesnews.fr, auteure de « Si elles avaient le pouvoir… » (Larousse) : « Cette parole est de nature à couper les ailes des femmes. Imagine-t-on la même couverture de magazine montrant un homme avec un bébé sur les genoux ? Les femmes ne peuvent pas tout avoir, peut-être, mais les hommes non plus ! Si on admet cette réalité, on a deux options : soit on se contente de petits arrangements chacune dans notre coin, soit on bataille pour faire évoluer le monde du travail afin de rendre plus égalitaire la prise en charge de la conciliation entre enfants et boulot. » Brigitte Grésy, membre de l’Observatoire de la parité et du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle, tient le même discours : « Aujourd’hui, vu le contexte économique et l’augmentation des familles monoparentales, l’angélisme est inutile : les femmes sont obligées de travailler, tout en élevant leurs enfants. Par moments, c’est vrai que c’est dur, les tâches domestiques et les soins des enfants restant à 80 % à la charge des femmes. Moi, je suis pour des respirations (un peu de temps partiel, de congé parental par exemple), mais je ne suis surtout pas pour le retour à la maison à vie ! Lutter contre les stéréotypes, organiser des congés parentaux obligatoires pour les deux sexes, plus courts et mieux rémunérés sont des pistes. » L’idée est donc bien de tordre le cou à superwoman et de tenter de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie familiale sans culpabiliser. Pas question de faire machine arrière en renonçant à un travail indispensable pour notre indépendance et notre autonomie. Quant à nos supermen, même si le chemin est encore long, ils sont de plus en plus nombreux à prendre le relais à la maison et auprès des enfants. Superwoman est morte, vive la femme ! n Il faut revoir ses objectifs à la baisse

15

16 DOSSIER INTERVIEW Est-ce difficile d’être une femme aujourd’hui ? Sylviane Giampino : Oui, aujourd’hui, la vie des femmes est plus compliquée que celle des hommes contrairement à ce que certains provocateurs voudraient nous faire croire. Il existe une inégalité sur le plan professionnel et les statistiques montrent que les femmes prennent davantage en charge les enfants et la maison, même lorsqu’elles travaillent à plein temps. Des hommes clament tout haut le malaise d’être un homme face à des femmes qui ne veulent plus tout assumer et bousculent les rôles traditionnels : harmonie de la vie de famille, engagement professionnel, relation de couple nécessitent tant d’énergie. Quand c’est trop, leur sommeil et leur santé en pâtissent. Aujourd’hui, on se réjouit en France du taux de natalité mais les mères sont fatiguées. Entre avoir un enfant de plus ou ne plus travailler, certaines refusent de donner la priorité à une maternité supplémentaire si les conditions de la conciliation ne sont pas bonnes. En France, l’autonomie personnelle et le choix de maternité sont conjugués. Pour quelles raisons certaines femmes viennent vous voir ? S.G. Parce qu’elles craquent, elles sont épuisées, dépressives, hyperactives. Le malaise des femmes est officiellement déclaré. Elles demandent de l’aide. On est sorti de l’idéologie de la wonderwoman. Elles veulent que les hommes et l’organisation sociale prennent leur part de responsabilité. Mais ce n’est pas parce qu’elles parlent qu’elles sont entendues. ÉPUISÉES, DÉPRESSIVES, LES FEMMES QUI VEULENT TOUT ASSUMER ONT DU MAL À ASSURER. SYLVIANE GIAMPINO NOUS RAPPELLE QU’IL FAUT SORTIR DU CLICHÉ « WONDERWOMAN » ET SAVOIR DEMANDER DE L’AIDE. « ON EST SORTI DE L’IDÉOLOGIE DE LA WONDERWOMAN » Ne pas réussir à tout gérer peut devenir une réelle souffrance ? S.G. Bien sûr. Elles sont en souffrance car écartelées entre des impératifs aussi prioritaires les uns que les autres. L’équilibre de l’enfant est aussi important que le besoin de travailler et la bonne solidité du couple. Elles ne peuvent pas établir de priorité car tout est prioritaire. C’est cette tension qu’elles ne supportent plus. Personne n’y gagne : une mère angoissée ne va pas s’épanouir professionnellement, une professionnelle surmenée ne va pas répondre aux attentes de son enfant et désinvestir son homme. Quels conseils pourriez-vous donner aux mères ? S.G. Ne pas tout prendre sur elles. Aujourd’hui, il est important que les femmes cessent de considérer que lorsque ça ne marche pas, c’est de leur faute. Il faut qu’elles mettent en demeure toutes les personnes qui les entourent : l’instituteur doit faire son travail de telle sorte qu’on n’ait pas à tout reprendre à la maison, de même, le père se doit tout autant qu’elles de s’occuper des tâches domestiques et familiales, et les grands-parents doivent jouer leur rôle. Et surtout ne pas considérer qu’elles demandent de l’aide pour elles-mêmes, lâcher ce positionnement illusoire qui les place seules au centre de tout. Finalement, ces mères qui travaillent trop sont-elles coupables ? S.G. La première phrase de mon livre : « Une mère qui travaille est-elle coupable ? Oui, pour deux raisons ; d’abord parce qu’elle est mère, ensuite parce qu’elle est femme ». La deuxième phrase : « Une mère qui ne travaille pas est-elle coupable ? Oui, pour les mêmes raisons ». Ce qui engendre une culpabilité surajoutée sur les mères, c’est que l’on considère en France à tort que l’harmonie familiale est du ressort de la femme alors que c’est un problème de couple et de société. n Propos recueillis pour Marie-Claire Les mères sont fatiguées Sylviane Giampino, psychothérapeute, auteur de « Ces femmes qui travaillent sont-elles coupables ? ». Editions Albin Michel.

18

19 19 TÉMOIGNAGES DOSSIER CÉLINE, 35 ANS, ENSEIGNANTE « J’ai toujours voulu avoir beaucoup d’enfants. Quatre au minimum. J’en ai déjà trois et je compte bien continuer ! (rires). Mais je ne me voyais pas maman au foyer à plein temps. Du coup, j’ai fait un choix de carrière en fonction de ma famille. Et je ne le regrette pas. J’ai environ 20 heures de cours par semaine ce qui me laisse largement la possibilité de m’occuper de mes enfants. Je peux quasiment tous les jours les récupérer à l’école et les emmener pour leurs diverses activités extrascolaires. De même, pas de souci pour gérer la maison, les courses… Avec mon mari, nous sommes sur la même longueur d’onde : il travaille beaucoup (il a sa propre affaire) mais il gère son temps au mieux pour être aussi disponible pour nos enfants. Il n’a pas le temps de s’occuper des courses ou de la maison mais nous avons pris une femme de ménage qui me soulage du quotidien. C’est vrai que mener de front carrière professionnelle et famille, ce n’est pas évident et si je n’étais pas prof, je n’y arriverais pas. Mais il était hors de question pour moi de privilégier mon travail. Si l’on fait des enfants, on doit avoir le temps de s’occuper d’eux pleinement ! » n GWENDOLINE*, 42 ANS, MÉDECIN « Je suis mariée mais je n’ai pas d’enfant. C’est un choix que j’assume pleinement même si je sais que beaucoup de gens ne le comprennent pas. Je fais un métier qui me passionne, dans lequel je m’investis pleinement sans compter mes heures. En dehors de mon boulot, je fais pas mal de sport car j’ai besoin de décompresser. Avec mon mari, nous sortons aussi beaucoup : on adore aller au théâtre, au cinéma, écouter des concerts, voir des expos… Si j’avais des enfants, il est clair que je ne pourrais pas tout concilier. Et je tiens à garder une relation privilégiée avec mon époux. Certains penseront que c’est un choix de vie égoïste. Oui, peut-être. Mais je suis heureuse comme ça ! » n MICHELINE, 52 ANS, GÉRANTE D’ENTREPRISE « J’ai travaillé plus de quinze ans comme commerciale. A l’époque, mes trois enfants étaient petits. J’avais un rythme infernal : debout à cinq heures du matin pour le biberon du bébé, un peu de ménage, mettre une lessive en route, préparer le petit déj des deux autres. Pendant qu’ils déjeunaient, je préparais le petit dernier, essayais de trouver cinq minutes pour un café avec mon mari, habillais les plus grands, me préparais en deux secondes. En tant que commerciale, je devais être pomponnée un minimum… Tout le monde dans la voiture, le bébé à la crèche, les autres à l’école. Zut, j’ai oublié de décongeler le poulet pour dîner ce soir…Vous voyez le topo ! Neuf heures au travail à fond et rebelote : récupérer le bébé à la crèche, les petits chez la nounou (qui les récupérait à l’école), et on enchaîne : bébé, travail scolaire, étendre la lessive, le repas, le coucher… A 21 heures, je me posais exténuée devant la télé pour m’endormir illico. Mon mari qui, pendant ce temps, faisait une brillante carrière (sans s’occuper de quoi que ce soit d’autre) a fini par se trouver une petite jeune dispo pour les câlins… Aujourd’hui, je gère une petite entreprise. Ça me demande beaucoup d’investissement mais mes enfants sont grands, j’ai donc un rythme différent et peux m’accorder du temps pour moi et mon amoureux. Si c’était à refaire, je ne sais pas si je ferais les mêmes choix. J’arrêterais sûrement de travailler. A vouloir tout faire, assurer dans tous les domaines, on ne fait rien de bien au bout du compte. » n JEANNE*, 38 ANS, FEMME DE MÉNAGE « Je suis femme de ménage chez des particuliers depuis près de quinze ans. Quand j’ai démarré, mon aîné n’avait que deux ans, il n’allait pas encore à l’école. J’aurais préféré rester à la maison avec lui mais mon mari a perdu son travail. Il fallait une rentrée d’argent. C’est ma mère qui s’occupait du petit pendant que je travaillais. Après, je suis tombée enceinte. Comme mon mari avait retrouvé du boulot, ça a été plus facile. Mais avec trois enfants (j’ai eu des jumeaux), on s’en sortait pas financièrement juste avec le salaire de mon mari. Alors, j’ai repris le travail. Je reconnais que c’est dur. Je me lève très tôt le matin pour m’occuper des enfants et de la maison. Après, il faut que je prenne le bus pour aller le matin chez mes employeurs et pareil à midi car j’ai un deuxième employeur. Et je reprends le bus le soir pour rentrer. C’est long. Et quand je rentre, il faut que je fasse à manger et que je m’occupe des enfants. Mon mari, il est gentil mais il aime pas s’occuper de la maison. C’est donc moi qui fais. Je préfèrerais ne pas travailler mais on n’a pas le choix pour l’instant. J’aimerais ralentir et ne travailler que le matin. Ce serait plus facile. » n * prénoms d’emprunt

IL y a déjà du monde à l’intérieur. À l’entrée, coupes de champagne, macarons et petits fours. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’accueil et la déco sont plutôt girly. On est loin de l’image glauque du sex-shop d’il y a trente ans. Il faut dire qu’à l’époque, les femmes n’étaient pas clientes. Aujourd’hui, tout a changé : le décor, les produits, l’état d’esprit. Des portants avec de jolis dessous, des mini bikinis sur un présentoir, enfin, au mur et sur les comptoirs, les fameux sextoys. Objets design couleur bonbon, aspect silicone doux, rien à voir avec le vibro vendu en page bien-être du catalogue de la Redoute. Si certaines formes sont évocatrices, d’autres en revanche me laissent un peu perplexe. Mais bon, je vais d’abord regarder un peu autour de moi comment ça se passe avant de commencer à poser des questions sans doute idiotes et pour le moins naïves. La première chose qui me frappe est que la jolie boutique est quasiment pleine à craquer, des femmes entre 19 et 65 ans. Souriantes, elles papotent en petits groupes, pour l’instant de tout et de rien, en sirotant leurs bulles. Puis les vendeuses entrent en scène. Ce sont elles qui posent les premières questions. Une stratégie efficace pour entrer dans le vif du sujet et libérer la parole. « Vous connaissez ce modèle ? », interroge l’une d’elles. « C’est un classique, il y a longtemps que je l’ai », répond ma voisine, une jolie brunette d’une quarantaine d’années. « Moi aussi » répond une autre. « Il est vachement bien », commente une troisième. « Moi aussi j’adore ! ». Les réflexions fusent. Le coup d’envoi est donné. De petits groupes se forment autour de jeunes filles qui expliquent le maniement des « jouets » avec un naturel désarmant et surtout très décomplexant. Je suis attentive mais je n’ai encore rien dit. Tout à coup, Laurence qui nous reçoit et devait m’observer depuis un moment, m’interpelle. « Quels sont les sextoys que vous avez déjà ? » Force est d’avouer que je n’en ai aucun. Dont acte. Laurence ne montre aucun étonnement mais mes voisines ne cachent pas leur surprise. Pour ce qui est du conseil, elles sont unanimes : en matière de sextoy comme dans bien d’autres domaines, il y a les fondamentaux. Le basique est de l’avis général le « rabbit ». Je note. À ce stade de la soirée, l’atmosphère est totalement détendue. On parle plaisir féminin mais aussi masculin, jeux de couple sans le moindre tabou, avec naturel et légèreté. D’ailleurs, la majeure partie des femmes présentes sont en couple et curieuses de découvrir ce qu’elles pourraient ajouter à leurs jeux érotiques pour pimenter leur vie de couple et ce, avec la bénédiction de leur partenaire. Une démonstration de strip-tease vient clore la soirée. Des chaises (accessoire quasi-indispensable), sont installées en nombre. Réticentes à participer au départ, les filles se décident peu à peu à suivre les mouvements montrés par une prof de pole dance, pétillante et enthousiaste. L’ambiance est à la rigolade et c’est avec le sourire qu’on se sépare, non sans avoir effectué quelques achats… n 20 J'AI TESTÉ POUR VOUS UNE SOIRÉE ENTRE FILLES POUR DÉCOUVRIR LES DERNIERS SEXTOYS, AUTRES ACCESSOIRES ET JOUETS POUR GRANDES FILLES À LA MODE, ÇA FAISAIT UN BOUT DE TEMPS QUE J’EN AVAIS ENTENDU PARLER SANS OSER Y PARTICIPER. PRATIQUE, SOUS COUVERT D’UN REPORTAGE J’AVAIS ENFIN DE QUOI SATISFAIRE MA CURIOSITÉ AVEC UN ALIBI SOLIDE, SATISFAIRE LA VÔTRE. ME VOILÀ DONC UN JEUDI SOIR AUX PORTES DE PLANETX, BAIE DES CITRONS, EN COMPAGNIE D’UNE POIGNÉE DE COPINES. UNE SOIRÉE À PLANETX Aujourd'hui, tout a changé : le décor, les produits, l'état d'esprit...

Dans quelques jours votre petit dernier va faire sa première rentrée scolaire. Évidemment, vous êtes un peu stressée. C’est toujours une étape difficile. D’autant plus qu’une question vous taraude : mon petit n’est-il pas hyperactif ? À la maison, il saute partout, ne tient pas en place, perd ses jouets… Et comme on entend de plus en plus parler d’hyperactivité sans identifier réellement ce qui se cache derrière ce mot, il est normal que vous vous inquiétiez. « L’hyperactivité n’est que la face la plus visible d’un trouble complexe, baptisé “trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité” (TDAH). Dans la plupart des cas, l’agitation s’accompagne de difficultés d’attention et d’une impulsivité plus ou moins importantes, explique un spécialiste. Les enfants concernés ne peuvent se concentrer sur une tâche, sont très facilement distraits, enchaînent les bêtises sans se préoccuper de leurs conséquences, ont beaucoup de peine à se contrôler, coupent la parole, répondent avant la fin des questions… Sans compter qu’ils sont aussi souvent victimes d’accidents, car traverser la rue ou sauter de la balançoire sans crier gare n’est pas sans risque ! » D’origine neurobiologique, l’hyperactivité serait due à un dysfonctionnement de neuromédiateurs, dont la noradrénaline et la dopamine. « On sait que l’hérédité joue un rôle majeur et que le risque d’avoir un enfant hyperactif est plus important chez des parents qui ont été affectés par des symptômes similaires pendant leur enfance », précise le spécialiste. Au total, 3 à 5 % des enfants en âge scolaire, dont une grande majorité de garçons, seraient concernés. Inattention, agitation et impulsivité sont les trois grands marqueurs de l’hyperactivité. COMMENT SAVOIR SI SON ENFANT EST IMPULSIF ? L’impulsivité se remarque à la fois dans les gestes, les actions et les paroles. Cet enfant est très rapide, trop ! Quand il est dans de bonnes dispositions, il est déjà parti vous rendre service avant que vous lui ayez expliqué complètement de quoi il s’agit ! Et puis, il est rapide dans ses actes, dans ses décisions, ne prenant pas le temps d’en envisager les conséquences. Il peut ainsi facilement se mettre en danger ! Il est aussi très impulsif dans ses gestes, et du coup, il casse tout… Comme il est rapide, il bâcle, écrit mal, manque de soin, évite l’effort et va toujours au plus simple. Cette impulsivité fait qu’il ne sait pas attendre. Vous lui promettez le cinéma, c’est tout de suite… ou il vous harcèle ! Il paraît donc souvent très mal élevé, interrompt les adultes, ne les écoute pas, casse tout et leur demande beaucoup d’énergie pour essayer de le canaliser ! COMMENT SAVOIR S’IL EST AGITÉ ? Cet enfant a l’air monté sur ressorts. Il est toujours en train de bouger, de gigoter, ne tient pas en place. C’est très perturbant à HYPERACTIF OU MAL ÉLEVÉ ? QUELQUES CONSEILS POUR AIDER UN ENFANT HYPERACTIF n Évitez de le disputer sans cesse. Son agressivité et sa culpabilité ne feraient qu’augmenter. Mais ne lâchez pas prise pour autant. n Fixez des horaires pour les devoirs, les repas, le coucher et des règles de vie que vous respecterez vous-même. n Parlez de son trouble avec ses professeurs et impliquez-les. À QUELQUES JOURS DE LA RENTRÉE SCOLAIRE, NOUS NOUS PENCHONS SUR UN PROBLÈME PRIMORDIAL : L’HYPERACTIVITÉ DES ENFANTS. COMMENT DÉCELER LES SYMPTÔMES DE CE TROUBLE ET SURTOUT QUE FAIRE ET COMMENT RÉAGIR FACE À UN PETIT HYPERACTIF ? il nous le faut ! Kiri® Goûter, c'est le goûter gourmand et rigolo, à déguster à la maison ou bien à emporter dans son sac ! Sa barquette est remplie de bon fromage Kiri® crémeux et de bâtonnets au blé tendre pour faire le plein de calcium et d'énergie ! Du bon lait, de la bonne crème, des céréales… c’est trop bon le goûter avec Kiri® Goûter ! PUB 22 SALES GOSSES 22 1 PORTION = 1 PRODUIT LAITIER LE REPÈRE CALCIUM

n Récompensez chaque progrès par un jeton ou une gommette collée sur un panneau, qu’il pourra échanger ensuite contre une heure de télévision, une sortie au cinéma, un jeu… Cela permet de différer les récompenses et d’élever le niveau de patience de l’enfant. n Ne soyez pas avare de compliments lorsqu’il adopte une bonne attitude. n Inscrivez votre enfant à un cours de sport. Toutes les activités qui réclament concentration et respect des règles de base sont particulièrement adaptées. n Instaurez un système de récompenses pour aider l’enfant à se contrôler. Passez un contrat, éventuellement écrit, avec lui. l’école où il ne peut pas rester concentré et immobile. Il préfère donc, bien entendu, les activités physiques où là encore, il est difficile à canaliser. COMMENT SAVOIR S’IL A DES PROBLÈMES D’ATTENTION ? Cet enfant n’arrive pas à se concentrer sur une tâche précise. Il saute du coq à l’âne, change d’activité, zappe, se laisse distraire sans arrêt. Et cela d’autant plus que la tâche en question lui semble ennuyeuse ! Évidemment, les devoirs scolaires sont en première ligne ! Il saute sur n’importe quelle occasion pour fuir la corvée : un bruit extérieur, le téléphone, une idée qui lui passe par la tête… D’autre part, à cause de cette inattention, il a du mal à écouter la règle d’un jeu par exemple, ou des consignes. Il oublie fréquemment les choses et égare souvent ses affaires. Au final, il est important de comprendre que l’hyperactivité est un mode de fonctionnement particulier. Mais attention, tous les enfants turbulents ne sont pas pour autant hyperactifs, et il ne s’agit pas de mettre tous les comportements perturbateurs ou les manques éducatifs sur le compte de ce trouble. Le diagnostic doit donc être posé par un spécialiste. Les thérapies cognitives et comportementalistes sont sans doute les plus adaptées. Dans certains cas, elles sont cependant moins efficaces que le méthylphenidate (la fameuse Ritaline), un psychostimulant qui, paradoxalement, calme l’agitation des enfants hyperactifs et favorise leur concentration. Mais ce composé est sujet à polémique, du fait de sa prescription parfois abusive. L’hyperactivité ne guérit pas pour autant. Si l’agitation physique diminue souvent avec le temps, les troubles de l’attention et l’impulsivité persistent fréquemment à l’âge adulte. n 23

24

LE JARDIN SECRET D'OLGA Blonde, svelte, souriante, elle vous accueille chaleureusement avec un petit accent craquant ! Accent qui lui vient de ses origines russes. Car Olga Zhikharevich (son nom de jeune fille) est née à Saint- Pétersbourg et y a vécu jusqu’à ses vingt ans. Issue d’une famille de l’« intelligentsia », elle pratique l’anglais et l’allemand dès son plus jeune âge. Et même si son parcours universitaire tourne autour du monde économique – elle a un master d’éco – elle avoue avoir toujours eu un penchant pour les langues. D’ailleurs, elle commence à donner des cours d’allemand et d’anglais alors qu’elle est encore à l’université. « J’ai eu l’occasion de beaucoup voyager, reconnaît-elle. J’ai eu des enseignants très différents également et j’ai pris le meilleur de chacun. » Ses études terminées, Olga fait un constat simple : elle est déjà trilingue, mais ne parle pas le français. Alors, pourquoi ne pas penser à un séjour à Paris ? Elle débarque donc dans la capitale et intègre des cours de français à la Sorbonne. « Une référence, précise-t-elle, même si c’est très académique. » Mais tout ça ne suffit pas à Olga. Elle intègre donc HEC. « Nous étions 40 étudiants de 19 nationalités différentes. » Un joyeux melting pot qui n’est pas pour lui déplaire : « Quand tu parles plusieurs langues, ça t’ouvre tant de portes… » Entre-temps, notre jolie Russe est tombée sous le charme d’un Français. Et après quelques mois de vie parisienne, ce dernier lui demande : « Tu veux partir à l’étranger ? » On imagine aisément la réponse d’Olga ! « Je me voyais déjà à Barcelone ou en Italie… » Mais c’est à l’autre bout du monde que son mari est muté : chez nous ! « J’étais ravie », s’exclame la jeune femme qui se dépêche de trouver quelque chose à faire sur le Caillou. « Je voulais me rendre utile, je suis donc passée à la Croix-Ro ge proposer mes services. » Elle est tout de suite acceptée afin de donner des cours de français aux étrangers. « L’enseignement du français langue étrangère est très différent. Il faut se mettre à la place de ceux qui découvrent la langue, c’est important. » Deux fois par semaine, Olga apprend donc les bases du français à des Africains, des Japonais, des Australiens, des Indonésiens ou des Brésiliens. Et elle a même ouvert une école de langues, La Bélécole. « J’axe mon enseignement sur la conversation, précise-t-elle. La grammaire est essentielle, bien sûr, mais il est important de pouvoir échanger. » Elle continue en parallèle à peaufiner son français en dévorant Zola ou Beigbeder. « Mais je lis aussi en russe. On oublie tellement vite. Quand je rentre voir mes parents à Saint-Pétersbourg, ma mère me reprend car je n’utilise plus les bonnes expressions », confie-t-elle en riant. Avec un emploi du temps aussi chargé, on pourrait penser qu’Olga a déjà largement de quoi s’occuper. Ce serait mal la connaître. Elle a déjà une autre idée en tête : se mettre au japonais ! n POUPÉE RUSSE 25 IL Y A DES FEMMES QUI SONT... COMMENT DIRE... AGAÇANTES ! AGAÇANTES CAR ELLES ONT « TOUT POUR ELLES ». OLGA FAIT PARTIE DE CES FILLES BELLES, INTELLIGENTES ET, EN PLUS, SYMPAS !

TRANCHE DE VIE JE FAISAIS PARTIE DE CES FEMMES QUI SE FICHENT TOTALEMENT DE LA SYMBOLIQUE DE LA SAINT-VALENTIN. NON, JE NE PLAISANTE PAS. C’EST VRAI DE VRAI. MAIS C’ÉTAIT SANS COMPTER SUR LA VIE QUI A PLUS D’UN TOUR DANS SON SAC… SURPRISE DE LA SAINT-VALENTIN… Cela faisait maintenant plus de trois mois que Fabien était parti en mission au Mali. Nous nous étions rencontrés six mois avant son départ lors d’une soirée chez des amis communs. L’attirance avait été immédiate. Le coup de foudre, diraient des filles plus romantiques que moi. De façon plus réaliste, il était difficile de résister à cette montagne de muscles souriante et tranquille. J’ai eu la chance d’être l’élue et je ne l’ai pas laissée passer. Fabien s’est révélé être, en plus, un compagnon de vie idéal et un amant délicieux. Nos vies professionnelles nous laissaient peu de temps libre, mais chaque rendez-vous était plus agréable que le précédent. À première vue, nous étions sur des planètes différentes, lui dans les services spéciaux, moi dans la communication. Des extrêmes qui se révélèrent vite avoir beaucoup en commun. Quand nous avions étanché la soif de nos corps, nos discussions à bâtons rompus auraient pu ne pas avoir de limites. Seul le désir que nous avions l’un de l’autre et qui ne semblait jamais vouloir se tarir, nous rappelait à l’ordre, transformant nos paroles en soupirs… Le seul sujet de conversation que nous évitions soigneusement était notre avenir commun. Fabien m’avait mise en garde. Son travail l’obligeait à de longues missions pendant lesquelles il ne pouvait être joint par personne. Même les destinations restaient souvent confidentielles. Difficile de construire ou de faire des projets dans ces conditions. Dans l’enthousiasme de notre rencontre, j’avais fait la sourde oreille aux messages d’alerte qui s’allumaient en nombre dans ma tête. On était si bien. Un jour pourtant, il a bien fallu affronter la réalité. Fabien était déjà là quand je suis rentrée du travail, il m’a embrassée tendrement et m’a suggéré une douche pendant qu’il me servait un verre de vin. Cette douceur empreinte de fermeté ne laissait rien augurer de bon. Je le rejoignis donc bien vite, cheveux mouillés et peignoir noué à la hâte. Cette précipitation l’aurait fait sourire en d’autres temps. Là, il était grave face à moi. « Je vais partir. Je ne sais pas pour combien de temps. Je peux juste te dire que c’est au Mali. Comme tu n’as pas d’existence officielle, je ne peux ni te tenir au courant, ni te contacter. En cas de problème personne ne te préviendra. Il va donc falloir que tu me fasses confiance. Attends-moi. Je reviendrai et nous pourrons parler de notre avenir ensemble. » Il a pris mon visage entre ses mains le temps d’un long baiser. Puis dans un souffle : « Je pars maintenant, mon avion décolle dans deux heures. » Je n’ai même pas eu le temps de me ressaisir pour lui dire au revoir, la porte s’est doucement refermée derrière lui. Pendant les trois mois de silence qui ont suivi, j’ai tenté de me raisonner de toutes les manières. Je l’attends ? Je ne l’attends pas ? Jusqu’à ce que je comprenne que quoi qu’il arrive, je n’étais pas prête à l’oublier et qu’il fallait juste apprendre à vivre avec son souvenir. La veille de la Saint-Valentin, ma douce Patricia m’a appelée. Sa gentillesse et son enthousiasme ont opéré comme d’habitude et lorsqu’elle m’a proposé une soirée chez elle le lendemain, je n’ai pas pu lui résister malgré la douleur de me retrouver chez ces mêmes amis qui m’avaient fait rencontrer Fabien. Le soir de la fête des amoureux, je me présentai à la porte, affichant une bonne humeur plus qu’artificielle. Tout le monde semblait m’attendre avec impatience. Patricia, l’œil brillant, me tendit une coupe de champagne en s’exclamant d’un ton solennel qui ne lui ressemblait pas : « On a livré un paquet pour toi. » Elle me désigna un énorme carton posé à côté du canapé et que je n’avais pas vu en entrant. J’étais incrédule et je me demandai ce que mon amie, jamais à court d’idées, avait encore inventé pour me distraire de ma mélancolie. La dizaine d’amis présents semblaient retenir leur souffle. Je me dirigeai donc vers le carton et commençai à l’ouvrir. Quand soudain, le paquet a littéralement éclaté tout seul laissant apparaître un Fabien un peu rouge mais tout sourire ! Il était rentré la veille et avait tout réglé avec ses amis. Merveilleuse Saint-Valentin ! Depuis, il part toujours mais je suis sa femme et ça change tout. Et même s’il n’est pas là à la Saint-Valentin, je ne méprise plus jamais cette fête pas si anodine que ça. n 26

27

28 COSMÉTO Régénérant ! L'actif éclaircissant de la crème régénérante anti-taches Lift’Argan favorise l'élimination des taches brunes et prévient leur apparition pour retrouver une peau unifiée et lumineuse. Enrichie en huile d'argan biologique aux propriétés anti-rides, ce soin hydrate tout au long de la journée et lutte contre le vieillissement cutané. Tests cliniques sur le produit fini : • le teint est plus uniforme de 64 % ; • 47 % des taches ont été éliminées ; • jusqu'à 71 % d'éclaircissement des taches. Disponible à La Boutique Santé. Coup d’éclat Composé d'eau florale de rose et d'huile de rosier muscat, ce duo biphasé pénètre rapidement et rafraîchit intensément. Véritable concentré d'énergie et de bien-être, il repulpe et donne un extraordinaire coup d’éclat à la peau. Disponible en pharmacies et magasins bio. Pour tout renseignement, contactez Elsa au 97 75 77. Reboostant ! Pour bien commencer l'année, Sothys vous propose d'apporter un coup d'éclat à votre visage avec le soin saisonnier oxygénant aux notes gourmandes, senteurs framboise/litchi. Gommage, double-masque et modelage relaxant pour une peau reboostée et resplendissante. L’institut Sothys vous propose une pause détente d'une heure en cabine à 7 000 F au lieu de 9 000 F, ainsi que la gamme domicile à -20 %. Sothys, 1 rue Olry, tél. 28 53 16. Le printemps est là ! Les rayons du soleil illuminent les vergers du Luberon, dévoilant les toutes premières fleurs de cerisier. De ces fleurs à la blancheur rosée s’échappe un parfum d’insouciance : subtil et frais, il est comme une invitation aux rêves doux et réjouissants. Fleur de Cerisier L’Eau dévoile les notes printanières de ces premières fleurs de cerisier, si innocentes et délicates. Disponible chez L’Occitane. On se repulpe L’immortelle est une fleur d’une exceptionnelle longévité : elle ne fane jamais même après avoir été cueillie. L’huile essentielle d’immortelle biologique de Corse est riche en molécules actives aux résultats cosmétiques anti-âge uniques. L’Huile de Jeunesse Divine aide à lutter contre les signes visibles de l’âge pour une texture de peau plus ferme et repulpée. Utilisée quotidiennement, elle contribue à : • préserver l’apparence d’une peau jeune ; • conserver une peau veloutée toute la journée ; • réduire l’apparence des rides pour une peau comme lissée ; • améliorer la fermeté de la peau et sa tonicité ; • révéler l’éclat de la peau. Contenant des huiles 100 % naturelles, l’Huile Divine fond merveilleusement dans la peau grâce à sa texture légère et soyeuse, au fini non gras. Disponible chez L’Occitane. Délicat Au quotidien, le nouveau shampooing Rêve de Miel® est d’une délicatesse incomparable… Sa base lavante très douce convient à tous les types de cheveux et ne pique pas les yeux. Formulé sans paraben et sans silicone, il imprègne la chevelure d’un délicieux sillage miellé. Son format généreux de 300 ml fait de lui le complice de toute la famille. Flacon-pompe 300 ml. Disponible en pharmacies et chez Passion beauté. Pour tout renseignement, contactez le 24 03 08.

RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=