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«

L

a forêt séduit tout

le monde, mais

s eu l emen t une

f oi s qu’ e l l e es t

plantée.

» Nicole

Andrea-Song esquisse en une phrase et

un sourire ce à quoi la Saem Sud Forêt,

qu’elle préside depuis juillet 2014, est

confrontée depuis sa création en 2012.

Une entreprise, au sens premier du

terme, qui mobilise des moyens financiers

importants pour «

un projet pilote de

plantation de 1 500 hectares de forêt

sur cinq ans, soit 300 hectares par

an

», dans le but de développer une

nouvelle filière économique. Ambitieux.

Des partenariats à mettre en place, un

travail colossal de préparation des sols,

des réticences de toutes sortes… Le duo

qui a repris le projet en main il y a deux

ans ne cache pas «

un démarrage au

ralenti

» mais avance des chiffres qui

attestent d’une «

vitesse de croisière

»

enfin atteinte : «

45 hectares plantés en

2012, 75 en 2013, 145 en 2014, 290 en

2015… la surface a quasiment doublé

chaque année

», illustre Ricardo Pinilla-

Rodriguez, directeur général depuis

décembre 2014.

D

OUBLER

LA PRODUCTION

LOCALE

En 2016, l’objectif initial des 300 ha par an

est atteint. La phase pilote devait s’achever

en 2017, mais sera étendue jusqu’en 2019.

«

L’idée est de prolonger cette phase

d’expérimentation et de préparer

l’après

», pose l’ingénieur forestier, qui

a travaillé sur de grands chantiers de

Sud Forêt

GARDE LE CAP

La Saem Sud Forêt, créée en 2012 pour développer la filière sylvicole, commence

à porter ses fruits. Depuis deux ans, son directeur impulse une dynamique

entrepreneuriale au programme pilote provincial. Visite à Port-Laguerre.

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ITE

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Ricardo Pinilla-Rodriguez, directeur général.

© Aude-Émilie Dorion