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entreprises calédoniennes dans l’archipel.
Il faudra du temps avant que les choses
se concrétisent sur cet immense marché.
T
OURISME MÉDICAL
En novembre, le salon Smart Cities
était consacré aux technologies
innovantes en Australie. Le projet du
Médipôle y a été présenté, ainsi que
celui du Néobus. «
Nous voudrions
développer le tourisme médical,
présente le responsable d’Avex
. Avec
le Médipôle, nous pourrons proposer
des soins beaucoup moins chers
qu’en Australie ou en Nouvelle-
Zélande. Cela permettra aussi de
baisser les charges fixes du Médipôle.
Dans les pays anglo-saxons, tout est
privé. Nous serons donc beaucoup
plus compétitifs qu’eux
», estime-t-il.
Plusieurs entreprises innovantes locales
étaient sur place. La société Bluecham –
qui propose des solutions opérationnelles
pour l’aide à la décision environnementale
– a d’ailleurs reçu le Business Award de la
meilleure start-up. «
Depuis, nous avons
également reçu un Award à Melbourne
par la Siba (communauté australienne
du spatial) et deux Awards à Bangkok
en 2016 : « Excellence spatiale » et
« Seeing a Better World
», ajoute Didier
Lille, fondateur de Bluecham.
Nous
avons des projets d’export dans toute la
zone Pacifique et Asie du Sud-Est, avec
des relations qui se renforcent avec
l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
»
P
ORT
M
ORESBY
En novembre, direction Port Moresby
pour Avex, pour une mission de
prospection. Une dizaine de sociétés
étaient représentées par la grappe
d’entreprises, telles que AMC Sud
(usinage, profilage), Khan et Associés
(conseils) ou encore Géocal. Cette
dernière vient de signer un contrat avec
une entreprise papoue qui la représente
désormais dans le pays. Géocal est
déjà présente à Cayenne, à Tahiti et au
Vanuatu, soit une centaine de véhicules
équipés à l’étranger par son procédé
de géolocalisation. Depuis la création
de la société il y a cinq ans, l’export
représente environ 10 millions de francs
de chiffre d’affaires. «
Le plus difficile
est de trouver des partenaires de
FO
CUS
FO
CUS
«
Depuis le début de l’année,
nous mettons systémati-
quement l’industrie touris-
tique en valeur sur tous les
salons. D’abord parce que
les gens ne savent pas du
tout où se trouve la Nouvelle-
Calédonie. Ensuite parce
que l’on peut tout vendre via
le tourisme, qu’il s’agisse de
textile ou d’alimentaire »,
explique Alban Goullet Allard,
responsable d’Avex. Lors du
dernier salon Foodex, organisé
à Tokyo, le stand calédonien
affichait donc sur son fond,
une grande image du lagon.
« Cela a beaucoup interpellé
les gens, qui se sont arrêtés
pour goûter nos produits.
L’image du lagon permet de
lier l’image du beau produit
et celle du bon produit »,
estime-t-il. Pour vendre l’image
de la Nouvelle-Calédonie à
l’étranger, Avex s’associe sur
de nombreux salons aux GIE
NCTPS (Nouvelle-Calédonie
tourisme province Sud), mais
aussi avec Aircalin, adhérent
de la grappe d’entreprises.
«
Avant, nous étions chacun
dans notre coin, désormais,
nous avons plus de poids
»,
se réjouit Alban Goullet Allard.
© Avex
Lors des salons internationaux,
les entreprises locales sont
désormais représentées par
Avenir Export.
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