partir de ce trou. Et c’est foutu ! C’est
rageant car la saison chaude avait
produit beaucoup de fleurs sur les
arbres, les fruits étaient énormes. J’ai
même cueilli une orange qui pesait
1,2 kilo ! Les gens pensaient que c’était
un pamplemousse. C’est vraiment
du gaspillage de pièces
», regrette-
t-il, les yeux posés sur les oranges qui
pourrissent sur le sol. «
Heureusement
pour Philippe, il ne cultive pas que
des agrumes, il a aussi des bananes
poingo, des taros, du chou kanak, de
la canne à sucre. Donc il aura quand
même des rentrées d’argent et surtout
la vie à la tribu lui permet de vivre
sans trop dépenser
», observe la tech-
nicienne du GDSV. Lucienne profite de
sa visite pour aider Philippe à remplir le
formulaire de l’Apican
1
, qui indemnise
les producteurs en cas de calamités agri-
L’orange pourrit progressivement à
partir du trou percé par le papillon.
REPORT
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Les oranges Navel, les premières
de la saison, ont été les plus
touchées par le papillon piqueur.
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© GDSV - Wadra Pothin