“
C’est une nouvelle
économie, il faut la suivre
de près pour éviter que les
consommateurs perdent
les droits qu’ils avaient
”
collaboratives par rapport aux mêmes activités qui ne
seraient pas exercées par Internet
[…] », explique-t-il.
Les plateformes pourraient ainsi être amenées à prélever
une taxe sur les transactions pour les reverser au Trésor
public par exemple. Pour l’heure, en Nouvelle-Calédonie,
seul le secteur de l’hôtellerie est concerné par cette éco-
nomie collaborative qui prend de l’ampleur. Mais en Métro-
pole, de nouvelles plateformes sont récemment apparues
comme celles spécialisées dans la vente de repas fait mai-
son par des particuliers contre rémunération. Sans tarder,
les restaurateurs métropolitains (professionnels) ont de-
mandé aux autorités de les soumettre aux mêmes contrôles
d’hygiène que les professionnels. L’économie collaborative
s’étend vite, trouvant sans cesse de nouvelles niches à ex-
plorer. La réglementation va devoir réagir tout aussi vite
afin de protéger consommateurs et professionnels.
Lire aussi notre article «
Comment financer son entreprise par le
crowdfunding
?
», page 59.
Luce Lorenzin, présidente de l’UFC-Que Choisir.
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Tous les matins, Mathilde
effectue le trajet Koutio-
centre-ville. Elle emmène
Élyse, en covoiturage.
© Blandine Guillet