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C
ela fait quarante-cinq ans que la
société existe. Pas question de chan-
ger les bonnes recettes de la cuisine
calédonienne.
» Marie-Laure Techer,
35 ans, a repris les commandes de
Touskifau en décembre dernier, après quelques mois en duo
avec Alik Boufeneche. L’équipe – des employés de longue
date pour la plupart – demeure la même, y compris le direc-
teur d’exploitation, Ludovic Lanceleur. La salade tahitienne
continuera donc de trôner en bonne place dans les rayons du
traiteur, tout comme les classiques bami ou porc au sucre.
Pour autant, la jeune entrepreneuse d’origine réunionnaise
entend bien dynamiser l’enseigne. «
Depuis quelques se-
maines déjà, nous vendons du rougail saucisse. Petit à
petit, je vais former le personnel pour ajouter d’autres
spécialités réunionnaises comme le cari de poulet ou
les petits pots de piment
», explique-t-elle. Après sept ans
comme responsable d’exploitation au sein du groupe Lafleur,
puis quelque temps comme patentée, Marie-Laure Techer
retrouve finalement l’ambiance des cuisines. Du côté des
fourneaux justement, les cuistots se sont déjà pris au jeu, en
proposant à la propriétaire de nouvelles recettes, comme le
porc au miel apparu au rayon chaud il y a quelques semaines.
É
PICERIE
FINE
«
L’objectif est d’attirer de nouveaux clients, mais aussi
de retrouver les anciens clients qui ne viennent plus,
comme ceux de Nouméa Sud, par exemple, qui hésitent
Touskifau
prend un coup de jeune
Après treize ans à la tête de Touskifau, Alik Boufeneche vient de passer
le relais à Marie-Laure Techer. La jeune propriétaire entend dynamiser
cette institution de la gastronomie locale, sans pour autant bousculer les
habitudes.
Marie-Laure Techer (en blanc)
peut s’appuyer sur l’expérience
des douze salariés de l’enseigne.
© Blandine Guillet