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V
olant, tableau de bord, pédales, joystick, cein-
ture de sécurité… On pourrait se croire aux
commandes d’un engin de chantier ou d’un
engin minier. Mais nous sommes dans un préfa-
briqué aménagé. À l’intérieur, deux simulateurs
de conduite permettent aux stagiaires du CFTMC de Poro
d’apprendre à manier des engins de plusieurs dizaines de
tonnes. Face au volant, des écrans font apparaître le godet de
la pelle que le stagiaire doit manier, ou les délimitations d’une
piste de mine où il faudra manœuvrer en toute sécurité. Voilà
un an que le CFTMC de Poro utilise quatre de ces outils tech-
nologiques pour former ses troupes. Un investissement de
près de 25 millions de francs. «
Auparavant, nous formions
les stagiaires sur une vingtaine d’engins. Un camion de
mine, par exemple, c’est 30 millions de francs pour un 30
tonnes, 50 millions pour un 50 tonnes… Quand il faut les
confier à des débutants, cela a un coût, mais ça pose aussi
des questions de sécurité
», explique Dominique Le Poac,
directeur du CFTMC.
R
EPÉRER
LES MAUVAISES HABITUDES
Il n’existe pas, en effet, de camion de mine école, avec
double jeu de pédales. Aux commandes du simulateur, les
erreurs de conduite sont tout de suite repérées, mais sans
Simulateur de conduite,
vraie formation
Le Centre de formation aux techniques de la mine et des carrières (CFTMC)
a investi, il y a un an, dans quatre simulateurs de conduite pour former
les nouveaux conducteurs. Ces outils vont désormais être proposés aux
entreprises pour former, corriger ou contrôler leurs salariés.
Le simulateur permet de se connecter pour travailler ensemble… virtuellement.
© Blandine Guillet
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ATION
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