conséquences lourdes, si ce n’est pour la note finale. «
Le
simulateur enregistre tout, si le conducteur frôle une
pédale juste deux secondes, c’est enregistré. Cela permet
de tout analyser pour progresser
», souligne Amar Chalal,
directeur adjoint.
Autre atout, cela permet de repérer les mauvaises habi-
tudes prises par les conducteurs confirmés. C’est sur ce ter-
rain que le CFTMC entend s’engager davantage en proposant
des formations aux entreprises extérieures. Une manière
aussi de maintenir l’activité, à l’heure où le nombre de sta-
giaires du centre diminue au rythme de la chute des cours du
nickel. Un préfabriqué a donc été installé sur Nouméa, équipé
de deux simulateurs.
«
Cet outil permet de travailler sur l’optimisation de
la conduite, sur les positionnements et donc sur la pro-
ductivité des conducteurs. Si à chaque cycle un camion
de mine perd trois minutes à cause d’un mauvais posi-
tionnement, le simulateur peut repérer cela et le corri-
ger
», met en avant Amar Chalal. Le simulateur a également
déjà été utilisé en appui pour sélectionner des candidats à
l’embauche.
Pelles hydrauliques, chargeuses, tractopelles, camions de
30 tonnes et plus… Le programme peut concerner le monde
de la mine mais aussi celui du BTP. «
Il y a tellement d’en-
treprises qui utilisent des tractopelles en Calédonie, cela
concerne tout le monde
», estime Dominique Le Poac. Le si-
mulateur propose différents niveaux de difficulté et différents
scénarios : travail avec une mauvaise météo ; conduite sur un
chantier en présence d’autres ouvriers ; marche arrière sur
mine, etc. Il est même possible de faire travailler les conduc-
teurs en réseau : l’un sur l’exercice du conducteur de pelle,
face à l’autre, sur l’exercice du conducteur de camion.
“
Le simulateur a déjà
été utilisé en appui pour
sélectionner des candidats à
l’embauche
”
Le simulateur enregistre chacun des
gestes du conducteur et transmet les
résultats à la fin de l’exercice.
© Blandine Guillet