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EN
BREF
EN
BREF
Le Pôle numérique et technologique (PNT) de l’Université
de la Nouvelle-Calédonie se profile. C’est la ministre de
l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, qui en a posé la première
pierre symbolique lors de sa visite, le 26 octobre dernier. Un
investissement de 1,7 milliard de francs CFP, financé par
l’UNC sur fonds propres à 47 %, par les partenaires du contrat
de développement Etat-intercollectivités (gouvernement
20 %, Etat 13 %, trois provinces 11 %), et par le mécénat de
l’OPT (9 %, soit 150 millions).
Cet équipement de haute technologie concentrera sur
2 500 m
2
, à partir de la rentrée 2018, un pôle de recherche
(qui accueillera notamment la plate-forme mutualisée de
microscopie électronique) et un « learning center », appui
numérique à l’enseignement magistral.
La toute première centrale photovoltaïque sur terre
coutumière verra le jour à Témala, sur la commune de Voh.
Exploitée par Hélio Témala, filiale de Quadran Pacific, elle
doit être mise en service en janvier 2017. Plus de 12 000
panneaux solaires produiront de l’électricité pour l’équivalent
de 1 500 foyers. Dans le Sud, un autre projet en cours promet
d’être la plus grosse installation en Nouvelle-Calédonie.
Avec ses 43 000 panneaux solaires couvrant 20 hectares, la
centrale Hélio Boulouparis alimentera l’équivalent de 3 500
foyers à partir de février 2017. Quadran Pacific porte deux
autres projets de centrale solaire, à Koumac et sur une terre
coutumière de VKP. (En photo, la centrale installée au Port
autonome.)
Du côté de la société Alizés Energie, le gouvernement vient
d’autoriser l’exploitation, pour le compte d’EEC, de quatre
centrales photovoltaïques à Lifou, dont la mise en service est
attendue pour août 2017.
C
e 29 novembre, le
directeur général
de l’Icap (Institut
calédonien de
participation)
doit être habilité par le
conseil d’administration
à signer une convention
avec BPI France pour la
commercialisation de deux
premiers types de « prêt de
développement » aux TPE
et PME calédoniennes. Ces
deux prêts, sans garantie,
concernent : l’hôtellerie,
pour des programmes de
rénovation comprenant
n o t a mm e n t l a m i s e
en conformité avec la
nouvelle classification, et
la restauration, pour un
investissement au titre de
la modernisation – mise aux
normes ou équipement –, y
compris dans le cadre d’une
opération de transmission.
Les montants vont de 3,58 à
35,8 millions XPF, sur 10 ans
au taux de 2,41 % l’an pour le
premier, 6 ans à 1,99 % pour
le second. Ces prêts sont
obligatoirement associés à
un concours bancaire d’un
montant au moins égal.
Depuis le partenariat conclu
le 1
er
octobre entre BPI et les
provinces Sud et Nord, l’Icap
(mandataire) a vu affluer
«
quelques dossiers
»,
surtout orientés par les
banques, indique Jean-
François Bernut, chargé de
mission. Moins de dix pour
le moment, l’objectif étant
de traiter «
40 à 50 dossiers
par an
». D’autres produits
sont attendus quand sera
levé le frein du Ridet (non
compatible avec le Siren
français).
Contact : votre banque ou
l’Icap
(www.icap.nc)
HÔTELLERIE-RESTAURATION :
DEUX PRÊTS BPI LANCÉS
L’UNC DÉPLOIE
SA STRATÉGIE NUMÉRIQUE
LES CENTRALES
SOLAIRES POUSSENT