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VALE NC,

DES SIGNAUX POSITIFS

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6

-

EN

BREF

EN

BREF

«

S’

il n’y avait pas eu le

prêt, on aurait eu un

plus grand risque de

voir fermer l’usine. Mais le risque

existe toujours.

» Le directeur général

de Vale NC, Daryush Khoshneviss, lors

du traditionnel point presse trimestriel,

le 18 novembre, n’a pas éludé les

inquiétudes qui planent encore sur

le sort de l’usine du Sud, même après

l’octroi exceptionnel par l’Etat français

d’un prêt de 24 milliards de francs à Vale

Canada et d’une contre-garantie de prêt

d’un même montant pour soutenir la

construction du complexe de stockage

de résidus secs, capital pour l’avenir.

Une fermeture en 2017 est-elle encore

possible ? «

J’espère que non

», avance-

t-il prudemment, rappelant «

tous les

efforts possibles consentis

» dans «

un

contexte et un marché difficiles

».

Le groupe Vale a pourtant enregistré

«

d e b o n n e s p e r f o r m a n c e s

opérationnelles

» au 3

e

trimestre

2016, notamment sur le minerai de fer,

avec un «

record

» de production de

92,1 millions de tonnes, et les métaux

de base, dont l’EBITDA

*

à 600 millions

USD «

a augmenté de manière

significative

».

Concernant Vale NC, le directeur

général a souligné qu’«

on est en train

d’augmenter de manière durable

la production

», avec un record

battu en août, à 4 034 tonnes, et un

résultat en septembre très proche de

4 000 tonnes. Soit un rythme mensuel

proche de la capacité nominale, qui

est de 4 500 tonnes. Sur l’année

2016, la production sera «

proche

des 37 000 tonnes

», avec un objectif

pour 2017 de «

43 000 tonnes

». Le

deuxième point important concerne

la réduction des coûts, avec un coût

de production passé de 21 000 USD

la tonne en moyenne en 2015 à

12 500 USD aujourd’hui : «

Beaucoup

ne croyaient pas qu’on pourrait

atteindre ces résultats, mais le fait est

qu’aujourd’hui, on est dans l’objectif.

Cela a donné un vrai sentiment de

confiance au sein de VNC et porté le

message qu’on peut faire beaucoup

mieux.

» Mieux, c’est «

10 000 dollars

la tonne, sur le long terme

», pour

tendre vers un EBITDA positif (il est

de -39 millions USD au 3

e

trim. 2016

pour une perte annuelle attendue de

150 à 200 millions USD). L'effort se

poursuivra sur «

une révision générale

des services »

et

« une amélioration

des contrôles internes

».

*

Indicateur financier américain qui correspond

approximativement à un excédent brut

d’exploitation (EBE).

Les administrations calédoniennes ont étoffé leur

réseau. Le portail internet

service-public.nc,

né en 2015,

s’est enrichi de 15 nouveaux partenaires. Outre les trois

provinces, les trois chambres consulaires, la Cafat, les

principales communes du pays et le gouvernement,

il regroupe désormais le vice-rectorat, l’UNC, l’OPT,

Enercal, la Calédonienne des eaux ou encore la Mutuelle

du commerce, avec 240 services dématérialisés. Parmi

les thématiques qui intéressent les professionnels :

les marchés publics, la création d’entreprise, le

recrutement, la fiscalité ou l’environnement.

SERVICE-PUBLIC.NC

S’ÉLARGIT

C'est le nombre d’agents

de sécurité potentiellement

concernés par un diplôme

c a l é d o n i e n d ’ a g e n t

cynophile auquel travaillent

la délégation territoriale

du Conseil national des

activités privées de sécurité

et la DFPC, qui permettrait

à ces agents de se voir délivrer un agrément conforme aux

exigences du Code de la sécurité intérieure.