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DÉCRYP

TAGE

DÉCRYP

TAGE

L

ogement, automobile,

biens de consommation

et alimentation : quatre

secteurs sont concer-

nés par les accords de

compétitivité. Les partenaires sociaux

planchent sur le sujet depuis juillet

2015. Chaque page du mille-feuille éco-

nomique est concernée : l’économie gé-

nérale avec l’environnement réglemen-

taire ; les filières (normes techniques,

synergies logistiques) ; les entreprises

(management, gestion, organisation) ;

le travail (productivité). Voici certaines

des idées discutées lors des négocia-

tions. Elles représentent toutes un

levier permettant d’améliorer la com-

pétitivité. Certaines ont été adoptées,

d’autres non. Les discussions se pour-

suivent.

O

RGANISER

>

Comment améliorer la collaboration

entre l’industriel et le distributeur

par exemple ? Bien souvent, les in-

dustriels locaux n’ont pas de contrat

à l’année avec les supermarchés, ils

envoient donc leurs commerciaux

chaque semaine prendre les com-

mandes, ce qui représente un coût

et une perte de temps. Les contrats

visent à fluidifier les relations entre

chacun des maillons de la chaîne.

>

Les délais de paiement sont souvent

supportés par les seules entreprises,

ce qui représente un coût. En Métro-

pole, des outils existent pour aider

au financement, tels que l’affactu-

rage par exemple (l’entreprise confie

à un organisme tiers la gestion de

ses créances). Objectif ? Favoriser le

financement des entreprises.

>

Développer les exportations permet-

trait aux producteurs locaux de réa-

liser des économies d’échelle et de

pouvoir les répercuter sur leurs prix.

>

Développer l’innovation, cela signi-

fie notamment accentuer l’informa-

tisation et l’automatisation au sein

des entreprises. En Métropole, 20 %

AU CŒUR DES CONTRATS

de compétitivité

Ils sont indissociables de la TGC. Les contrats de compétitivité

visent à compenser le risque inflationniste lié à l’instauration

de cette nouvelle taxe. Ils associent l’intersyndicale vie chère,

les confédérations patronales et le gouvernement. Sur quels

leviers ces accords entendent-ils jouer ?

Voici les résultats obtenus au

premier trimestre 2016 pour cer-

taines filières :

Filière logement : réduction

du prix de la construction d’une

villa de type F4 de 10 % dans le

cadre du dispositif d’incitation

fiscale (réduction d’impôt pour le

logement intermédiaire). Le prix

au mètre carré se situera alors

autour de 264 000 francs.

Filière automobile : un « pack

compétitivité » a été formalisé

pour que le coût d’acquisition et

d’utilisation d’un véhicule puisse

bénéficier d’une réduction de

10 %. Cette réduction concerne la

partie entretien, le taux d’intérêt

du financement et celui de la par-

tie dommages de la police d’assu-

rance.

Filières agricoles : plusieurs

accords interprofessionnels ont

été signés ou finalisés dans la fi-

lière fruits et légumes, les filières

bovine, porcine et volaille.

La filière biens de consom-

mation et la filière alimentaire

sont les seules où des accords

n’ont pas pu être conclus à

l’heure où nous imprimons

(le 27 mai). «

Or, c’est bien ces

filières qui sont dominées par les

groupes leaders dans l’importa-

tion et la grande distribution

»,

note le gouvernement. Des fiches

actions ont été établies, reste à

définir la mesure quantitative de

chaque action.

Les premiers résultats

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