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TOUR
ISME
TOUR
ISME
acte II
Dix-huit mois après l’ouverture du Sheraton, le domaine de Deva entre dans
la deuxième phase de son développement. Village vacances, sylviculture,
espaces culturel et coutumier… Les projets économiques et touristiques sont
nombreux sur ce site dont la superficie dépasse celle de la ville de Nouméa.
ZONE AGRICOLE
Parking
Point info
Observatoire
ornythologique
Camping
Départ sentier
culturel
Départ sentier
nature
Zones
Zone de
cabane
Aire aménagée
naturelle
Cabane
de chasse
Distillerie
Vue d’ensemble du schéma
directeur d’aménagement
du domaine de Deva
Espace hippique
Espace
coutumier
Le village vacances
L’objectif est de créer un hébergement familial afin d’ouvrir
le domaine de Deva à un autre type de public que celui du
Sheraton. Le village comprendrait soixante-cinq bungalows
aménagés et une zone de camping. Des commerces seraient
implantés au cœur du village ainsi qu’un centre aquatique et
des jeux pour enfants. Coût du projet : 2 milliards de francs.
Le projet est porté par la SAS Club de vacances nature de
Deva (80 % Promosud, 10 % GDPL Mwe Ara, 10 % Société
de participation bouraillaise de Deva). Ouverture prévue
fin 2017.
Un espace camping
Une seconde zone de camping serait aménagée, gérée par
l’association Albepic cette fois-ci. Outre les emplacements
pour les tentes, elle comprendrait un espace de pique-nique
avec barbecues et cabanes en bois aménagées sommaire-
ment. «
Nous voulons encourager un tourisme populaire
sur la zone afin que toutes les populations profitent du
domaine de Deva
», explique Bernard Chérioux, directeur
de la Sem Mwe Ara. Mais pour l’heure, l’endroit fait l’objet
d’un conflit : des cabanes implantées illégalement sont en
cours de démantèlement.
Un parcours santé
Parmi les projets sur le haut de la pile de la Sem Mwe Ara
se trouve un parcours santé, sur le modèle de celui de la
promenade Pierre-Vernier. Un investissement de l’ordre de
cinq millions de francs. La Sem Mwe Ara envisage également
de proposer un parc de jeux pour enfants et un parcours
d’accrobranche. Des projets conditionnés au financement
de la Sem (voir encadré p. 36).
Un espace culturel
Le projet serait en réalité divisé en trois espaces distincts.
Un espace coutumier, autour de la grande case de l’entrée,
ferait découvrir la culture kanak et ses coutumes. Il serait
porté par le GDPL Mwe Ara. Un second espace serait amé-
nagé dans la vallée taboue afin d’amener le visiteur à la
découverte d’une tarodière, d’un sentier archéologique et
d’un arboretum composé de plantes indigènes. Enfin, dans
un troisième lieu, l’espace culturel serait aménagé en face
du village vacances. «
Il a déjà fait l’objet d’un concours
d’architecte mais, à l’époque, les fonds n’avaient pas
suivi. La province Sud entend relancer le projet en le
réalisant par phases afin d’assurer son financement
»,
explique Antoine Borius, chef du projet provincial de Deva.