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Soixante-quatre salariés, plus d’un mil-
liard de chiffre d’affaires par an… C’est
un poids lourd de l’industrie calédo-
nienne qui a changé de mains en fin d’an-
née dernière. Dominique Lefeivre a pris
la tête de l’entreprise créée par Jean-
Claude Racine en 1979. «
Je viens du
monde de l’agroalimentaire, même
si j’ai plutôt évolué dans l’hôtellerie
et la restauration. Le volet industriel
ne me fait pas peur, au contraire, j’ai
la chance d’avoir le point de vue du
client, celui qui est de l’autre côté de
la barrière. Cela permet d’identifier
ce qui ne va pas et de procéder aux
réglages
», estime Dominique Lefeivre.
Il y a dix ans, le patron avait vendu la
plupart de ses affaires, ne conservant
que la cafétéria et la boutique de l’aé-
rodrome de Magenta. Le revoici donc
aux commandes, avec de nombreux
projets en tête, notamment le dévelop-
pement de l’export via la marque « Ton-
ton Jules » qui appartient à Biscochoc.
«
Nous planchons sur l’ouverture
d’une boutique Tonton Jules à Tokyo,
ce sera le point de départ pour dif-
fuser nos produits plus largement.
»
Une autre boutique pourrait aussi ou-
vrir à Nouméa, face à la gare maritime
et aux croisiéristes, afin de poursuivre
la croissance sur le territoire. La gamme
premium des tablettes de chocolat va
également être améliorée. Pour gérer
au mieux tous ces chantiers, Dominique
Lefeivre lèvera le pied progressivement
vis-à-vis de ses engagements en tant
que coprésident du Medef «
mais pas
avant d’avoir mené à bien la réforme
des IRP
(Instances représentatives du
personnel, N.D.L.R.)
et le dossier sur
la TGC
», prévient-il.
Derniermandat
POUR
L
AURENT
G
UY
Il préside le syndicat des
commerçants depuis sept
ans, mais ce mandat sera le
dernier. Le patron des bou-
tiques Chloé, Maison de la
Montre, Trèsurf et Quick-
silver a annoncé qu’il ne se
représentera pas à la tête
du syndicat. Pas question
pour autant d’abandonner
les dossiers en cours, Lau-
rent Guy mènera à terme le
travail sur la TGC entamé il
y a presque dix ans.
La station de lavage avait été remise
à neuf l’an dernier, c’est désormais
au tour du magasin d’afficher ses
nouvelles couleurs. À Ducos, Autopoint
vient d’achever un gros programme de
modernisation de ses installations sur
1 000 m
2
. Un programme de formation
des vingt employés est également en
cours, à l’accueil, comme aux ateliers.
«
Nous avons aussi signé un contrat
de distribution avec la franchise
Norauto. Cela va nous permettre de
proposer des produits de marque
distributeur à des prix attractifs
»,
annonce Xavier Duport, responsable
du réseau Autopoint (un site à Ducos,
l’autre à Koné) et des garages Speedy
(Ducos et Ngéa).
Autopoint
se modernise
EN
BREF
EN
BREF
© Blandine Guillet
© Blandine Guillet
© Archives LNC
D
OMINIQUE
L
EFEIVRE
rachète Biscochoc