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endant la haute saison des

oranges, en hiver, l’Oran-

geraie de Yann Soury-

Lavergne transforme une

partie de sa production

en jus d’orange. Les bouteilles sont

congelées puis vendues plus tard dans

l’année, quand les agrumes se font

plus rares. Les oranges sont labellisées

« agriculture responsable ». Pas le jus

d’orange. L’idée serait donc de créer

un deuxième cahier des charges, pour

les laboratoires de transformation cette

fois, afin que les fruits et légumes label-

lisés conservent leur certification après

leur transformation. «

Cela permettrait

de valoriser le travail du producteur

mais aussi du transformateur, tout

en étendant la visibilité du signe de

qualité

», commente Julie Deffieux, di-

rectrice du réseau Repair, qui prépare

les exploitations à la certification. Parmi

les entreprises qui travaillent avec des

produits « responsables », on trouve

Sopli qui propose des fruits et légumes

de 4

e

gamme (épluchés, parfois râpés,

prêts à l’emploi, comme les carottes

râpées par exemple). Ridolfi propose

lui aussi des fruits et légumes de 4

e

gamme, tels que des salades en poche

Un label “ responsable ”

pour les produits

transformés

Une partie des fruits et légumes labellisés « agriculture responsable » sont

épluchés, découpés, pressés en jus…bref, transformés. Une étape qui leur fait

perdre leur certification à la sortie du laboratoire. Un cahier des charges est

en cours d’élaboration afin que le label puisse être transmis à ces produits.

En hiver, l’Orangeraie de Yann

Soury-Lavergne transforme

une partie de sa production

en jus d’orange. Les bouteilles

sont congelées puis vendues

plus tard dans l’année.

INDUS

TRIE

INDUS

TRIE

© Sébastien Mérion