

Le CMA CGM
Puget
est un porte-
conteneurs de 282 mètres de long
et 32 mètres de large, battant
pavillon des Bahamas.
Ce 12 octobre à Nouméa, il arrive
de Papeete et poursuivra sa route
vers Sydney et au-delà. C’est un
de ces bateaux « tour du monde »
qui écument les ports pour livrer
des boîtes et en charger d’autres.
Évocation en images d’un exercice
quasi quotidien dans le port de
commerce de Nouméa.
Texte
Sophie Pecquet |
Photos
Aude-Emilie Dorion
I
l est 14 heures, le CMA CGM Puget
vient d’être amarré au grand quai.
En utilisant le riche vocabulaire du
port, on dirait que les lamaneurs
ont capelé les aussières sur les
bollards… dernière étape d’une longue
approche, depuis la passe de Dumbéa,
avec intervention d’un pilote dédié, de
remorqueurs, puis chaloupage le long du
quai de 750 mètres.
Une fois immobilisé, c’est un exercice
millimétré qui va se dérouler, à coups de
grues et d’élévateurs, pour décharger les
boîtes sur le terre-plein, les placer dans
les travées selon un plan très précis, et
charger celles prévues au départ – vides
ou pleines.
En 2015, le port de Nouméa a vu 319
bateaux de commerce et enregistré
98 946 conteneurs, un peu plus qu’en
2014 (97 041) mais pour un tonnage
légèrement inférieur (740 566 tonnes
en 2015, 740 905 en 2014). Et 2016 ?
«
Jamais les quais n’ont été aussi vides
de conteneurs
», relève le commandant
du port, Jean Le Den.
LA VALSE
DES BOÎTES