Previous Page  51 / 76 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 51 / 76 Next Page
Page Background

-

51

-

septembre : blanquette de veau, salade

de concombres et surimi à la crème,

portion de fromage et salade de fruits…

Pas mal pour un «

ordinaire

».

Nandaï, c’est «

4 500 à 5 000 repas

par mois, en comptant le midi et

le soir, et 2 500 petits déjeuners

»,

énumère l’adjudant Jérôme, chargé de

la gestion du restaurant et du foyer,

où sont aussi proposés des produits

de première nécessité. Soit «

6 à 7

millions d’achats par mois

». Le

poste alimentation représente de fait

le premier poste de dépense du camp,

«

40 à 50 millions par an

», précise

la direction du commissariat d’outre-

mer de Nouvelle-Calédonie, soit le chef

des finances. Alors, les producteurs

locaux sont-ils sollicités ? «

Toutes nos

commandes passent par la centrale

d’achat à Nouméa

», indique l’adjudant.

«

Un appel d’offres est en cours de

consultation, comprenant des lots

spécifiquement pour Nandaï,

note

le commissaire

. Nous ignorons à ce

stade si des entreprises bouraillaises

y répondront.

»

S

UPPLÉMENT D

ACTIVITÉ

Côté pain, les jeux sont faits : la

boulangerie Caramel, seule de la place,

est le fournisseur historique du camp.

Depuis le retour de la compagnie, Guy

Perronnet fournit les militaires en

pistolets (ça ne s’invente pas), à raison

de deux livraisons par jour, dès 3h30 du

matin, et en viennoiseries le dimanche…

Les commandes sont passées à la

semaine et les quantités varient en

fonction de l’occupation du camp, pour

«

200 à 300 000 francs facturés chaque

mois

», évalue le boulanger, «

un petit

supplément d’activité bienvenu et pas

astreignant

», dit-il.

Un supermarché local fournit les petits

achats de réapprovisionnement, et les

produits qui améliorent l’ordinaire de

ceux qui, loin de chez eux, ont leurs

petits caprices… «

Le relationnel avec

les commerçants est très plaisant

», se

félicite l’adjudant Jérôme.

Au-delà, c’est le fonctionnement

courant du camp qu’il faut assurer, pour

«

15 millions de francs par année,

précise le commissaire.

Cela comprend

l’ensemble des prestations (espaces

verts, déchets, location photocopieur,

dératisation) et des fournitures

( é l e c t r i c i t é , eau , f ourni t ur e s

diverses). La plupart de ces dépenses

font l’objet de marché couvrant le

territoire et ne sont pas attribuées à

des entreprises locales.

»

Sau f que de s s o c i é t é s l o c a l e s

REPORT

AGE

REPORT

AGE

Nandaï, c’est

4 500 à 5 000

repas par mois