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10
-
EN
BREF
EN
BREF
L
E
M
EDEF
VIENT
DE
FÊTER
SES
80
ANS
.
L’
OCCASION
D
’
UN
DÉBAT
D
’
IDÉES
LE
14
SEPTEMBRE
DERNIER
…
Cette journée marquait
à trois jours près la
création de la fédération
patronale, le 17 septembre 1936. Nous avons invité l’ensemble
des représentants officiels du territoire et plus de 250 adhérents
étaient présents, avec pour la première fois des tables rondes dont
le fil conducteur était nos quatre commissions : relations sociales,
emploi-formation, fiscalité et économie, et protection sociale.
Elles ont permis d’avoir des échanges prospectifs avec différentes
personnalités extérieures au Medef.
P
RENONS
LA
PROTECTION
SOCIALE
,
VOTRE
SECTEUR
,
QUELLES
SONT
LES
PERSPECTIVES
?
Ce que nous voudrions, c’est différencier ce qui appartient à la
contribution de l’entreprise et ce qui appartient à la contribution
collective
via
l’impôt. L’entreprise serait ainsi capable d’assumer
le régime de retraite, le régime chômage, le régime des accidents
du travail et des maladies professionnelles et une partie du régime
d’assurance maladie, le petit risque. Ça ne pèserait pas trop sur
le coût du travail et permettrait de retrouver de la compétitivité.
Et les régimes qui devraient être financés par l’impôt seraient : les
régimes dits de solidarité – handicap et dépendance, minimum
vieillesse, allocation familiale de solidarité –, les prestations
familiales, qu’on accolerait aux AFS pour faire un seul régime
famille, et le gros risque du Ruamm, l’hospitalisation liée à la longue
maladie, qui est un problème de société. A partir de là, il y aurait
trois financements clairement établis : cotisations sociales, mixtes
et impôts.
T
HIBAUT
L
ANXADE
,
VICE
-
PRÉSIDENT
DU
M
EDEF
NATIONAL
,
A
PASSÉ
UNE
SEMAINE
EN
C
ALÉDONIE
. Q
UEL
A
ÉTÉ
SON
CONSTAT
?
Depuis la présidence de Pierre Gattaz, il y a une vraie implication du
Medef national auprès de ses Medef territoriaux. Thibaut Lanxade
a trouvé un pays « super » et un Medef en ordre de bataille, avec
bien sûr un bémol concernant une loi qui ferait entrave à la libre
concurrence [la loi compétitivité-prix, NDLR]. Mais nous avons
profité de son passage et de la présence du président du Medef
Polynésie française pour lancer les bases d’une collaboration qui
permettrait de travailler sur des dossiers communs. On aura donc
sûrement un Medef du Pacifique, qui sera encore plus fort pour
défendre à Paris certains dossiers du type défiscalisation.
*
En charge de la protection sociale.
•
3 QUESTIONS À
•
Eric Durand,
coprésident
du Medef NC
*
EMPLOI :
UN PLAN D’URGENCE
Limiter la casse. Le gouvernement a présenté, le
12 septembre, son Plan d’urgence local de soutien à
l’emploi (Pulse). Ce plan estimé au minimum à
3,3 milliards, dont il faudra préciser les modalités de
financement, propose, en partenariat avec les trois
provinces :
la création de guichets uniques, un seul lieu dans
chacune des provinces pour aider les entreprises
en difficultés, accompagner les salariés licenciés et
animer un réseau de partenaires ; des mesures pour
préserver l’emploi : dispositif de chômage partiel,
étalement des dettes sociales et fiscales, prise en
charge des cotisations sociales (sous-traitants
de la métallurgie et BTP)… ; des mesures pour
développer l’emploi : renforcement des aides à la
création d’emploi, aide à la création d’entreprise
pour les salariés licenciés, soutien au BTP via
différentes mesures. Le 20 septembre, entre autres
arrêtés et délibérations adoptés pour accompagner
le Pulse, le gouvernement s’est engagé à verser 150
millions de francs à la province Sud, 50 millions à la
province Nord et 30 millions à la province des Îles
Loyauté.
2 216
C’est, au 2
e
trimestre 2016, le nombre de postes
salariés du privé en moins par rapport au 2
e
trimestre 2015. Secteurs les plus touchés :
le BTP, l’hôtellerie-restauration, les services
administratifs. Parallèlement, le nombre de
salariés du public et de patentés augmente.