L
a Nouvelle-Calédonie est à la croisée des chemins. Cette phrase résonne avec acuité à
mesure que le modèle basé sur l’industrie du nickel et la construction des grands projets
structurants apparaît en bout de course. Chacun s’accorde sur la nécessité vitale de trouver
des relais de croissance, de gagner en productivité et en compétitivité. Mais la conjoncture
morose et l’agenda politique n’incitent pas à l’élan. Les entreprises tirent la langue, l’emploi
est en berne, la protection sociale souffre. La révolution fiscale qui s’annonce, et devait susciter
l’enthousiasme, génère surtout inquiétude et crispation. La réforme de la formation professionnelle,
essentielle pour permettre aux salariés de monter en compétences, ne fait que s’amorcer.
Pourtant,
ils sont nombreux à vouloir y croire et à se remonter les manches. Les nominés aux
Trophées de l’entreprise en sont un exemple. Ils ont créé leur activité avec passion, innové avec
rigueur, bâti des projets qui s’inscrivent dans la très porteuse « économie circulaire » et le secteur en
forte croissance du numérique, ou cherchent avec ténacité des débouchés à l’export. Mieux qu’un
plan de relance économique, ils montrent la voie à suivre.
Autour de la Nouvelle-Calédonie,
le monde bouge. Des acteurs publics, privés, associatifs se
mobilisent pour ouvrir le Caillou aux opportunités. Innovation et développement durable sont plus
que jamais des clés pour s’inscrire dans le mouvement. Osons y croire aussi.
Des raisons
d’y croire
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DITO
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Sophie Pecquet
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