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australienne). Objectif ? Séduire des

entreprises comme Renault ou Peugeot,

implantées en Australie. Une campagne

de publicité a également été lancée sur

le réseau social profes-

sionnel Linkedin. La

Calédonie était aussi

présente l’année der-

nière au Salon AIME,

le plus grand salon

voyage business Asie

Pacifique. Les grandes

enseignes hôtelières

du Caillou avaient fait

le déplacement car,

pour elles, l’enjeu est

de taille. Hilton, Châ-

teau Royal, Sheraton ou Méridien, les

hôtels comptent sur cette clientèle com-

plémentaire de la clientèle « loisirs ».

I

NÉDIT

«

En 2007-2008, le tourisme d’af-

faires représentait 9 000 nuitées par

an chez nous

», se souvient Dominique

Michaud, directeur régional du groupe

Starwood. Entre-temps, la crise écono-

mique et la rénovation du Méridien de

Nouméa sont passées par là, faisant chu-

ter le chiffre. Le groupe entend pourtant

renouer avec ce tourisme en visant 12

000 nuitées par an le plus tôt possible,

soit 20 % de sa clientèle. Pour cela, le

Sheraton est un nou-

vel argument. «

L’an-

née dernière, nous

avons reçu 180 Néo-

Zélandais au Shera-

ton pendant quatre

jours. Ce qui les a

séduits, c’est le cadre

inédit. Ils n’ont pas

envie d’aller à Fidji

tous les ans

», observe

Dominique Michaud.

Pourtant, la taille

relativement modeste des hôtels calé-

doniens ne leur permet pas de répondre

aux demandes de devis pour des groupes

trop importants. «

Nous décrochons un

contrat sur dix devis que nous fai-

sons,

calcule le directeur du Méridien

de Nouméa

. Il nous manque également

un grand centre de conférences

»,

estime-t-il. Encore faut-il être capable de

le rentabiliser. La concurrence est rude,

la Calédonie va devoir se battre pour

s’imposer.

TOUR

ISME

TOUR

ISME

Pêcheurs, golfeurs et

gastronomes

Miser sur les groupes, c’est le

nouveau credo de Nouvelle-

Calédonie Tourisme province

Sud. «

Il y a de la place pour

tout le monde en Calédonie sur

des produits de niche

», estime

Julie Laronde, directrice adjointe

de NCTPS. Priorité ? Séduire les

golfeurs, des groupes au fort pou-

voir d’achat. Là encore, le Shera-

ton est une carte à jouer. NCTPS

s’est également associé avec

une entreprise australienne afin

de commercialiser la Transcal

auprès des clubs de randonnée.

Du côté des cyclistes, un groupe

de six Australiens viendra faire le

Tour de Calédonie à vélo en sep-

tembre. L’idée est de renouveler

ce séjour trois ou quatre fois par

an, avec une vingtaine de partici-

pants à chaque fois. Le sport n’est

pas l’unique terrain de jeux à oc-

cuper. L’année dernière, un chef

français basé en Australie avait

organisé un voyage axé sur les

découvertes gastronomiques et

les cours de cuisine, avec 22 par-

ticipants. Un véritable succès réé-

dité il y a quelques jours.

Aujourd’hui,

nous avons

des enseignes

internationales

que les clients

connaissent

Un voyage « découverte » a été organisé pour

les organisateurs de conférences australiens

afin de promouvoir la destination.

© NCTPS