Arrêter de fumer sans grossir Un tiers des ex-fumeuses ne prennent pas de poids dès qu’elles cessent de fumer : grossir n’est donc pas une fatalité ! Mais il est vrai que la période qui suit l’arrêt du tabac est propice à la prise de kilos. Si vous fumiez beaucoup, le temps d’adaptation à votre nouvelle vie risque de s’accompagner de certaines sensations de manque, susceptibles de vous pousser à manger pour compenser. Attention ! Car dans le même temps, le métabolisme ralentit les mécanismes de dépense énergétique et diminue la consommation de graisses par l’organisme. Limiter la prise de kilos Vous avez faim ? Mangez, mais si possible des aliments qui « calent » sans favoriser le stockage de gras : des fruits (crus ou cuits), des légumes (crudités, potages). Le geste vous manque ? Remplacez-le par un verre d’eau minérale, des bâtonnets de carotte ou des tomates cerises. Vous y pensez surtout en fin de repas ? Misez sur un autre signal comme le bonbon mentholé ou le brossage des dents. Miser sur le sport Pour rééquilibrer votre balance énergétique, pratiquez une activité physique régulière : ces calories autrefois brûlées par le tabac, vous pourrez désormais les dépenser tout en faisant du bien à votre corps et à votre ligne ! Le sport a aussi l’avantage de réduire la fréquence et l’intensité des fringales et permet d’évacuer le stress et l’anxiété liés à l’arrêt de la cigarette. Arrêter de fumer ou rester mince : comment sortir du dilemme ? On vous donne la marche à suivre ! Astuces naturelles Pour gérer les envies de nourriture - Une goutte d’huile essentielle de basilic exotique sur un sucre à laisser fondre sous la langue trois fois par jour pendant dix jours. - L’huile essentielle de clou de girofle et l’huile essentielle de cannelle de Ceylan, à respirer directement à même le flacon quand les « fringales » se font sentir. Pour faciliter le sevrage Mettre deux poignées d’avoine bio (plante aux propriétés calmantes) dans 1,5 litre d’eau froide. Faire bouillir le mélange jusqu’à ce qu’il réduise à un litre environ et filtrer. à boire au fur et à mesure de la journée. C’est le pourcentage de femmes fumeuses en Nouvelle-Calédonie, selon une étude de l’Agence sanitaire et sociale datant de 2015, basée sur un échantillonnage de 464 femmes âgées de 15 à plus de 60 ans. 35 % Se faire aider Si le besoin s’en fait sentir, les thérapies, de groupe ou individuelles, permettent de partager une expérience, des doutes, des craintes pour arriver à se détacher du tabac. De même, les médecines douces, comme l’acupuncture, l’hypnose, la sophrologie, la méditation, ou encore la phytothérapie sont des méthodes naturelles plutôt efficaces pour lutter contre l’addiction au tabac. Selon votre degré de dépendance, l’idéal est d’effectuer un bilan auprès de votre médecin traitant. Sources : Femme actuelle, Cosmopolitan 54 QUESTION SANTÉ
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