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DITO
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L
e nickel est en crise : la
croissance de la Chine
ralentit, les stocks sont
trop importants et le
marché est en surproduc-
tion. 70 % des opérateurs mondiaux
perdent de l’argent. La Nouvelle-Calé-
donie n’y coupe pas, chacun travaille
donc d’arrache-pied à faire baisser ses
coûts de production. Si l’on regarde le
verre à moitié vide, le pays entre dans
une période de morosité où le nickel
n’est plus capable de jouer le rôle de
locomotive de l’économie. Pourtant, si
l’on regarde le verre à moitié plein, il
y a de nombreuses raisons de voir un
coin de ciel bleu au-dessus de l’ave-
nir. La Nouvelle-Calédonie ne manque
ni d’idées ni de projets. À l’image de
Roderick, cosmétologue et créateur
de la marque Botanik (voir p. 50). À
l’heure où les commerces ferment,
dit-on, il vient d’ouvrir sa propre bou-
tique pour y proposer ses produits
100 % d’origine naturelle inspirés des
ressources du pays. Le secteur du tou-
risme lui aussi est plein de ressources
pour attirer de nouveaux venus (voir p.
33). Il entend aller chercher les busi-
nessmen, mais aussi les cyclistes, les
randonneurs, les golfeurs… Sans par-
ler des entreprises qui inventent de
nouvelles manières de travailler, plus
vite que la législation elle-même (voir
p. 59). Bref, il n’y a pas que la culture
où l’imagination est à l’œuvre. L’écono-
mie en a besoin elle aussi. Avis donc
aux créateurs (d’entreprises).
Blandine Guillet
“
Il n’y a pas
que la culture où
l’imagination est
à l’œuvre
”
Vous
imaginez ?