Femmes : Juillet 2018

davantage la prunelle de vos yeux à votre conjoint ou à un autre membre de la famille, ce qui leur permettra de profiter eux aussi un peu plus souvent de cet enfant trop choyé par vos soins. S’accorder des moments à soi Bien souvent, la surprotection maternelle fait écho à un manque ou à une frustration personnelle que ressent la mère et qu’elle reporte sur son enfant. Sans faire de psychologie de comptoir, le meilleur moyen de ne plus être suspendue aux caprices de son rejeton, c’est encore de penser à soi. Soyez davantage égoïste et accordez-vous des soirées en amoureux avec votre conjoint ou des restos avec vos meilleurs amis. Confiez votre enfant à une baby-sitter ou aux grands-parents et prenez quelques jours de vacances, en vous forçant à ne pas téléphoner matin, midi et soir pour prendre des nouvelles de votre marmot qui, lui, pense beaucoup moins à vous… Prendre des risques Enfin, cessez de surveiller les moindres faits et gestes de votre enfant, même si c’est un casse-cou et qu’il se montre parfois irresponsable. Restez toujours vigilante pour écarter les réels dangers mais laissez-lui aussi plus de liberté dans ses activités quotidiennes. Au parc, par exemple, laissez-le vaquer comme bon lui semble et évitez les sempiternelles mises en garde du style « Attention, tu vas tomber ! ». Encouragez-le à prendre son autonomie, même si parfois cela passe par quelques égratignures. Avec un ado, soyez plus souple sur les sorties et autorisez-le à sortir le soir, quitte à aller le chercher à l’heure que vous aurez fixée. C’est seulement de cette façon que vous libérerez votre enfant et vous-même de cette surprotection étouffante, même si vous resterez, bien sûr, toujours sa maman…

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