Femmes | Février 2018

tez d’exprimer ses craintes sans que celles-ci envahissent son quotidien;  Aidez-le à trouver des façons de se détendre et de gérer ses émotions et son stress. Si tout risque de maladie a bien été écarté, n’accordez pas trop d’importance à ses plaintes au sujet de malaises physiques;  Essayez d’identifier avec lui ses pensées négatives et aidez-le à les remplacer par des pensées positives. Par exemple, vous pouvez faire une feuille sur laquelle vous écrirez ce que votre enfant peut faire de plaisant à l’école (p. ex. : apprendre de nouvelles choses, se faire des amis, jouer à de nouveaux jeux…);  Récompensez votre enfant lorsqu’il réussit à affronter ses peurs. N’oubliez pas de lui dire que vous êtes fier de lui;  Essayez de rester calme. Si vous démontrez de l’anxiété, du stress ou de la frustration, vous risquez de rendre votre enfant encore plus anxieux;  Lorsque vous lui parlez de l’école, soyez affirmatif, ne laissez pas de place au doute. Dites par exemple : « Prépare-toi pour l’école » plutôt que : « Es-tu prêt pour l’école? » Utilisez « quand » au lieu de « si » : « Quand tu seras à l’école demain […] » plutôt que : « Si tu vas à l’école demain […] »;  Si vous êtes incapable de l’envoyer à l’école, établissez des règles et restez ferme pour ne pas rendre la journée à la maison attrayante. Ne permettez pas la télévision, les jeux vidéo ou toute autre activité plaisante. Faites-lui faire des devoirs. Surtout, ne laissez pas cette situation se prolonger.  Il faut aussi aller en parler avec l’équipe pédagogique, le médecin scolaire, et surtout, ne jamais négliger la possibilité que l’on puisse avoir besoin de se faire aider.

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