Femmes : Décembre 2017

QUESTION SANTÉ 81 Un an sans sucre Un carré de chocolat à la fin du repas, une madeleine en milieu d’après-midi... Danièle Gerkens, journaliste spécialisée dans la santé et l’alimentation au magazine Elle, y a renoncé lorsqu’elle a décidé de ne plus manger de sucre pendant un an. Enfin, plus spécifiquement de sucre raffiné (elle a continué à manger des sucres complexes que l’on trouve par exemple dans le riz, les pâtes ou les pommes de terre). Et pour cela, il lui a fallu lire un bon nombre d’étiquettes car le sucre se cache partout, même dans les produits salés tels que la charcuterie, les biscuits apéritifs, la sauce tomate, certains poissons fumés, etc. En résumé, dans une grande partie des produits industriels. Plus qu’un simple compte-rendu de son expérience, Zéro sucre est également une enquête sur le sucre ou plutôt les sucres, car il en existe de nombreuses sortes. Etudes scientifiques et témoignages d’expert à l’appui, Danièle Gerkens pose par exemple la question du lien entre la consommation de sucre et certaines maladies civilisationnelles telles que l’obésité, le diabète ou les maladies cardio-vasculaires. Si les débuts de sa « cure » ont été très difficiles et ponctués de rechutes, Danièle Gerkens a ensuite trouvé son rythme de croisière. Au terme de son année sans sucre, elle tire un bilan plus que positif de cette expérience, notamment en termes de bienfaits sur sa santé : elle a perdu six kilos et six centimètres de tour de taille, son teint est plus lumineux, elle n’a plus de coups de fatigue et presque plus de cellulite. Depuis la fin de son expérience, Danièle Gerkens a décidé d’être une slow sugar, c’est-àdire qu’elle s’autorise une pâtisserie de temps en temps. Zéro sucre, Danièle Gerkens. Editions Les Arènes. glucides, soit trois à quatre morceaux de sucre. On en déguste pas plus de trois fois par jour et on les consomme dans le cadre des repas. Résister au chant des édulcorants Certes, Stevia, sucralose et autres aspartame n’apportent pas de calories et ne font pas, a priori, grossir. Cependant, ils ont un gros travers : ils entretiennent l’attirance pour la saveur sucrée. Alors une fois de temps en temps, on s’autorise un soda light, mais pas systématiquement, car ils ne sont pas une solution efficace pour se déshabituer du sucre sur le long terme. S’autoriser son petit carré de chocolat quotidien Un carré d’une tablette de dégustation fait 10 g, ce qui ne représente au final que 50 calories et 5 g de sucre (un morceau). On privilégie le noir à fort pourcentage de cacao, moins sucré, et les portions individuelles qui permettent de se limiter en quantité. Et on savoure en le faisant lentement fondre sur la langue ! Dégainer l’huile essentielle de pamplemousse Son odeur fruitée et acidulée calme naturellement l’appétit. Par voie interne, on verse une goutte sur un comprimé neutre avec une goutte d’HE de citron, à laisser fondre sous la langue, une à trois fois par jour. n 1 Alors, on mange quoi ?, de Laurent Chevalier et Claude Aubert, Éditions Fayard. 2 Sucre, vérités et conséquences, de Catherine Lefebvre, Éditions Edito.

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