Femmes : Décembre 2017

QUESTION SANTÉ 80 Anxiété et manque Le stress, la déception et l’agacement lorsque l’on n’a pas sa dose sont très révélateurs. Catherine Lefebvre explique que les personnes accros ont souvent des comportements apparentés à la plupart des formes de dépendance comme « le sentiment d’anxiété lorsque la substance en question n’est pas disponible ». Privation de sucre = envie de compenser En supprimant les douceurs sucrées de son alimentation, on est tenté de se jeter sur les pizzas, burgers et de se resservir. Un autre phénomène qui doit retenir l’attention, selon Laurent Chevalier : « Lorsque les gens essayent de diminuer leur consommation, ils ont tendance à compenser en mangeant plus afin de retrouver le même niveau de satisfaction ». Rompre avec son addiction Mettre de l’ordre dans ses placards Exit barres chocolatées, biscuits, bonbons, pâte à tartiner… Loin des yeux, loin du cœur comme dirait l’autre ! Si on s’en autorise, c’est de façon ponctuelle et, surtout, en choisissant scrupuleusement. Pour trancher entre deux produits identiques, on se réfère d’abord à la quantité de sucres indiquée sur l’étiquette et on opte pour celui qui en contient le moins. Puis, on vérifie la composition et on bannit les produits sur lesquels figurent parmi les trois premiers ingrédients sucre, sirop de glucose, sirop de glucose-fructose, sirop de sucre inverti, maltodextrine, isoglucose, dextrose, maltose et/ou qui cumulent plusieurs de ces sucres. Privilégier le « sans sucre ajouté » Encadrée par la loi, cette allégation signifie que le produit n’a pas subi d’ajout de sucres (saccharose, fructose, sirop de glucose) lors de sa fabrication. On vérifie dans la liste des ingrédients que ceux-ci n’ont pas été remplacés par des édulcorants. On ne confond pas non plus « sans sucres ajoutés » (le produit peut contenir naturellement du sucre mais le fabricant n’en a pas ajouté) et « allégé en sucre » (le fabricant a enlevé du sucre par rapport à la recette classique). Twister ses boissons Un verre de soda ou de jus de fruits (250 ml) renferme 25 g de sucre, soit l’équivalent de cinq morceaux ! Quant aux cafés, thés et infusions, si on les boit avec un sucre (5 g), on ajoute vingt calories à chaque tasse. Pour la touche plaisir, on préfère des thés ou tisanes aromatisés. Ou on aromatise la carafe d’eau plate ou gazeuse avec des écorces d’agrumes, des herbes fraîches ou des épices. Quant au café, si on le trouve trop amer, on teste plusieurs marques et on le prépare plus ou moins fort jusqu’à atteindre la concentration qu’on apprécie sans avoir besoin de le sucrer. Customiser ses laitages Pour masquer la saveur acide des yaourts nature, on les préfère à 20 % de matières grasses, on ajoute des épices, des oléagineux (amandes, noix, noisettes concassées) ou encore des petits morceaux de fruits frais ou secs. S’affranchir des recettes Dans un premier temps, on remplace le sucre dans la pâtisserie par du miel liquide (65 g contre 100 g de sucre) ou du sirop d’agave (75 g contre 100 g) aux pouvoirs sucrants plus élevés, puis on diminue progressivement les doses. Se limiter à deux ou trois fruits par jour On a tendance à l’oublier mais les fruits sont des aliments sucrés, riches en fructose ! Une portion renferme quand même 15 à 18 g de

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