Femmes : Octobre2017

ACTUS 6 Concentration maximum ! La prouesse du nouveau gel douche d’Yves Rocher ? Il est ultraconcentré, quatre fois plus qu’un gel douche classique. Complètement renversant, il offre dans un miniformat de 100ml autant d’utilisations qu’un bain douche classique de 400 ml. Grâce à une noisette de formule seulement, sa texture fluide et enveloppante développe une mousse généreuse qui lave la peau en douceur. Son miniflacon permet de plus une réduction de 50% de plastique et d’émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’emballage d’un bain douche 400 ml. Un gel douche nouvelle génération, composé à 97 % d’ingrédients d’origine naturelle, qui respecte la peau et la planète ! En finir avec le tabou du sang menstruel Jade Beall, Américaine de 38 ans, n’est pas une photographe comme les autres. Féministe et militante body positive, elle s’est spécialisée dans les clichés de femmes. Sans fards ni retouches, elle réussit à capter leur personnalité et met en valeur leur vraie beauté. Devant son objectif, posent des femmes enceintes, des seniors, de jeunes mamans allaitantes qui ne cachent rien de leurs défauts physiques. Mieux, Jade Beall parvient à sublimer leurs petits bourrelets, leur cellulite et leurs vergetures, symboles de leur féminité et de leur maternité. Aujourd’hui, la photographe a un autre projet : celui d’en finir avec le tabou du sang menstruel. Partout dans le monde, dans toutes les cultures, les femmes qui ont leurs règles sont considérées comme « sales » ou « impures ». Une situation inacceptable pour la photographe, qui a décidé de donner de sa personne en publiant à deux reprises une photo d’elle sur son compte Instagram. Vêtue d’un legging blanc, elle pose jambes écartées, une tache de sang bien visible au niveau de son entrejambe. « On m’a dit que j’étais sale. Cet autoportrait représente la façon dont le monde me rappelle tous les jours à quel point je suis dégoûtante. Le sang menstruel est dégoûtant (mais les films sanglants et violents, c’est normal). La cellulite est dégoûtante (mais la plupart des femmes en ont, certaines le cachent d’ailleurs très bien, mais se damneraient pour la faire disparaître). Les bourrelets sont dégoûtants, mais les os saillants sur une personne trop maigre sont dégoûtants aussi (par contre, aimer son corps c’est narcissique). Les petits seins sont repoussants (mais la chirurgie peut arranger ça) (...) », écrit Jade Beall, en guise de commentaire. Le cliché partagé par la photographe a eu un immense impact pour de nombreuses femmes, qui se sont reconnues dans ce message positif et inspirant. En l’espace de quelques jours, près de 10 000 commentaires ont été postés, généralement pour la féliciter pour son courage et la remercier pour ses encouragements. Source : Terrafemina Une expo pour briser les préjugés sur les victimes de viol « Tu étais habillée comment ? » Voilà une question bien trop souvent posée aux victimes d’agressions sexuelles. Et pour mettre fin aux préjugés sur le viol, l’université du Kansas a créé l’exposition What Were YouWearing ? (en français, « Que portaistu ? »). L’expo présente dix-huit histoires de violences sexuelles, accompagnées des vêtements que portait chaque victime au moment de l’agression. Parmi les tenues, on retrouve un tee-shirt XXL, une robe rouge, un tee-shirt avec un jean ou encore un polo d’homme. Sous chaque vêtement, on peut lire les commentaires poignants des personnes agressées. Jen Brockman, directrice du centre de prévention et de sensibilisation aux violences sexuelles de l’université américaine, est à l’origine de ce projet. « Les visiteurs peuvent se mettre à la place de l’autre, aussi bien devant les tenues que devant les récits. Le but est d’arriver à ce qu’ils se disent : « Eh ! J’ai la même tenue dans mon placard » ou « J’étais habillée comme ça cette semaine ». Nous tentons ainsi de supprimer la croyance selon laquelle il suffit d’éviter de porter certaines tenues pour être sûre de n’avoir aucun problème, ou que l’on peut faire disparaître les violences sexuelles en changeant la manière de s’habiller », a-t-elle expliqué au Huffpost. L’exposition a déjà été présentée dans d’autres universités, comme celles de l’Arkansas et de l’Iowa. Une belle initiative, qui démontre définitivement que la manière dont une femme s’habille n’est clairement pas responsable de son agression. Source : Glamour

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