Femmes : Juin 2015

TRANCHE DE VIE Quatre enfants d’un côté, trois de l’autre. Hugues et moi, on démarrait donc notre nouvelle relation avec un sacré package ! Cinq ans plus tard, deux autres petits, des jumeaux, sont venus agrandir notre famille. Inutile de vous préciser que notre quotidien demande une sacrée organisation. Ma fille aînée va sur ses 18 ans, la seconde a 16 ans, viennent ensuite mon fils de 13 ans et enfin une petite dernière de 10 ans. Du côté d’Hugues, on a Xavier qui a 17 ans, Marie, 15 ans et Valentin, 11 ans. Nos jumeaux ont à peine trois ans. Vous commencez à voir le topo ? Nous avons emménagé dans une grande maison qu’il a fallu tout de même réaménager un peu afin que tout notre petit monde trouve sa place. Je vous laisse imaginer les discussions pour savoir qui dormirait avec qui… Pas simple ! Enfin, sept chambres, ça nous permettait de nous organiser un minimum : les deux aînés ont chacun leur espace, les filles de 15 et 16 ans ont fini par accepter de partager une chambre, tout comme les deux garçons. La plus heureuse est ma petite Julie qui, du haut de ses dix ans, a un espace pour elle seule. Et nous avons mis nos « bébés » dans une autre chambre. Mais une fois tout notre petit monde casé, il a surtout fallu apprendre à vivre ensemble. Un grand tableau trône dans la cuisine avec l’emploi du temps de chaque enfant, leurs activités et leurs « tâches » respectives à la maison. Un exemple ? Lundi, Valentin, fin des cours à 15h30, natation de 16h30 à 18 heures. Ramassage des paniers de linge sale de toute la famille à déposer dans la buanderie. Marie, fin des cours 17h35. Bain des jumeaux. Et ainsi de suite. Une organisation serrée, mais indispensable si l’on veut également laisser du temps à chacun. Car il n’est pas question que l’on se « marche dessus ». Même si ça arrive tout de même un peu… Et surtout où ? À la salle de bains, bien sûr ! Sept chambres, c’est super, mais trois salles de bains, c’est très très insuffisant. Ça cogne sec aux portes régulièrement… Et est-ce que je vous ai parlé du « fond » sonore qui règne en permanence sous notre toit ? Entre Victoria, mon aînée, qui fait des vocalises à longueur de journée, Xavier qui est dans une période heavy metal ou quelque chose comme ça, les garçons qui jouent à la « Play » avec le volume au maximum, les jumeaux qui crient et Valentin qui vient de se mettre au saxo… J’ai les oreilles qui bourdonnent ! Bien sûr, tout n’est pas tout le temps idyllique. Des chamailleries, il y en a. Mais dans l’ensemble, Hugues et moi sommes heureux d’avoir réussi à cimenter cette grande famille. Ce n’était pas gagné d’avance ! Et quand le dimanche midi nous réussissons à réunir tous nos enfants, quelques amis, et que ça rit dans tous les coins, je vous promets que j’ai l’impression d’avoir le cœur qui explose de bonheur. Et le soir dans l’intimité de notre chambre, quand la maisonnée est enfin calme, Hugues et moi nous amusons à nous imaginer dans quelques années, nos petits-enfants sur les genoux… Plus on est de fous, plus on rit ! n LES FAMILLES RECOMPOSÉES, NOUS SOMMES NOMBREUX À CONNAÎTRE ÇA AUJOURD’HUI. MAIS LA NÔTRE N’EST PAS LOIN DE BATTRE DES RECORDS. AVEC NEUF ENFANTS, C’EST UNE SACRÉE SMALA QUE NOUS AVONS LÀ ! UNE TRIBU DANS LA VILLE 29

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