Construire | Juin 2022

Outdoor Dossier 20 exemple, des plantes endémiques et indigènes, lesquelles demandent moins d’arrosage que des plantes importées de milieux tempérés. Anticiper l’évolution du jardin Nouméa Arrosage comme ESQ ont un leitmotiv, un conseil récurrent : prévoir ! « On estime qu’un jardin arrive à maturité en dix ans. Il est donc essentiel d’avoir une vision globale de son jardin, mais aussi des travaux potentiels à venir, comme une terrasse, une piscine, un deck, une allée, avant d’installer l ’arrosage automatique. C’est un investissement, en termes financiers mais aussi en termes de travaux. On vient avec des pelles, on creuse des tranchées. Il sera toujours plus économique de rajouter une buse sur un tuyau que de tout casser et de recommencer. Une fois que l ’on a obtenu un beau gazon, personne n’a envie de l ’abîmer ! » explique Jean-Louis Caudal de Nouméa Arrosage. « Il ne faut pas avoir peur d’optimiser l ’installation au départ. C’est un petit investissement à la base, mais cela coûtera beaucoup plus cher de recommencer quelques années plus tard ! » renchérit Jean-Christophe d’ESQ. La cuve de récupération d’eau de pluie Le but de l’arrosage automatique étant d’économiser de l’eau, de nombreux clients arrivent avec l’idée d’associer l’irrigation du jardin à leur cuve de récupération d’eau de pluie. « C’est très bien », confirme le vendeur de La Maison Verte. Mais Jean-Louis Caudal prévient : « En période de grosses pluies, votre cuve de 5 000 L va se remplir très rapidement. En période de sécheresse, elle va se vider très rapidement ! Il faut donc coupler la cuve avec le réseau d’eau de ville. Mais si l ’installation est mal faite, il peut y avoir un effet siphon, l ’eau de pluie peut passer dans votre réseau d’eau de ville. Il faut donc sécuriser le branchement. » Le programmateur Une fois le plan du jardin réalisé et la question de la cuve de récupération d’eau de pluie réglée, il est temps de s’équiper. En fonction de toutes les informations fournies, le professionnel conseillera le client. La base de l’arrosage automatique, c’est évidemment le programmateur. Il en existe une foule. Du manuel à piles à brancher sur le robinet au modèle connecté, équipé de diverses sondes, rangé dans un regard, protégé. Il peut sembler superflu de s’équiper d’un système d’irrigation connecté, mais les avantages sont si nombreux qu’il serait dommage de passer à côté. « Ça rend l ’arrosage sexy ! s’amuse JeanLouis Caudal de Nouméa Arrosage. Mais surtout, ceux qui ne s’y intéressaient pas avant s’y intéressent aujourd’hui. » Sans aucune sonde ni autres gadgets, le programmateur connecté vous permet déjà de contrôler votre arrosage à distance. Parfait pour les voyageurs. Il permet donc si besoin d’arrêter l’arrosage en cas de pluie. Il renseigne aussi sur la consommation d’eau. En ajoutant un

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