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L

es pneus devaient crisser le 4 septembre

prochain à Nouméa pour le Monster Energy

King of Drift, mais l’événement a dû être annulé.

Organisée par l’Asars (Association sportive automobile

de run et slalom) et l’AC Drift, cette 3

e

manche sera

regrettée par tous les drifteurs. Ils se consoleront avec

le round 4 à Païta. Rencontre avec Xavier Delahaye,

président de l’un des clubs de drift en Calédonie.

AMB :Les pilotes et spectateurs attendaient avec

impatience le round 3 à Ducos, pourquoi cela n’a

pu, finalement être possible ?

Xavier Delahaye :

Car on ne pouvait pleinement

assurer la sécurité de l’événement. Donc le prochain

rendez-vous sera le round 4 à Païta, le samedi 15

octobre.

D’où t’est venue la passion du drift ?

J’ai toujours été fan de sports mécaniques. Pendant

mes études en Australie, j’ai acheté ma première

propulsion, une Nissan Silvia. C’est sur la même voiture

que je cours aujourd’hui. Le drift est ma grande

passion, j’ai commencé il y a cinq ans environ.

Comment apprendre ou débuter ?

C’est un peu le problème. Il n’y a pas de piste dédiée,

de lieu pour faire ça. On peut tout simplement venir à

nos événements, s’inscrire et participer. Sur Païta, lors

des compétitions le samedi et le dimanche, nous

permettons à des pilotes de s’initier. C’est également

ça le problème, on ne peut pas s’entraîner avant les

compétitions par manque d’infrastructures.

Cette passion coûte cher ?

Pour débuter, une propulsion que l’on retrouve souvent

à un tarif accessible, c’est la BM par exemple. Pour un

million ou un peu plus, on peut s’offrir une ancienne

série 3. Ensuite, il y a la licence à payer, les inscriptions

aux courses. Mais on peut venir avec une voiture

« stock » (de série). Un contrôleur technique est là

pour inspecter la voiture, avec comme orientation

principale la sécurité du pilote. Après, bien sûr, le

pilote souhaitera sans doute équiper sa voiture d’un kit

grand angle (pour braquer davantage), et d’autres

accessoires. Cela peut grimper à un million

d’équipements. Il faut savoir aussi qu’une journée de

compétition nécessite quatre à six pneus.

Les projets des associations de drift ?

Le numéro 1, c’est obtenir des infrastructures dédiées

aux sports mécaniques car la discipline se développe

à vitesse grand V. C’est un sport accessible et nous

voulons que ça le reste, pour le plus grand nombre.

Les qualités d’un bon pilote ?

Avoir du talent, bien sûr. Du sang-froid, savoir canaliser

le tout car plus on devient bon, plus on prend de

risques… Dans la pratique, nous devons nous

approcher de clipping points. Des points où il faut

s’approcher le plus possible avec l’avant ou l’arrière

de la voiture, mais sans toucher.

Si vous désirez avoir des renseignements sur la pratique du

drift en Calédonie, rendez-vous sur la page Facebook de

Nouvelle-Calédonie Drift.

LE ROUND 4

À PAÏTA

MONSTER ENERGY KING OF DRIFT

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DR I FT

D O S S I E R