Xx Pratique Se restaurer Le Izuei Honten est le haut lieu de la dégustation d’anguilles. Fort de ses 260 ans de tradition, ce restaurant, était apprécié des hommes de lettres à l’Époque Meiji. Situé dans une ancienne machiya (maison en bois), le Giro Giro s’inspire de dîners kaiseki (haute gastronomie japonaise). http:/ www.izuei.co.jp/en/ Mais la capitale nippone n’a pas le monopole de la gastronomie. Après 2 h 40 de voyage en Shinkansen (train rapide), lesvoyageurs débarqueront àKyoto. Plus traditionnelle, l’ancienne ville impériale alterne entre sanctuaires bouddhistes, ruelles étroites et jardins atypiques. Au centre, les trois grands temples nommés Nishi Honganji, Higashi Honganji et Shokokuji côtoient Gion, le quartier des geishas et des théâtres. Tout près du château de Nijo, au marché de Nishiki, les petits restaurants proposent des râmen (bouillons de pâtes et de poisson) ainsi que des plats à base d’algues, de gingembre et de soja. À Kyoto, les coutumes culinaires sont différentes de celles de Tokyo : les aliments sont cuits par ébullition, à la vapeur ou à l’étuvée. Dernière escale gourmande à Kobe. Si les Japonais sont friands de poisson cru, ils affectionnent également la viande de bœuf. Réputé pour sa tendreté, ce mets assez onéreux peut se cuisiner en steak, en sukiyaki ou en shabu-shabu, deux sortes de fondues, en fines lamelles mais aussi en teppanyaki, comprenez grillé sur une pierrade. Pour finir ce séjour nippon en beauté, on trinque avec un verre de saké, cet alcool de riz brassé dans de grandes cuves, à la distillerie de Kobe.
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