Femmes | Mars 2022

attentif aux premiers symptômes, même si ceux-ci paraissent banals ou peu graves, pour agir au plus tôt et enrayer le processus d’évolution de la maladie. Plus le diagnostic est précoce, plus la prise en charge sera efficace. Dès l’identification des premiers signes, il est donc essentiel que l’adolescent consulte son médecin traitant. Il pourra décider de l’orienter vers un allergologue qui lui prescrira un traitement adapté et l’aidera à intégrer de bons réflexes pour éviter au maximum le contact avec les allergènes responsables de ses troubles. Les patients dont les symptômes sont légers, occasionnels et apparaissent dans des conditions bien définies peuvent prendre certains traitements symptomatiques. Parfois prescrits par le médecin allergologue et le médecin traitant en fonction de la fréquence et de l’intensité des crises, ces traitements médicamenteux sont utilisés pour réduire et soigner les manifestations cliniques de l’allergie. Leur effet cesse dès l’arrêt de la prise car ils ne s’attaquent ni à la cause, ni à la chronicité de la maladie allergique. La désensibilisation est alors le seul traitement qui permet de réduire les symptômes, de diminuer le recours aux traitements symptomatiques et de traiter la cause de la maladie. Elle diminue le risque de survenue de nouvelles sensibilisations et d’asthme. C’est également le seul traitement dont l’effet persiste après l’arrêt. La désensibilisation consiste à rééduquer le système immunitaire en administrant au patient des doses croissantes de l’allergène auquel il est sensibilisé, pendant au moins trois ans, afin d’induire une tolérance spécifique à long terme. * Étude L’Observance thérapeutique chez l’enfant asthmatique de J. de Blic pour le Groupe de recherche sur les avancées en pneumopédiatrie – SPLF 2007 ** American Academy of Allergy, Asthma and Immunology – meeting annuel 2006 - Abstract 173 Santé 46

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