perturbé, désinvestissement scolaire…) persistent, prenez rendez-vous avec un spécialiste. Mais évitez toute surveillance policière. Prenez garde aux mesures brutales qui poussent les adolescents en révolte vers des transgressions plus fortes : délinquance, consommation de drogues plus dangereuses. Il admet qu’il fume… C’est déjà une bonne chose. Reste à évaluer sa consommation : quand, depuis quand, combien ? Il avoue fumer occasionnellement le samedi soir avec ses copains ou lors de fêtes : dites-lui que cela ne vous plaît pas ; que vous préféreriez qu’il arrête ou qu’au moins il en reste là, que vous n’accepterez jamais qu’il fume à la maison. Faites appel à la confiance, à son sens des responsabilités. Mais cette forme de tolérance est tout à fait exclue si l’ado a moins de 15 ans. Toutes les consommations psychoactives (alcool, tabac, cannabis, etc.) sont particulièrement nocives à cet âge, le système nerveux central étant encore en pleine maturation. Il admet qu’il lui arrive de fumer seul le soir pour s’endormir ou que le pétard l’aide à se sentir mieux. Ou il fume presque tous les jours… Proposez-lui de faire le point avec un médecin : « Il n’est pas normal que tu aies besoin de quelque chose pour être bien quand tu es seul. » Il est légitime de s’inquiéter quand
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