Voilà maintenant des mois que vous ne sortez plus sans lui… Mais à force de le mettre dans les lieux publics, les magasins ou au sein de votre entreprise, le masque a fini par vous causer des éruptions cutanées dont vous pensiez être définitivement débarrassé une fois votre adolescence passée. Appelé «maskné» ou «mascné», néologisme formé à partir de la contraction des mots masque et acné, ce phénomène dermatologique est un effet secondaire indésirable du port prolongé de cet accessoire indispensable pour nous protéger du coronavirus. Mais rassurez-vous, ces boutons, rougeurs, points noirs et comédons qui fleurissent sur nos joues, notre nez ou notre menton, et nous rappellent douloureusement nos années collège, ne sont pas une fatalité. Avec les bons produits et une hygiène adaptée, votre épiderme devrait rapidement retrouver un aspect lisse et uniforme. Une routine bien rodée Cette affection cutanée liée au port du masque s’explique par deux phénomènes conjoints. Le premier est un effet d’occlusion qui empêche l’épiderme de respirer, formant un milieu chaud et humide qui emprisonne sébum, résidus de maquillage et peaux mortes, bouchant alors les pores. Le second, appelé acné mécanique, est généré par les frottements du masque contre la peau qui occasionnent des microlésions dans lesquelles vont pénétrer les impuretés et proliférer les bactéries. 63 Santé Maskné Quand le masque veut notre peau Ciel, des boutons ! Pourtant l’âge de l’acné est loin derrière vous. Alors, que se passe-t-il ? Eh bien c’est peut-être tout simplement le masque, que nous portons tous les jours pour nous protéger du coronavirus, qui en est le responsable.
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