4 Il nous les faut ! PUB Quelques semaines après que l’association Osez le féminisme a saisi la justice prud’homale afin que les sociétés productrices de l’évènement Miss France corrigent leur règlement et respectent le code du travail, la nouvelle présidente de la société Miss France, Alexia Laroche-Joubert, s’est exprimée lors d’une conférence de presse : « On a travaillé sur la ligne éditoriale de l’émission de cette année. Cela aura des conséquences juridiques, artistiques. Cette année, les 29 Miss auront bien des contrats de travail », a-t-elle expliqué. Mais la présidente en a profité pour tacler l’association Osez le féminisme : « Il y a eu pas mal de polémiques. C’est souvent le fait de quelques groupes de néoféministes qui portent un regard condescendant sur un programme populaire, convivial et sur l’engouement qu’il suscite. Elles profitent de la visibilité médiatique des semaines qui précèdent le concours pour s’offrir un moment de buzz. En l’occurrence, j’étais prête à leur tendre la main et à les rencontrer mais il s’avère que les dernières déclarations qu’elles ont faites dans la presse, et notamment dans L’Obs, montrent que toutes ces tactiques sont faites pour tuer le concours, tuer Miss France. Ce n’est donc pas possible de dialoguer avec elles. » Buzz ou pas, les Miss auront donc bien droit à un contrat qui implique le respect du droit du travail interdisant les discriminations dans le cadre de l’exercice d’une profession, parmi lesquelles, celles basées sur les mœurs, la situation de famille, ou encore des critères génétiques ou d’apparence physique. Or, rappelons-le, le règlement de Miss France exige de ses candidates de n’avoir jamais été mariées, de ne pas avoir d’enfants, de répondre à des critères physiques concernant notamment la taille… Il va falloir revoir certains points… Actu Miss France un contrat de travail pour les candidates « Osez le design coloré et ses formes originales avec ETNIA BARCELONA » Chez les Opticiens Mutualistes Nouméa, Dumbéa et Koné.
RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=