Femmes : Octobre 2021
Si Anne et Jeanne D’Eck exercent de manière différente, elles insistent sur le fait qu’elles n’influencent jamais leurs clients. « Le tirage n’est pas là pour dire : « vous devez faire cela ». Non. Je ne dis jamais qu’il faut faire cela car chacun est libre de son destin, chacun a son libre-arbitre. Finalement, les cartes sont là pour conseiller et non pas pour imposer , précise Jeanne D’Eck. Cela ne sert à rien de venir consulter tous les mois , ajoute-t-elle, car les choses ne bougent pas en si peu de temps . » De son côté, Anne rappelle qu’elle capte des messages qui s’adressent aux personnes qui consultent. « Je ne suis qu’un canal , appuie-t-elle. Parfois, ces messages ne veulent absolument rien dire pour moi mais ils doivent être transmis car ils sont importants pour la personne. » Dialogue avec l’au-delà Anne-Hélène Gramignano a une autre mission : « Je ne prédis pas l’avenir . Je ne suis pas voyante même si, au début, j’ai commencé dans ce domaine, mais c’est une grande responsabilité . Je trouve que la vie est fabuleuse, que nous sommes là, selon moi, pour vivre des expériences terrestres, que nous sommes dans un jeu-vie rempli de possibilités et que si l’on savait tout à l’avance, ce ne serait pas intéressant. » Issue d’une lignée de médiums, Anne-Hélène Gramignano ressent, depuis toute petite, la présence de personnes décédées dans sa vie et est en contact avec ses anges gardiens. En 2006, elle reçoit un message lui demandant d’aider son prochain et d’alléger le chagrin et la souffrance des personnes qui ont perdu un proche en leur transmettant les messages de leurs disparus. « Je me demande encore pourquoi moi mais c’est ma mission de réconforter les personnes endeuillées, de les rassurer quand je leur transmets le message d’un proche disparu, et je le fais avec le cœur , souligne-t-elle. Il faut savoir que les personnes décédées sont dans la lumière, dans la paix . » En décembre 2014, ses anges gardiens lui demandent d’écrire un livre accessible à tous sur son expérience de médium et sur cette connexion particulière avec les personnes décédées. « J’ai eu peur parce que j’avais un manque de confiance en moi , se souvient-elle. Dossier 6
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