Femmes Mars 2021
partie du cerveau, nommée le cortex préfrontal, aux capacités d’exécutions centrales, ne cesse d’évoluer durant ce¥e période. Il paraît évident qu’on ne peut pas appliquer exactement les mêmes définitions que celles que l’on utilise pour les adultes dont le cerveau a fini sa maturation. Quand doit-on s’inquiéter ? Quels sont les signaux d’alerte ? Quand les écrans réduisent comme une peau de chagrin les autres champs de leur vie. Les conflits à propos des écrans se multiplient, la socialisation diminue, la perte d’intérêt pour les autres activités est flagrante. Petit à petit, on remarque un désin- vestissement scolaire, une baisse des résultats, un absentéisme grandissant. Les réveils sont durs. L’en- fant ou l’adolescent est irritable, nerveux, intolérant à la frustration. Il y a aussi une prise ou une perte de poids accompagnée souvent de migraines ou de troubles musculo-squele¥iques. Les écrans et les jeux deviennent des refuges pour un réel de plus en plus angoissant. Comment agir ? Rien ne se fait sans les parents qui sont, pour moi, de véritables co-thérapeutes. Il faut les aider à res- taurer leur image parentale parfois mise à mal par les problèmes de leurs enfants. Finalement, ils (re) découvrent qu’ils sont les garants d’un cadre conte- nant, que c’est l’un de leurs principaux rôles. Ce cadre sera internalisé par l’enfant qui pourra s’en servir pour s’autoréguler seul.
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