Femmes Septembre 2020
possède pas. Je ne suis pas son ‘gardien’, elle est libre de rester avec moi ou de partir“, vous lui libérez de l’espace, donc elle restera naturellement. Plus l’on s’agrippe aux choses, aux gens, aux événements, moins on les possède. » Voilà, ça, c’est dit ! Plus facile à dire qu’à faire d’ailleurs. Se sentir en sécurité Enfin, il est primordial de se recentrer sur soi. Savoir qui on est et ce qu’on vaut. On arrête de se dénigrer, on arrête de se cacher derrière des modes passagères (vêtements, idées…) qui ne nous correspondent pas. Qui suis-je vraiment ? Qu’est-ce que je veux vraiment ? Qu’est-ce qui est réellement important pour moi ? Voilà les questions qu’il faut se poser. Et auxquelles il faut tenter de répondre. Et une fois de plus, c’est bien de se débarrasser du superflu dont on parle. « Il ne faut pas s’accrocher à l’image de l’individu social. Celui qui est parvenu au détachement possède une personnalité à force d’impersonnalité », nous rappelle de nouveau Dominique Loreau. Pour par- venir sereinement à suivre cee démarche, il faut avant tout « Se sentir en sécurité », titre du livre de la psychologue Ariane Bilheran. C’est-à-dire se créer un espace intérieur dans lequel on se sentira à l’abri des agressions de toutes sortes, des personnes nocives dont on a parlé, etc., un espace où l’on viendra se ressourcer. Ariane Bilheran nous propose donc de pratiquer la « douche psychique », un exercice de visualisation d’une durée de 5 à 10 minutes. « Comme tout exercice, il peut paraître dicile au début, mais, à force de pratique, il devient tout aussi salutaire que de se neoyer le corps », explique la spécialiste qui recommande de s’y adonner au moins une fois par jour, notamment lorsque l’on rentre chez soi après une journée de boulot, ou le soir, avant de dormir, comme un rituel de coupure entre le monde de la veille et le monde du sommeil.
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