Femmes - Septembre 2018

à prendre en continu, pendant 21 ou 24 jours avec un arrêt entre les plaquettes ou non, plus ou moins dosées... Le choix est vaste ! Les générations - première, deuxième, troisième ou quatrième - diffèrent par les molécules qu’elles contiennent. Leur tolérance varie d’une femme à l’autre. Le médicament qui vous est prescrit ne conviendra probablement pas à vos amies. En première intention, les pilules oestroprogestatives de deuxième génération sont les plus fréquemment proposées. Les générations suivantes siéront, par exemple, davantage aux patientes qui présentent une forte acné. Une surveillance médicale par votre médecin ou votre sage-femme est indispensable. Elle s’accompagne d’un bilan métabolique et d’un examen gynécologique annuel. Unmoyen de contraception qui convient... ou pas ! La pilule contraceptive, c’est une prise quotidienne d’hormones qui bloquent l’ovulation, empêchent le développement de la muqueuse utérine, rendent la glaire cervicale imperméable aux spermatozoïdes. Bref, la pilule est sur tous les fronts. Son efficacité théorique est excellente. En Nouvelle-Calédonie, comme en France, elle est souvent la méthode contraceptive de première intention chez la jeune femme en bonne santé. Mais voilà, il faut la prendre quotidiennement, à heure régulière... Et l’on se rend vite compte qu’il est extrêmement facile de l’oublier ! Une sortie nocturne, un camping improvisé, une journée épuisante... et la jolie pilule reste bien au frais dans son emballage ! Son efficacité réelle est donc dépendante de l’utilisatrice, et les chiffres sont alors moins engageants. Les femmes ne sont pas toutes égales. Si certaines sont extra-vigilantes, d’autres auront tendance à multiplier les oublis... Alors pour ou contre ? La pilule reste un moyen de contraception efficace qui convient à certaines : aux rigoureuses qui ne manqueront aucun comprimé, à celles qui sont en parfaite santé et ne fument pas, à celles qui ne supportent plus leurs règles douloureuses et anarchiques ! Et pour les autres, les têtes en l’air, les militantes du zéro perturbateur endocrinien, les fumeuses et toutes celles qui présentent des facteurs de risques ou des pathologies qui ne font pas bon ménage avec les hormones artificielles, sachez que « pour chaque femme, un moyen de contraception existe ». Préservatifs, dispositifs intra-utérins, implants contraceptifs... Parlez-en à votre médecin, à votre gynécologue ou à votre sage-femme ! A. Ducandas, feminasantenc@gmail.com santé au féminin 44

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