63 partout en Thaïlande, une destination pour des millions de touristes asiatiques et occidentaux. Car contrairement aux idées reçues, le touriste blanc n’est pas le premier responsable de la prostitution en Thaïlande et de son développement. Les plus gros consommateurs sont les Asiatiques, les riches Thaïlandais, les Coréens et les Japonais. La prostitution est devenue, pour de nombreuses filles d’Isan pauvres et peu éduquées, le seul moyen de vivre décemment et de subvenir aux besoins essentiels de leur famille. Dans ces conditions, “trouver un farang” (un blanc, NDRL) devient souvent un rêve, pour afficher les signes de la réussite matérielle. Procéder à une grande campagne d'éducation pourrait constituer une partie de la solution au problème de la prostitution en Isan. Et ce n'est pas le moindre des défis que le pays aurait à relever. n Au premier abord, on pense que ces filles sont entrées dans le business de leur plein gré. La plupart sont en fait victimes de la traite des filles et livrées à des proxénètes. Les minorités sont particulièrement exposées et des réseaux de traite de prostituées migrantes sont présents dans toute l’Asie et dans d’autres régions du monde. Le trafic sexuel en Thaïlande comme dans de nombreux pays est un business violent souvent lié à la criminalité organisée.
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