Femmes : Avril 2017

ACTUS Un congé menstruel pour les Italiennes ? C'est tout nouveau, tout beau : depuis le début du mois, des ateliers « Je fabrique mes cosmétiques » sont proposés sur inscription à la boutique Biomonde Saint Hubert. Avec, en prime, thé et petits gâteaux offerts ! Prochain atelier : mercredi 26 avril, de 16h à 17h. Trois créations : une lotion capillaire forti�iante, une poudre rafraîchissante et un masque puri�iant pour le visage. 5 000F. Places limitées. Inscription au 25 95 25 ou directement en magasin. 6 Dans ce domaine, l'Italie pourrait devenir pionnière. Un projet de loi propose d'instaurer un congé menstruel pour les femmes souffrant de règles douloureuses. Ceci consisterait à accorder trois jours de congés payés par mois à une femme victime de dysménorrhée, les douleurs dues aux menstruations. L'arrêt devra être certi�ié par un médecin spécialiste, et le certi�icat devra être renouvelé chaque année. Si cette loi a été proposée, c'est parce qu'en Italie, le nombre de femmes connaissant ces douleurs est estimé entre 60 et 90 %, selon Marie Claire Italia. En France, entre 30 et 50 % des femmes seraient touchées. À l'origine de cette proposition de loi : des députées femmes du parti démocrate italien, qui ont longuement débattu à la Chambre des députés, soulignant que la loi existe déjà dans d'autres pays. Elles n'ont pas non plus manqué de préciser que certaines entreprises l'appliquent déjà en Italie et qu'il faut l'étendre à toutes. L'an dernier au Royaume-Uni, une entreprise de Bristol avait instauré ce congé menstruel, mais avait suscité de vives polémiques. Des groupes “masculinistes” avaient crié au scandale, dénonçant un acte discriminant et un féminisme extrémiste. Du côté des féministes, ces dernières déclaraient que cela signi�iait qu'on estimait les femmes moins ef�icaces en raison de leurs règles. « C'est quoi être un homme ? » France 2 s'est posé une drôle de question, le 29 mars, dans le JT de David Pujadas. Pour y répondre, des journalistes se sont rendus en Isère, au cœur d'un stage “masculiniste” et catholique, censé aider les hommes à réaf�irmer leur virilité. Le stage en question n'est pas avare en clichés : pour être viril, il suf�irait, si l'on en croit ce programme, de montrer ses muscles et de pousser une voiture avec ses camarades masculins. Sans oublier la �in surréaliste du reportage où un jeune stagiaire s’exprime sur ce qu’il a retenu : « L’homme va être plus dans la force brute, il va construire les murs parce qu’il est physique et sa femme va rendre cela beau et habitable »... La voix off du reportage a eu beau parfois jouer l'étonnement, de nombreux téléspectateurs se sont questionnés sur la pertinence d'un tel sujet, notamment sur les réseaux sociaux. Pourquoi vouloir relayer de tels propos à une heure de si grande écoute ? A ce jour, la question reste toujours en suspen. Fabriquer ses propres cosmétiques Selon le récent rapport de l’IDCNC (Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie) Les femmes : formation et emploi 2016*, 54 % des demandeurs d’emploi sur le Caillou sont des femmes. Elles sont de surcroît plus jeunes et plus diplômées que les hommes. * Publié le 2 mars 2017. Consultable en ligne sur www.idcnc.nc Le chiffre “Affirmer sa masculinité”, le reportage qui fait polémique Sources : MarieClaire, Le Figaro, L’Express

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