Femmes : Août 2016

Sources : Cosmopolitan, Femmesplus, Psychologies, Version Femina Un don Juan est rarement disponible Programmer une soirée avec lui s’avère être un vrai défi tant sa vie sociale est mouvementée ! Le coureur de jupons fait en sorte de garder ses conquêtes à la limite de sa vie privée et évite de les introduire auprès de ses proches. De manière insidieuse, il garde toujours le contrôle. Il est capable, par exemple, d’annuler au dernier moment un rendez-vous pour des raisons bidon. De même, il n’est jamais disponible quand on lui propose une sortie. Au final, c’est tout le temps lui qui décide des moments et des endroits où se voir. Un don Juan n’appelle pas Son mode de fonctionnement ? Créer la demande. Le Casanova va donc tout faire pour nous rendre accro, en provoquant le manque. Ainsi, il n’appelle jamais et répond une fois sur deux à nos coups de fil. D’ailleurs, il n’aime pas le téléphone, trop « intime ». Il préfère les échanges virtuels, via les réseaux sociaux ou les textos. Un don Juan ne s’engage pas Qu’on se le dise, le séducteur compulsif fuit l’engagement. La plupart du temps, il ne voit les femmes que comme des trophées à ajouter à sa collection, pour se prouver qu’il est le plus fort et qu’aucune ne lui résiste. Une fois la période de séduction passée et qu’il a eu ce qu’il voulait, il se remet généralement très vite à la recherche d’une nouvelle proie. Comment l’avoir à son propre jeu ? Même si cela reste assez rare, il arrive cependant qu’un don Juan tombe réellement amoureux et finisse par se caser, faisant table rase de son passé de séducteur. Comment apprivoiser un « mangeur de femmes » ? Mode d’emploi. On évalue « la bête » Il existe différents types de séducteurs et, à notre grand malheur, certains le sont de façon compulsive : si la femme parfaite se présentait à eux, ils seraient incapables de s’en rendre compte ! À nous de nous faire notre opinion... et de passer ou non notre chemin. On ne s’abaisse pas au rang de proie... En gros, si on veut séduire Casanova, on évite de jouer les filles faciles ! Donc, on ne cède pas à ses avances, on ne lâche rien, on reste patiente ! Un tel défi lui laissera le temps de tomber amoureux (ou pas d’ailleurs). ... mais on lui donne envie ! La concurrence est rude : on doit d’autant plus lui montrer qu’on est celle qu’il lui faut. À défaut de savoir ce qui lui plait chez une femme, on fait en sorte, à chaque rendez-vous, d’être la plus pimpante et spirituelle possible. De même, on se laisse « dragouiller » gentiment par d’autres hommes devant lui, afin de lui montrer qu’il n’est pas seul sur le coup. En plus de titiller son ego, ça boostera le nôtre ! On passe le plus de temps possible avec lui Le dragueur compulsif pense souvent connaître la Femme sur le bout des doigts. Il est vrai qu’il sait y faire pour séduire. Pourtant, il ne prend pas le temps de connaître ses conquêtes et pense probablement qu’elles sont toutes futiles, matérialistes ou autre. Passer du temps avec lui, en tant qu’amie, fera donc de nous l’une des rares femmes qu’il connaîtra vraiment et apprendra à apprécier à ça juste valeur. On reste tiède Pas besoin d’une licence en psychologie pour savoir que les don Juan ont un besoin insatiable d’être rassurés sur leur sex-appeal. On la joue donc à la fois froide (pas toujours disponible) et rassurante (quelques compliments jetés à la volée !), et le tour est joué ! * Auteur de Errants de la chair, études sur l’hystérie masculine (Editions Payot, 2001). n

RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=