Femmes : Mai 2016

3 Mai2016 46 Contact : Sophie Berger.Tél. : 79 56 36 Mail : sophie.berger@lnc.nc Rejoignez Femmes sur Facebook : Femmes mag 6 Actus 12 Buzz 15 People 18 Dossier - Super Maman ! 34 Nos gosses - En finir avec le pipi au lit 36 Couple - L’amour n’a pas d’âge 38 J’ai testé pour vous - La sculpture sur légumes 45 Minute beauté 46 Mode - Grafik 61 Fashion focus - L’éthique, c’est chic ! 64 Podium – Valentino, tribal show 69 Look de star 72 Cosméto 74 Yoga 76 Coaching 79 Question santé - Se soigner différemment 85 Déco - L’art du kokedama 91 Cuisine - Un brunch élégant pour maman 99 Carnet de voyages - Safari-photo au Kenya 102 Tranche de vie 105 L’invitée - Charlotte Colomb 106 Psycho test 110 Droit des femmes 112 Horoscope 114 Nos adresses Prochaine parution du magazine Femmes : mardi 14 juin FEMMES

ACTUS Équilibre et bien-être à l ' honneur 6 Le temps d’un week-end, les professionnels du bien-être vous attendent au Nouvata pour un rendez-vous dédié aux thérapies alternatives et aux médecines douces. L’occasion de découvrir des méthodes et techniques différentes, pour se soigner et se faire du bien. « Le monde du bien-être et de l’équilibre évolue depuis plusieurs années et touche un public de plus en plus large, explique Karine Incardona, l’organisatrice. Pourtant, certains termes et techniques restent encore mal connus. C’est ainsi qu’est née l’idée de ce salon : pour attiser la curiosité des Calédoniens et rendre ces disciplines plus accessibles. En tout, une quarantaine de stands seront présents pour répondre à cette nouvelle demande. » L’alimentation et la diététique seront bien présentes sur le salon, « car le bien-être passe aussi par la nourriture. Manger s in et mieux, c’est dans l’air du temps ! » Le week- end sera également rythmé par des animations autour des différentes disciplines et produits, par des démonstrations, des dégustations, etc. Sans oublier les conférences, durant lesquelles le public pourra interagir en direct avec les professionnels du bien-être. Un salon zen et dynamique, pour se faire du bien. Le Salon de l’équilibre et du bien-êtr , les 4 et 5 juin, au Nouvata, salle Venezia. Facebook : Salon de l’équilibre et du bien-être Entrée gratuite, petite restauration sur place. Liste des exposants - OXALIS Centre de remise en forme. - NOUS, L’ART D’ALLER BIEN EFT-réflexologie. - AS DE TREFLE Ouvrages sur le développement personnel et l’art thérapie. - AUXILIO NC Auxiliothérapie, soins énergétiques, bijoux et accessoires énergétiques, alimentation alcaline. - CENTRE CORPS ET ÂME Naturothérapie, conseillère fleurs de Bach. - RENAISSENS NC Luxothérapie - ELIXIRS DU CAILLOU Elixirs de cristaux et huiles essentielles intentionnées. - BIOMONDE Produits bio. - BIOCÉANIE Bol d’air, produits diététiques, réflexologue, naturopathe. - CHANGE MIND Coaching de vie spécialisée dans les addictologies. - JEAN CARDINALE Bio-thérapeute, psychogénéalogie. - ÊTRE & FAIRE - FAIRE DANS L’ÊTRE EFT, hypnose. - NAUTILUS SOPHROLOGIE Sophrologue caycédienne. - NOUMÉA HYPNOSE Hypnose ericksonienne. - MARIE SHIATSU Shiatsu sur chaise. - SL CONSEILS – ATELIERS DU CALME Coaching de vie, animations d’ateliers de bien-être pour enfants et adolescents. - ÊTRE BIEN AVEC SOI, ÊTRE BIEN AVEC LES AUTRES Constellations familiales, kinésiologie. - POUDRE DE FÉES ET MAINS ONT LA PAROLE Bio énergéticienne, magnétisme, médium, guérisseuse. - BOOSTEM Produits Synerj health. - MARION SOLIER Sophrologie, reiki. - MAGNETIX NC Bijoux énergétiques magnétiques. - WORLD OF FENG SHUI Produits feng shui. - CLUB DIÉTÉTIQUE Évaluations diététiques. - NATURE & HARMONIE Compléments alimentaires, produits naturels. - ATELIERS I FEEL GOOD Jeu du peindre. - MACOMO Diffusion de produits bien-être. Conférences Samedi 4 juin - De 9h30 à 11h00 : La douleur : comment la surmonter et l’apprivoiser ? - De 13h30 à 15h00 : L’estime de soi : quelle(s) méthode(s) pour la développer ? Dimanche 5 juin - De 9h30 à 11h00 : L’alimentation : manger mieux, pour aller mieux ? - De 13h30 à 15h00 : Symptômes du stress : comment gérer ?

ACTUS 8 Colorées et stylées C’est le meilleur moyen de définir les tenues proposées par Odile dans sa petite boutique du Quartier-Latin, Style.nc. Ouverte depuis fin novembre 2015, l’adresse gagne à être connue : des robes, jupes, combinaisons ou encore sarouels en coton, aux coloris et design gais et bohèmes. Le plus ? Style.nc s’adresse à toutes les femmes, de la taille 36 jusqu’à la taille 50. Et pour compléter les tenues, Odile dispose d’une petite gamme de jolis bijoux en argent. À découvrir ! Style.nc, 12, rue Auguste-Brun, Quartier-Latin. Tél. : 83 86 12. Facebook Style.nc Beauté ethnique Si vous avez les cheveux frisés ou crépus, la nouvelle va particulièrement vous réjouir. Un salon Mizani ouvre ses portes aujourd’hui-même à Nouméa ! « Mizani, c’est une gamme, une technologi créée par L’Oréal professionnel pour tous les types de cheveux ethniques, précise Aïssatou, gérante du salon Ethnic Hair. Ce sont des produits haut de gamme élaborés pour apporter de l’équilibre aux cheveux non caucasiens et pour traiter des problématiques qui leurs sont propres (cheveux secs, cassants, défrisage, etc.). » La jeune coiffeuse portait ce projet de salon de coiffure depuis longtemps. Mais c’est son installation en Nouvelle- Calédonie, il y a à peine un an, qui la décide à franchir le pas. « En arrivant sur le Caillou, je pensais trouver des soins adaptés à mes cheveux. Quelle n’a pas été ma déception en découvrant qu’il n’y avait pas de choix ! Il fallait donc que je monte mon propre salon ethnique. Il y a un réel besoin en Nouvelle-Calédonie. » Et si elle a choisi de ne travailler qu’avec la marque Mizani, c’est parce qu’elle apprécie particulièrement ses produits : « J’ai suivi une formation, obligatoire po r pouvoir utiliser et co mercialiser la gamme. Ce sont des soins et produits capillaires d’origine naturelle, de qualité et en plus à petits prix. » Car Aïssatou veut avant tout démocratiser la beauté ethnique. Avoir un petit budget et de beaux cheveux ? C’est maintenant possible à Nouméa ! Etnhic Hair, 8, rue du Docteur-Guégan, Quarti r-Latin. Tél. : 26 12 70. Facebook Ethnic Hair Café sexo La sexothérapeute Charlotte de Buzon organise un prochain café- sexo, sur le thème « Parents : comment aborder la sexualité avec vos enfants, petits et grands ? ». Elle sera accompagnée de Samuel Salama, médecin sexologue, pour animer ce débat. Jeudi 26 mai, de 18h30 à 20h, à La Fiesta. Ouvert à tous. Facebook CAFE SEXO NC

ACTUS 10 Femmes en mouvement Symbole d’une solidarité féminine Cette année, Hélène Janet présente au sein du collectif une œuvre symbolique, porteuse d’espoir et de solidarité : « Dans la galerie, au sol, il y aura une grande toile faite de vêteme ts noués les uns avec les autres. Comme une toile d’araignée, comme la toile du Web. Au centre de la salle, un cercle qui figurera la plus petite latitude de la terre de laquelle tous les vêtements partiront. Ces affaires m’ont été données par des femmes du monde entier, de tous les continents pour le projet de Bernheim de 2002. » Des femmes, reliées autour du même désir d’être reconnues, soutenues et respectées. Le vernissage à la galerie Lec lec tic se déroulera le 18 mai. L’ouverture de l’exposition au château Hagen aura lieu samedi 21 mai aux heures d’ouverture habituelles. Galerie Lec lec tic, complexe La Promenade, du 19 mai au 4 juin. Ouvert tous les jours. Tél. : 82 56 01. Château Hagen, rue du R.P. Roman à la Vallée-des-Colons. Tel est le titre de l’exposition organisée par un collectif d’une trentaine d’artistes à la galerie Lec lec tic et au château Hagen, sur le thème du statut de la femme et des violences faites aux femmes. Le projet, lauréat de l’aide à l’exposition 2015 de la province Sud, réunit des peintures, dessins, photos, vidéos, poésies, sculptures, assemblages... « C’est la troisième fois que j’organise une expo sur ce thème, explique Hélène Janet, commissaire de l’exposition. L’exposition de 2013 avait tellement interpellé les visiteurs que le collectif d’artistes a souhaité réitérer. D’autres artistes ont ensuite voulu rejoindre le collectif autour de ce thème. Beaucoup d’auteurs avaient participé, poétesses, romanciers, etc. Les textes étaient encadrés et ont particulièrement retenu l’attention des visiteurs. À la fin de la visite, ils sortaient bouleversés et en oubliaient même de dire au revoir en partant ! C’est en voyant l’impact sur le public que nous avons compris que nous pouvions véritablement sensibiliser les gens sur ce thème, malheureusement si courant, tant banalisé et encore trop présent dans les sociétés humaines. Les causes des droits des enfants et des femmes ont toujours été pour moi des sujets importants vis-à-vis desquels j’ai le devoir de me mobiliser. » © JCo2016 Dyptique : « Scène domestique » et « Une bouteille à l’amer » Justine Collomb

12 BUZ ZZZZ Z © Instagram © Hotel Café Royal La revanche de la « grosse » Allongée au milieu de paquets de chips, une blonde plantureuse pose en sous-vêtements la main plongée dans le plus gros sachet. Cette blonde, c’est Iskra Lawrence, mannequin grande taille et adepte de la junk food, que ça plaise au public ou pas ! Insultée sur les réseaux sociaux, elle affiche ses formes pulpeuses sur Instagram accompagnées de la légende « Désolée, c’est plus fort que moi. » Suivie par plus d’un million de personnes, la jeune femme a donc décidé de répondre avec humour aux insultes qu’elle a reçues. Parmi celles-ci, une internaute avait particulièrement retenu son attention, la traitant de « grosse vache mangeant trop de chips ». Le mannequin invite ainsi les gens à assumer leur corps : « C’est pour tous ceux qui ont déjà été traités de gros. s opinions, c’est comme les trous du cul, tout le monde en a un ! [... ] Vous êtes la seule personne qui décide de ce qui est bien pour vous ! » Et toc ! Source Biba Un bouton ? Vite, de l ’ ail ! La youtubeuse beauté Farah Dhukai a encore frappé ! Après avoir posté une vidéo tutoriel où elle explique comment accélérer la pousse de ses sourcils à l’aide d’un oignon rouge, la jeune femme a dévoilé via son compte Instagram une nouvelle astuce très étrange : supprimer ses boutons grâce à une gousse d’ail... Au travers d’une courte vidéo, Farah propose une démonstration où elle frotte vigoureusement une gousse d’ail sur un bouton sur son menton. Au bout de quelques minutes, surprise ! Le bouton n’est plus là. Pour un résultat encore plus impressionnant, la jeune femme conseille de s’en appliquer avant de dormir (votre compagnon vous remerciera). Selon elle, au réveil on constate que les imperfections ont disparu. Seul bémol : l’odeur. Il est évident qu’il faudra se nettoyer le visage à maintes et maintes reprises avant de réussir à masquer les effluves d’ail. Qui se lance ? Source Glamour © Instagram Dans la vie, il y a deux catégories de personnes : celles qui aiment le salé (saucisson, chips, cacahuètes, pâté, etc.) et celles qui font partie de la team « sucré ». Et pour ces dernières, les dîners au restaurant peuvent être frustrants car la qualité des desserts peut varier radicalement d’un établissement à un autre. Consciente de cette problématique, la chef pâtissière britannique Sarah Barber a ouvert un restaurant... qui ne fait que des desserts ! Ce qui le différencie d’un salon de thé, c’est qu’il est ouvert le soir, comme tous les restaurants « classiques ». Et il propose des menus de plusieurs plats, tous sucrés, bien entendu. À la carte, on peut donc trouver un gâteau aux Snickers, des milkshakes en tous genres ou encore un crumble à la rhubarbe. Miam ! Le tout accompagné de vin ou de champagne, en fonction du mets choisi. L’établissement, baptisé The Café, est niché au cœur de l’hôtel Café Royal, sur Regent Street, soit en plein centre de Londres. Un passage obligé si vous avez prévu de visiter la capitale britannique ! Source Grazzia Un restaurant qui ne sert que des desserts !

Jennifer Lawrence n’a pas de chance en amour. Elle a en effet confié lors d’une émission télé qu’elle était célibataire depuis des mois et qu’elle avait oublié toute notion d’intimité. La jeune actrice est récemment sortie avec Chris Martin, le chanteur de Coldplay, mais ils se sont séparés pour de bon en 2015, après une année de relation mouvementée. Avant, elle était en couple avec Nicholas Hoult, son partenaire à l’affiche de X-Men. Quand le Harper’s Bazaar lui a demandé ce qu’elle cherchait chez un homme, Jennifer Lawrence a expliqué qu’elle n’avait pas de genre précis : « Si je repense à tous mes ex, ils sont vraiment incomparables », a-t-elle dit au magazine, avant d’ajouter que le succès et la confiance qu’elle dégage pourraient être des raisons de son célibat. Car les gens ont souvent l’air de la voir comme une menace. « Il n’y a aucune raison de se sentir menacé par moi. Aucune », insiste-t-elle. Espérons que le message est passé ! PEOPLE il nous les faut ! PUB 15 Bientôt à l’affiche du film Un homme à la hauteur, Jean Dujardin a accordé une interview à Nikos Aliagas dans 50 minutes Inside. L’occasion pour le comédien de donner des nouvelles de sa fille de 5 mois, Jeanne. Le compagnon de Nathalie Péchalat est un père enchanté. Et pour cause, déjà papa de deux garçons nés de son union passée avec Gaëlle, Jean Dujardin rêvait d’avoir un jour une fille. Un souhait exaucé qui le comble d’autant plus que sa petite Jeanne est apparemment parfaite. « Je suis un papa heureux. Ma fille dort très bien. Je n’ai même pas eu droit à des nuits blanches », confie- t-il. Récemment, au magazine Elle, Jean Dujardin exprimait son amour pour Jeanne et son envie d’être très présent pour elle : « Je vais jouer la caricature du papa, je vais en faire un peu trop, j’espère qu’elle aimera ça et qu’elle se moquera de moi. En tout cas, elle a déjà compris que le sourire était une arme formidable et qu’avec, le boulot était fait à 80 % ! » Jon Snow montre ses fesses © Getty Images PAPA gâteau ©Rob Greig Panique au théâtre ! Kit Harington joue en ce moment dans La Tragique Histoire du docteur Faust au Duke of York’s Theatre de Londres, où il tient le rôle principal. Dans la pièce, il dévoile son corps musclé et passe la plupart de son temps en sous-vêtements. Il se déshabille même pour une scène dans une douche, où l’on voit ses fesses. Certains membres du public en ont profité pour poster des clichés montrant son postérieur sur les réseaux sociaux. L’acteur de la série Game of Thrones peut en tout cas s’estimer chanceux : lorsque Daniel Radcliffe jouait dans Equus, des photos de lui, nu et de face, avaient également été postées sur la Toile ! © Mario Sorrenti Cœur à prendre Nouveau AXE «Find your Magic» La nouvelle gamme AXE Daily Fragrances* amorce une montée en gamme avec pour slogan « Find Your Magic ». AXE veut désormais célébrer l’individualité de chaque homme en refusant les stéréotypes. En effet, chaque homme a son charme, son petit truc à lui ! La marque invite les hommes à révéler ce petit truc et à l’assumer. La marque fait un virage à 180° ! Et pour ce faire, AXE propose 3 fragrances uniques et subtiles comportant chacune un ingrédient qui permet de révéler sa personnalité ! À vous de trouver le vôtre #findyourmagic. Alors ? Plutôt ADRENALINE, URBAN ou SIGNATURE ? *Les Daily Fragrances sont des produits hybrides à mi-chemin entre un déo classique et une eau de toilette.

PEOPLE il nous le faut ! PUB 17 Dakota Johnson en a marre du sexe Même si le film était plutôt tiède, Cinquante nuances de Grey a fait un carton au box-office. Et forcément, après un gros succès, on met des suites en chantier. En ce moment, Dakota Johnson et Jamie Dornan tournent donc les adaptations des deux livres suivants de la saga érotique de E.L. James. L’intérêt de la licence résidant principalement dans les scènes de sexe, les interprètes d’Anastasia Steele et de Christian Grey doivent enquiller les tournages olé-olé. Mais Dakota Johnson a confié au magazine Interview que l’ambiance était un peu froide: « Je tourne une scène de sexe aujourd’hui. Ce n’est pas… confortable. C’est plutôt ennuyeux. » Si l’actrice est épuisée par ses scènes de sexe, c’est en bonne partie à cause du rythme de folie sur les tournages : « On ne couche pas vraiment nsemble. Mais je dois faire semblant pendant sept heures d’affilée, j’en ai marre. » Quand on ajoute à cela les nombreuses rumeurs de brouille entre elle et son partenaire Jamie Dornan, ainsi que le fait que son petit ami l’ait plaquée à cause du film l’année dernière, on comprend pourquoi le tournage tient plus de la corvée que de la folle passion pour Dakota Johnson. Et ça risque fort de se sentir à l’écran… Botox ou pas botox ? De plus en plus de stars américaines se laissent tenter par les petites piqûres. La course à la jeunesse fait rage et les rôles dans les films ou séries sont précieux. La dernière victime en date du Botox serait Katherine Heigl. Des photos plutôt surprenantes de l’actrice ont été dévoilées. Dessus, elle a les traits tirés, presque lisses. À 37 ans, elle est méconnaissable. Même si les médias soupçonnent Katherine Heigl d’avoir succombé à la seringue, elle ne s’est jamais exprimée à ce sujet. Pour autant, ainsi « retendue », Katherine est-elle plus demandée qu’avant ? Pas vraiment... À quand le lifting ? Belle gamelle ! Zac Efron a beau avoir tous les abdos du monde et une gueule d’ange qui fait craquer les filles, il n’en demeure pas moins un homme comme les autres... Le 21 avril, il tournait avec sa bande de sauve- teurs en mer d’Alerte à Malibu (le film) une séquence en hommage au générique de la série dont le long-métrage est adapté. La scène, vous la connaissez : Mitch Buchannon (Dwayne Johnson) et ses aco- lytes courent ensemble côte à côte et au ralenti. Sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu : Zac Efron a chuté pendant la mise en boîte d’une séquence. Un photographe a immortalisé la scène, à mourir de rire. Même si le beau Zac aurait pu se faire mal, fort heureusement, il s’en tire sans blessure. Et après une roulade habile sur le sable, l’acteur américain a même pu se remettre sur ses pieds devant ses comparses d’abord surpris puis hilares. Zac Efron est d’ailleurs le premier à en rire. L’acteur a en effet posté un petit montage de cette chute, en arguant que tout ce qu’il avait souhaité dans cette affaire, c’était d’avoir l’air « cool ». Effet réussi ! © Splashnews/KCS Presse © FameFlynet/AKM-GSI © Smallz & Raskind/Getty Images La Maison de La Perle, 3 adresses : Magasin & Atelier 29, rue de Sébastopol. Tél : 27 82 27 Galerie Nouméa Centre 20, rue A.France. Tél : 28 81 01 Anse Vata 125, Pde R.Laroque. Tél : 24 16 99 Collier Papillon - cuir, argent, perles de Tahiti. Prix : 35 000 francs

18 DOSSIER Sources : Marie Claire, Drôles de mums, Madame Le Figaro, Maman bavarde, Terra Femina, Confidentielles, Marie France, Psychologies, Biba, Au féminin © Shutterstock

D ' un côté, les tenantes de l’instinct, plus vindicatives que jamais. En face, de plus en plus de mères qui pataugent et osent avouer qu’elles ne trouvent pas spontanément le lien avec leur bébé. Culpabilité de ne pas ressentir ce tant désiré instinct maternel, angoisse de ne pas être à la hauteur ou encore surmenage dû à une évolution positive de la femme dans la société qui se doit d’être une bonne maman, une femme et une amante au top, tout en menant de front une carrière professionnelle. « Serai-je une bonne mère ? Suis-je une bonne mère ? Ai-je été une bonne mère ? » Cette question se conjugue à tous les temps et nous poursuit tout au long de notre vie. Expliquer sans s’énerver, prendre plaisir à jouer avec ses enfants, préparer des repas sains et faits maison, et ce, en assurant à son foyer un environnement chaleureux. De jolis principes et de belles théories véhiculés par les réseaux sociaux et certaines blogueuses, qui participent à la culpabilisation des mères « normales » que nous sommes… On ne naît pas mère, on le devient Première chose à faire face aux exemples de supermamans : on déculpabilise ! L’instinct maternel n’est pas survenu immédiatement après votre accouchement ? Vous avez refusé de jouer au ballon avec votre enfant… parce que vous n’en n’aviez simplement pas envie ? Vous cédez parfois à l’énervement ? Relax ! Nous sommes humaines et donc soumises à nos émotions. Apprenez à lâcher prise et à accepter le fait que vous ne pouvez pas toujours être irréprochable. Laissez votre spontanéité et votre cœur parler et ne soyez pas dans le contrôle permanent de vos émotions. Se faire confiance et demander de l’aide pour le bien de son enfant lorsqu’on en ressent le besoin, c’est peut-être ça, être une bonne maman. Bonne fête des Mères à toutes ! n Naît-on mère ou le devient-on ? À l’heure de la maternité bienveillante et de l’allaitement militant, le sujet est plus que jamais controversé. Qu’est-ce qu’être une bonne mère ? Comment jongler entre ses principes et les diktats de la société moderne pour offrir à son enfant le meilleur environnement possible ? 19 DOSSIER Super maman !

Ê tre femme, mère, épouse, carriériste... Le tout en même temps, ça fatigue. Encore plus en raison de ce modèle de « mère parfaite » gravé depuis l’enfance dans nos méninges et qui nous met une pression monstre. Sus au mensonge ! La mère parfaite n’est qu’un mythe, une invention destinée à nous faire douter de nous et à culpabiliser, encore et toujours. La mère idéale, la vraie, est une maman heureuse avant tout, qui sait se faire plaisir et avoir des passions. C’est une femme qui se respecte et qui sait aussi se faire respecter sans hurler toutes les cinq minutes. Elle sait être indulgente envers elle-même et envers ses enfants sans pour autant leur passer tous leurs caprices. Bref, une maman ni parfaite ni idéale ni ultracompétente. Selon Donald Winnicott, pédiatre et psychanalyste anglais, rien ne sert d’être une supermaman, il suffit juste d’être une mère « suffisamment bonne » pour sa famille. Et donc d’inventer la mère que l’on doit être, chacune à sa manière. Ce que confirme Catherine Mathelin-Vanier, psychanalyste : « Il n’y a rien de pire qu’une très bonne mère pour un enfant. Il faut être capable de dire : “j’en ai assez !” et donner ainsi à son enfant l’envie de découvrir le monde et les autres, de sortir d’une relation collée à la mère. » En clair, accepter d’être une femme avant d’être mère, avec ses forces et ses faiblesses, et s’accorder le droit de déconnecter de temps en temps, pour mieux profiter de ses enfants. De quoi tordre définitivement le cou au mythe de la mère parfaite ! Mais alors comment trouver le juste équilibre entre sa vie de femme et son rôle de maman au quotidien ? Astuces. S’inventer un rendez-vous hyper important pour prendre du temps pour soi Ça fait combien de temps que vous n’avez pas fait de shopping, de soirée « filles » ou un soin en institut ? Vous ne vous sentez pas le courage d’expliquer à vos enfants et à votre homme que vous avez besoin de souffler (car vous savez qu’ils vont vous faire les yeux du Chat Potté) ? Ne gaspillez pas votre énergie, vous risqueriez de céder. Prétextez plutôt une réunion super importante, un pieux mensonge qui vous veut du bien. Coller ses enfants devant les Zouzous pour pouvoir discuter tranquillement entre adultes Vous vous prenez souvent la tête à leur trouver des activités originales et ludiques. Pourtant, parfois, il leur en faut peu pour être heureux. Un petit dessin animé ne fait de mal à personne une fois de temps en temps. Vos enfants seront ravis, et vous aussi ! Leur piquer biscuits et friandises, parce qu’il n’y a pas qu’eux qui ont le droit de se sucrer le bec ! Au pire, on leur en rachètera demain. S per Na ny, re tre chez toi ! Le petit s’est réveillé de mauvais poil. La mère est une femme comme les autres 20 Une bonne mère doit être câline, compréhensive, organisée... C’est aussi une femme mince et sportive, une épouse attentionnée ainsi qu’une femme d’affaires accomplie. Un mélange de Bree Van de Kamp et de Wonder Woman en somme. Mais c’est surtout un faux idéal qui nous fait culpabiliser à mort ! DOSSIER

Il vous fait une crise, pleure, hurle et se roule partout. En temps normal, vous l’auriez grondé en appliquant des outils de parentalité positive. Mais là, c’est le weekend, vous avez envie de déjeuner en paix. Donc vous le sommez gentiment d’aller se calmer dans sa chambre, au moins le temps de votre café. Utiliser la culpabilité ou la flatterie pour gagner du temps Leur donner le bain ou ranger leur chambre, ça vous gonfle ? Passé un certain âge, ils peuvent le faire tout seuls. Alors, on le leur dit : « Mais tu es grand maintenant, tu n’es plus un bébé ! ». Ou l’inverse : « Quel grand garçon ! Tu sais ranger tes jouets tout seul, non ? » En plus, ça les responsabilise. Se la jouer : « Ce soir, c’est la fête ! » Quand vous avez une grosse grosse flemme, tournez la situation en positif (du moins en apparence) : « Maman, qu’est-ce qu’on mange ? » « Ce soir, c’est la fête ! On mange des pâtes au fromage devant Némo ! ». Très efficace. L’astuce à mille dollars : mentir... Certes, mentir, c’est mal. Mais parfois, un mensonge est bien plus efficace que de longues explications. Votre enfant fait un caprice ? « Si tu continues, le père Noël ne viendra pas ! ». Il refuse de se laver les dents ? « Si tu ne te brosses pas les dents, les méchantes caries vont venir dans la nuit pour toutes les manger ! ». Des fois, peu importe les moyens, seul le résultat compte. Leur faire déguster de bons légumes bio, c’est super. Mais certains jours, on n’a juste pas envie de cuisiner. Alors, on ne se force pas. Après tout, les légumes surgelés ou en boîte, c’est fait pour ça, non ? Petite biblio décomplexante - La mère parfaite est une mytho, volumes 1 et 2, Virginie Duplessy. Éditions de l’Opportun. Voilà de quoi déculpabiliser toutes les mamans et les rassurer avec humour ! Entre trucs et astuces pour femme débordée, dénonciations jubilatoires des mères modèles exaspérantes, et clins d’œil de nanas, l’auteur nous offre un manuel salvateur qui donne le sourire. La mère parfaite n’existe pas et... c’est tant mieux ! - Serial Mother, comment survivre avec des enfants, Jessica Cymerman. Éditions Le livre de poche. « Tout a commencé le jour où, en regardant mes enfants, je me suis dit que j’étais une meilleure mère avant de les avoir. Alors j’ai décidé d’en rire plutôt que d’en pleurer et j’ai créé serialmother. fr. » L’auteur offre ici une sélection des chroniques postées sur son blog, autour du quotidien rocambolesque de la maternité. Glousser doucement devant les conseils foireux de sa propre mère, se demander qui a eu l’idée folle d’inventer le lit parapluie... Et détester les mères parfaites ! Une appli au secours des mamans La devise de « WeMoms » ? « On ne naît pas maman, on le devient ». Sur cette application, où l’inscription se fait en à peine quelques secondes, on peut poser toutes les questions de jeune maman qui nous préoccupent. On obtient rapidement des réponses sans jugement aucun. Car WeMoms est une application basée sur le partage et l’entraide, véritable réseau de mamans (et potentielles copines) qui ont traversé ou traversent les mêmes questionnements que nous. Pour télécharger gratuitement l’application sur iPhone et Android : www.wemoms.com 23 DOSSIER © DR

* Respirer ses cheveux pour s’enivrer de son odeur. * Sentir son petit corps blotti contre le sien. * Lui faire des bisous sur les joues, le nez, le cou, le bidou... Partout. * Voir son sourire quand on se retrouve le soir. * Le regarder dormir, si beau et paisible. * Recevoir ses bisous. * Sentir sa petite main se glisser dans la nôtre. * Partager des fou rires ensemble. * Écouter les jolis secrets qu’il nous glisse à l’oreille. * Être épatée par ses progrès quotidiens. * Le rituel du coucher : petite histoire, mots doux et « bisous qui volent ». * Être le premier témoin de son sourire éclatant de fierté quand il vient de réussir quelque chose pour la première fois. * Ses câlins débordants d’amour. * Entendre son merveilleux rire d’enfant. * Lorsqu’il court vers nous pour se jeter dans nos bras. * Les bisous que l’on s’invente : bisous esquimau, papillon, du gros loup, etc. * Quand il nous dit qu’il nous aime « fort comme ça » en écartant le plus possible ses petits bras. * L’aimer inconditionnellement. Milkdrunk, le hashtag le plus craquant du Web C’est trop mignon et ça nous fait obligatoirement sourire. Le hashtag #milkdrunk (en français « ivre de lait ») est la nouvelle tendance qui fait le buzz sur le Net. Le principe : des parents prennent en photo leur bébé juste après le biberon ou la tétée, et la postent sur les réseaux sociaux. Sur Instagram notamment, on retrouve des clichés de ces bébés repus qui se sentent véritablement sur un petit nuage. À moitié endormis, un filet de lait à la commissure des lèvres, ils arborent le sourire satisfait du bébé rassasié qui entame sa phase de digestion. Et à regarder leurs photos, on viendrait presque à penser que cet enthousiasme est contagieux. Le phénomène, venu des pays anglo-saxons, prend une telle ampleur que Sophia Walker, journaliste anglaise et jeune maman, lui a même consacré un site internet, « Milk drunk diary ». Difficile de ne pas fondre face à ces bébés satisfaits d’avoir bien mangé ! Que du bonheur ! 24 Devenir maman est très certainement la plus merveilleuse des aventures qui puisse arriver. Parce que, dès la naissance, ces petits bouts bouleversent irrémédiablement notre vie et la rendent tellement plus belle, apportant leur lot de petits bonheurs au quotidien. DOSSIER

Les athlètes olympiques rendent hommage à leurs mères À plusieurs semaines de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques de Rio, au Brésil, Procter & Gamble* a dévoilé un nouveau spot publicitaire, de sa grande campagne intitulée « Thank You, Mom » et créée par l’agence Wieden Kennedy. En 2012, la multinationale avait diffusé la publicité baptisée « Best Job », désignant le métier de mère comme le plus beau au monde. Ensuite, en 2014, à l’occasion des jeux d’hiver à Sotchi, P&G diffusait un spot célébrant les mamans, premières supportrices des sportifs lors des grandes compétitions. Baptisée « Strong », cette nouvelle campagne, pleine d’émotion, rappelle que les mères sont aussi celles qui nous donnent de la force dans les moments les plus durs. Dans ce spot, on découvre l’enfance d’athlètes de différents horizons traversant des périodes difficiles, d’un accident de voiture à la tempête Katrina en passant par le harcèlement dans la rue. Mais à chacune de ces tranches de vie où ils ont pris peur, leur mère était présente pour les rassurer. Comme un flash-back, ces petits moments leur permettent ensuite de se dépasser lors des jeux Olympiques. « Cette campagne est partie du postulat suivant : derrière chaque athlète, il y a une maman fantastique. À travers notre campagne, nous invitons tout le monde à nous rejoindre pour dire merci aux mamans, pour le rôle qu’elles jouent en élevant des enfants forts », a expliqué Marc Pritchard, responsable du marketing international et de la marque chez P&G. Un spot de pub poignant, qui a déjà été visionné plus de quatre millions de fois sur YouTube. * Multinationale américaine spécialisée dans les biens de consommation courante. © Instagram Source : Ozap

Être maman, c’est déjà une lourde responsabilité. Alors maman célibataire… Tenir bon, quoi qu’il arrive, n’est pas toujours évident. Voici quelques conseils pour y voir plus clair et pour mieux vivre cette situation. Toutes les mamans célibataires passent par des moments difficiles. On se demande si nos enfants auront des « séquelles » liées à la séparation. On se dit aussi qu’on ne leur donne pas assez de temps, qu’on travaille trop, qu’on n’a pas assez d’argent pour leur offrir tout ce qu’ils désirent… Bref, on culpabilise… À tort. Car aucun parent n’est parfait, qu’il soit en couple ou non. Les choses n’ont certes pas tourné comme on l’espérait, mais cela ne fait pas de nous une mère indigne pour autant. On ne renonce pas à sa vie sociale Il ne faut jamais s’isoler, rien de tel pour déprimer ! Alors on se motive et on sort, on voit des amis, sa famille, on s’inscrit à des activités, etc. En résumé : on continue à vivre ! On s’occupe de soi C’est vrai que ce n’est pas toujours facile de penser à soi quand on doit aussi penser à tout le reste, mais il faut absolument décompresser de temps en temps pour ne pas s’écrouler. Quand les enfants sont avec leur père, on en profite pour faire des choses qu’on aime et pour se détendre. Et s’il n’y a pas de papa, on laisse les enfants chez un membre de la famille ou des amis. On ne s’oublie surtout pas ! On établit une routine Tant pour les enfants que pour soi-même, il est primordial d’avoir une routine bien rodée, au moins les jours de semaine. Cela implique d’établir des règles à la maison : heure du coucher, temps passé devant la télévision, partage des tâches, etc. Bref, d’instaurer un vrai cadre familial. On gère ses finances Vivre avec un seul salaire, c’est souvent un peu la galère. Même si le père des enfants verse une pension, il faut désormais payer beaucoup de choses toute seule, comme le loyer, le crédit de la voiture, etc. D’où l’importance de faire un budget précis et savoir de combien on dispose exactement à la fin du mois. On ne dit pas du mal du papa devant ses enfants Voilà un écueil difficile à éviter, mais il est très important de s’y tenir. On n’oublie pas que, quoi qu’il arrive, notre ex reste le père de nos enfants. Même si on n’est pas en bons termes ou que la séparation a été difficile, il ne faut jamais parler négativement de lui devant ses enfants, au risque de les blesser voire même de les retourner contre soi. On réserve plutôt nos griefs pour les copines. On ne présente pas le premier venu à ses enfants On ne s’empêche pas d’avoir une vie amoureuse tumultueuse, mais on reste discrète devant ses enfants. Et on évite de leur présenter la première conquête venue, à moins que ce ne soit « la bonne ». On exprime ses émotions Quand ça ne va pas, inutile de cacher ses sentiments à ses bouts de chou. Les enfants sont de véritables éponges émotionnelles et ressentent tout. Et en étant honnête avec eux, on leur évite de se sentir responsables de ce qu’on vit. En plus, en leur parlant à cœur ouvert, on se libère en même temps des tensions émotionnelles. Maman en solo 26 DOSSIER …

Motherhood challenge : un défi dangereux « Si tu es fière de tes enfants, poste trois photos et nomine dix de tes amies pour faire pareil ! » La chaîne Facebook #Motherhood challenge invite les mères de famille à poster des photos de leurs petits sur les réseaux sociaux. Au-delà du caractère réducteur de la mère au foyer s’occupant de ses enfants, de nombreuses questions se posent sur ce geste apparemment anodin qu’est celui de partager une photo de son enfant sur Facebook. Intrusion dans la vie privée, cession des droits à l’image au réseau social, atteinte à la réputation de l’enfant et utilisation malsaine possible de l’image par un tiers figurent parmi les risques les plus fréquents. La gendarmerie nationale française a d’ailleurs mis en garde les parents suite à la propagation de la chaîne : > On limite la visibilité de nos publications Il est important de définir dans les paramètres de confidentialité qui a accès ou non à nos photos. Sur Facebook, ce contrôle peut passer par la création de liste d’amis et le paramétrage des albums photos ou de chaque photo publiée. > On utilise les « tags » avec modération Le fait d’identifier une personne sur une photo l’expose encore davantage. On s’assure donc que cette identification ne gêne pas notre amie et on demande son autorisation avant de publier sa photo, a fortiori si ses enfants y figurent. > On supprime les photos qui nous dérangent On a le droit de faire effacer une photo de soi d’un site ou d’un réseau social, en demandant à la personne qui l’a publiée de l’enlever. Si les photos signalées ne sont pas retirées, on peut alors s’adresser à la CNIL (www.cnil.fr). 1 famille sur 5… Est monoparentale en France, avec à leur tête, la mère, dans 85 % des cas. En outre-mer, les chiffres sont deux fois plus élevés qu’en Métropole. Source : Insee, mars 2015 © Shutterstock

On se concentre sur ce qui est vraiment important Le panier à linge sale déborde ? Les jouets traînent un peu partout dans la maison ? Il y a plus grave, non ? Les objets sont des choses inanimées, contrairement aux enfants, qui sont de petites personnes bien vivantes. Et donc notre priorité. On passe du bon temps avec ses enfants Tout compte : les jeux au parc, les chansons dans la voiture, les pique-niques à la plage, les crêpes des jours pluvieux et les histoires avant de dormir. On s’amuse en famille et on profite à fond de ces moments si précieux. On positive D’accord, c’est souvent plus facile à dire qu’à faire, mais il y a plein de raisons d’apprécier d’être à nouveau célibataire. Et pour s’en persuader, rien de tel que de faire une liste de nos petits plaisirs en solo : être la maîtresse de la télécommande, ne pas cuisiner si on n’a pas faim, etc. Au lieu de subir cette période de célibat, on la savoure ! Cela pourrait bien ne pas durer longtemps… Surtout, on se rappelle (et on se le répète, matin, midi et soir si nécessaire) que personne n’est parfait. L’important est de faire de son mieux et d’aimer ses enfants de tout son cœur. Seule et heureuse En divorçant ou en se séparant du père de ses enfants, on doit dire adieu à certaines habitudes de couple. Évidemment, il faut un peu de temps pour trouver le bon rythme avec ses enfants, reconstruire une vie sociale et penser à soi. Alors même si ce n’est pas toujours la fête, être maman solo, ça peut aussi avoir du bon… * Profiter des matins sans enfants pour ENFIN prendre son temps et se pomponner. * Ne plus ouvrir les courriers de banque, car on sait d’avance qu’on est à découvert à la fin du mois. * Attendre avec impatience le week-end « off » (sans enfants) pour inviter les copines et se faire une soirée filles digne de ce nom. * Être une mère multicasquette : devoirs, petits bobos, bricolage en tout genre, une maman seule doit savoir tout faire ! * Se dire qu’on pourra passer un Noël sur deux aux sports d’hiver, en Métropole, les années où on n’a pas les enfants. * Imaginer, avec espièglerie, notre nouvel amant caché dans la chambre, pendant qu’on part en vitesse déposer les enfants à l’école le matin. * Câliner encore plus ses enfants, toutes les fois possibles, pour qu’ils comprennent qu’on les aime toujours autant, même si on n’est plus avec leur papa. * Arrêter de culpabiliser si on n’a rien prévu de spécial le week-end avec ses enfants. Une journée pyjama et rigolade tous ensemble, c’est bien aussi. * Finir par épouser son banquier qui, à force de nous convoquer pour parler de notre découvert, est tombé amoureux de notre excuse préférée : « C’est pour le bonheur de mes enfants, je veux qu’ils ne manquent de rien. » 28 DOSSIER …

31 DOSSIER > On optimise son temps le matin On se lève vingt minutes avant sa tribu pour prendre une douche, se faire belle en cinq minutes chrono et préparer le petit déjeuner des loulous, avant d’aller les réveiller. Encore mieux : avant de se coucher, on prépare déjà la table du petit déjeuner. > On prépare les vêtements des enfants la veille au soir On opte également pour des habits simples et pratiques à enfiler pour aller plus vite : tee-shirts plutôt que chemises, chaussures à scratch plutôt qu’à lacets, etc. > On fait le ménage au fur et à mesure Pourquoi attendre de ne plus pouvoir poser un pied devant l’autre pour s’attaquer au rangement ? Bien entendu, si les enfants sont assez grands pour donner un coup de main, on n’hésite pas à les solliciter. Et on n’oublie pas non plus de déléguer certaines tâches à son homme. Lui aussi a droit à sa part de bonheur ! > On dema de de l’aide Si on n’a pas le temps d’accompagner ses enfants à l’école le matin ni de les emmener à leurs cours de karaté le mercredi aprèsmidi, on n’hésite pas à déléguer ! Grands- parents, maman ou papa des copains d’école sont là pour dépanner de temps en temps. > On planifie les menus e la semaine Préparer ses menus à l’avance, c’est un gain de temps et un gain d’argent. Une fois le planning de la semaine réalisé, il n’y a plus qu’à cocher ce dont on a besoin sur sa liste de courses et on s’y tient. > On s’organise Quand on est une maman débordée, il nous arrive d’oublier parfois certaines choses. Du coup, on se fait des listes (de courses, de rangement, etc.) et des plannings (activités des enfants, calendrier des vacances scolaires, calendrier de vaccination, etc.). > On s’offre des soins à domi ile Pas le temps d’aller faire notre balayage ? Eh bien, c’est le moment de s’offrir un coiffeur à domicile. Gain de temps et moral reboosté assurés ! > On fait participer Monsieur Si l’homme rechigne à aider, on use de chantage ! Pour cela, chacune a ses propres armes ! > On se détend ! De temps en temps, on relâche la pression et on s’autorise à faire quelques digressions quant aux règles de la maison. Comme faire l’impasse sur le bain des enfants un soir parce qu’on est épuisée. Personne ne nous en voudra, alors pas de crise de culpabilité ! Règle d'or pour maman débordée

Quelle mère êtes-vous ? 1. La chambre des enfants : A. Vous n’y pénétrez jamais, car il est affiché sur la porte « Entrée interdite ». B. Vous exigez d’y entrer quand bon vous semble, et vous n’y supportez ni désordre ni cachettes secrètes. C. Ils vous invitent souvent à entrer lorsque vous passez devant, leur porte est très rarement close. 2. Vous pensez que vos enfants sont : A. Les plus beaux, les plus intelligents du monde. B. Mieux élevés que tous leurs camarades ! C. Sympas, intelligents, généreux, pleins d’humour. 3. Le dimanche de la fête des Mères : A. Vous savourez la journée d’avance, vos enfants l’année dernière vous avaient fait un gâteau. B. Vous songez qu’en grandissant, ils se contenteront d’un coup de fil poli… C. Vous êtes sûr qu’avec leur père, ils ont prévu de vous inviter au restaurant. 4. Comment se passent généralement vos vacances ? A. En famille, dans l’endroit que vous aimez, tous ensemble. B. Vous envoyez les enfants dans des clubs où ils peuvent s’adonner à leurs sports favoris. C. Dans une maison au bord de la mer ; les enfants sont les bienvenus sauf s’ils préfèrent partir dans un camp ou en séjour linguistique. 5. Votre conjoint appelle au bureau à 19 heures pour savoir si vous serez rentrée tôt ? A. Vous promettez de rentrer dans la demi-heure. B. Difficile, vous avez des dossiers en retard, une réunion à préparer, vous ne rentrerez pas avant 20h30 minimum. C. Vous ferez le maximum, mais vous lui conseillez de la coucher sans vous attendre. 6. Comment vos enfants s’habillent-ils ? A. Ils n’acceptent de porter que des vêtements de marques, chers, qu’il faut renouveler souvent car ils se démodent vite. B. Vous leur achetez de beaux vêtements pratiques et solides, sans eux. C. Vous allez ensemble faire les boutiques. 7. Ils choisiront le métier qu’ils feront plus tard : A. Selon leurs aspirations et leurs dons. B. Selon la carrière que vous auriez aimé réussir vous-même. C. Selon la profession que vous exercez et qui les inspirent car ils vous voient épanouie. 8. Le rs copains : A. Vous discutez avec eux et vous fréquentez même leurs parents ! B. Ceux qu’ils fréquentent sont assez mal élevés à votre avis, et vous n’aimez pas trop qu’ils viennent chez vous. C. Des jeunes que vous aimez bien. Vous aimez vos enfants, mais êtes-vous du style à leur sacrifier un peu, beaucoup de votre propre vie ? Leur cédez-vous facilement ? Êtes-vous une maman complice, permissive, autoritaire, voire inflexible ? 32 DOSSIER

9. Les situations de conflits avec vos enfants : A. L’idée même vous angoisse, c’est insupportable. B. Vous les affrontez sans peur car vous avez appris à les gérer dès la petite enfance de votre premier-né. C. Vous essayez de les désamorcer rapidement via un dialogue ouvert. 10. Quand vous étiez enfant, comment réagissait votre mère si vous invitiez des amis pour fêter votre anniversaire : A. Omniprésente, elle se mêlait à la fête avec bonne humeur. B. Elle fixait des conditions (horaires, boissons, nombre d’invités, rangement impeccable après la fête) et se retirait dans une autre pièce. C. Elle posait peu de questions et s’éclipsait, en prévenant qu’elle allait rentrer à telle heure et que vous seriez responsable de tout incident… Vous avez un maximum de A Ultra-tolérante, complice, permissive, vous êtes émerveillée et attendrie par vos enfants. Ceux-ci ont très rapidement compris que vous ne pouviez rien leur refuser, et ils ont tendance à en abuser. Sans être tout à fait leur esclave, vous avez tendance à vouloir leur faire plaisir, au détriment de votre propre bien-être. Ne les couvez pas, ne soyez pas omniprésente. Une certaine distance entre vous serait souhaitable, car vos enfants ne sont pas, et ne seront jamais vos amis. Soit vous êtes très proche de votre propre mère depuis toujours et vous entretenez une relation fusionnelle, soit vous la trouviez froide, revêche, distante, et vous agissez exactement de façon inverse, en vous comportant comme une mère-poule. Essayez de les responsabiliser en leur disant parfois « non », et surtout expliquez- leur pourquoi. Ils vous remercieront lorsqu’ils seront adultes ! Vous avez un maximum de B Très ferme, voire sévère, imposant des règles et des limites strictes dés le plus jeune âge, vous êtes intraitable. C’est d’après vous la clé d’une éducation réussie, et cela a quelquefois fait ses preuves. Ils n’osent probablement pas exprimer clairement leurs envies et c’est dommage. Ils ont besoin de s’épanouir selon leur personnalité, donc laissez-les aussi rêver et même commettre de petites bêtises, c’est nécessaire pour leur expérience. Peut-être que votre relation avec votre propre mère vous influence ? En effet, que vous ayez été étouffée d’amour ou un peu négligée, le résultat est le même vous pensez qu’une structure bien déterminée, un cadre qui ne plie pas, une inflexibilité dans ce qui est permis ou interdit, s’avère indispensable pour élever des enfants. Attention, un jour ils prendront le large et il sera trop tard pour rattraper le manque de dialogue… Vous avez un maximum de C Libérale, cool et à l’écoute. En devenant mère, vous avez gardé votre personnalité et vous attendez que vos enfants développent la leur selon leur rythme. À votre avis, chacun a droit à la parole à la maison, quel que soit l’âge des membres de votre « petite entreprise » familiale. Vous leur ouvrez chaque jour des horizons nouveaux, vous les écoutez, dans l’empathie de leurs enthousiasmes et le respect de leurs idées. Vous savez leur parler de ce qui leur tient à coeur et vous leur apportez sereinement votre amour maternel. Cette communication intergénérationnelle semble bâtie sur un bel équilibre. Dans un tel environnement, nul doute qu’ils réussiront à mûrir, à grandir. Toutefois, n’oubliez pas que vous avez en face de vous des enfants, et qu’ils ont souvent besoin de conseils éclairés. Avec votre mère, vous aviez probablement des rapports excellents, et vous avez choisi d’instaurer les mêmes relations saines, affectueuses mais sans emprise avec votre progéniture. (JTS Presse) Résultat du test

NOS GOSSES 34 Sources Enfant, Magic maman, Le Journal des Femmes, Au Féminin, Vos questions de parents 40% C’est le pourcentage, en France, d’énurésies nocturnes considérées comme sévères, c’est-à- dire que l’enfant a au moins trois accidents par semaine. En finir avec le pipi au lit Pourquoi mon enfant fait-il pipi au lit ? Suis-je responsable ? Rassurez-vous, l’énurésie nocturne n’est ni un drame ni une fatalité. Ce serait même un problème banal, touchant au moins 10 % des enfants de plus de 5 ans. Comment réagir et aider votre petit à passer ce cap ? Réponses. Mouiller son lit durant la nuit n’a rien d’anormal pour un jeune enfant. La plupart des petits entre 2 ans et 4 ans contrôlent leur vessie le jour, mais il faut souvent compter plusieurs mois, voire quelques années de plus, avant qu’ils ne puissent la maîtriser la nuit. Pour des raisons que l’on ignore encore, certains enfants ont plus de difficultés que d’autres à faire cet apprentissage. On parle d’énurésie chez l’enfant de plus de 5 ans, quand celui-ci continue à faire pipi au lit alors que la maturation de la vessie et du cerveau est achevée. Le monde médical considère que l’énurésie nocturne devient réellement problématique lorsqu’elle survient régulièrement chez un enfant âgé de plus de 7 ans. Les causes Il faut déjà distinguer deux types d’énurésie. On parle d’énurésie primaire dans le cas d’un enfant qui n’a jamais été propre la nuit, et d’énurésie secondaire quand un enfant, propre la nuit, recommence subitement à faire pipi au lit. Dans le premier cas, il faut, au-delà de 6 ans, consulter un généraliste pour s’assurer qu’il ne s’agisse pas d’un problème physiologique, comme une vessie trop petite par exemple. Cette vérification rassure : en grandissant, le problème va se résoudre tout seul. Mais quand il n’y a aucun souci mécanique, l’énurésie primaire est souvent le signe qu’un enfant n’arrive pas à grandir et qui continue à adopter des comportements infantiles pour qu’on s’occupe de lui. En cas d’énurésie secondaire, lorsque l’enfant se remet à faire pipi la nuit alors qu’il était propre (de façon répétée), il faut plutôt chercher du côté émotionnel. Le petit vit sans doute des événements compliqués : déménagement, changement d’école, séparation des parents, naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur, etc. Faire pipi au lit est le symptôme d’une angoisse mal gérée. De plus, l’énurésie secondaire s’accompagne souvent d’autres symptômes, tels que des cauchemars, une réticence à aller à l’école, un léger bégaiement. Ce sont des indices qui doivent alerter les parents. Quelle que soit la cause entraînant l’énurésie, on garde en tête que l’enfant ne fait jamais exprès de faire pipi au lit. D’où l’importance d’en parler et de le rassurer. Cela suffit souvent à apaiser ses inquiétudes et à faire disparaître le problème. Parfois, certains petits peuvent avoir besoin d’une aide extérieure ou d’un suivi psychologique ponctuel. On n’hésite donc pas à en parler à son pédiatre qui pourra, si nécessaire, nous rediriger vers un pédopsychiatre. Comment l’aider ? Premièrement, le punir ne sert à rien, car faire pipi au lit n’est pas une provocation de la part d’un enfant. À 7 ou 8 ans, faire pipi au lit devient vite un handicap relationnel, quand on veut aller dormir chez un copain ou partir en colonie. L’enfant sait que ce n’est pas « normal ». Plus il est grand, plus il éprouve de la honte vis-à-vis de ses amis, ou de la culpabilité vis-à-vis de ses parents. Les enfants ne se faisant pas de cadeaux entre eux, les moqueries peuvent être violentes et traumatisantes. Inutile donc d’en rajouter. Le rôle des parents est de rassurer leur petit, en lui expliquant clairement que l’énurésie est un vrai souci, qui peut toucher tout le monde. Ainsi, il est essentiel de dédramatiser la situation en mettant des mots sur le problème et en lui rappelant que ça va finir par passer. Pour autant, on ne focalise pas non plus sur le souci : le pipi au lit ne doit pas devenir LE sujet de conversation de la famille. En attendant, à la maison, on n’hésite pas à proposer des astuces à l’enfant : ne pas boire avant le coucher, aller aux toilettes juste après l’histoire du soir, etc. Enfin, on ne laisse pas le petit s’isoler et on l’encourage à avoir des activités sociales : sport, centre aéré, musique, etc. On prévient discrètement les adultes

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