Femmes : Octobre 2015

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2 D.R. © Ellen Von Unwerth

Octobre 2015 16 48 67 Contact : Sophie Berger.Tél. : 79 56 36 Mail : sophie.berger@lnc.nc Rejoignez Femmes sur Facebook : Femmes mag 5 Actus 8 Buzz 12 People 16 Dossier : 40 ans, et alors ? 26 Shopping 27 Le jardin secret de Gyna Moereo 28 J’ai testé pour vous : Le burlesque 31 Tranche de vie : Mon amant imaginaire 32 Mode : Au clair de ma plume 46 Cosméto 48 Sexo : Exprimer ses désirs 50 Coaching 52 Yoga 54 Sales gosses : Il ne mange presque rien… 56 Naturopathie 58 Test psycho 60 Carnet de voyages 62 Podium : Viva la “mamma” 67 Déco : Un spa dans ma salle de bains 70 Cuisine : On se fait un plateau télé ? 72 Horoscope 74 Nos adresses FEMMES D.R. © Ellen Von Unwerth

ACTUS 5 OCTOBRE ROSE : KOUMAC SUR LES BARRICADES LE CANCER NE CONNAÎT PAS DE FRONTIÈRES. LE RUBAN ROSE NON PLUS. CHAQUE MOIS D’OCTOBRE DEPUIS VINGT-DEUX ANS, IL MOBILISE LE MONDE AUTOUR D’UNE VASTE CAMPAGNE POUR LE DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN. LA BROUSSE CALÉDONIENNE N’EST PAS EN RESTE. POUR LA DEUXIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE, L’ASSOCIATION CALÉDONIENNE DE SOUTIEN AUX MALADES DU CANCER (ACSMC) A ORGANISÉ, LE 1ER OCTOBRE, UNE JOURNÉE DE SENSIBILISATION SUR KOUMAC. « Une armée de fourmis peut triompher d’un serpent venimeux. » Un slogan qui résume le programme de l’ACSMC : face au cancer, il faut s’unir, s’organiser, lutter, et surtout ne pas rester seul. Or, le cancer est une maladie encore trop souvent taboue, notamment pour ce qui est du cancer du sein, pourtant première cause de mortalité chez la femme. Une situation d’autant moins acceptable qu’il s’agit d’une maladie qui se guérit bien si elle est dépistée assez tôt (en France, 9 guérisons sur 10 si le cancer est détecté à un stade précoce). « En Brousse, les femmes n’ont pas encore pris l’habitude d’aller se faire ausculter, explique Valérie Crespin, bénévole de l’ACSMC qui a participé à l’ouverture de l’antenne de Koumac en 2008. Il faut les sensibiliser, qu’elles sachent que l’association existe et qu’on est là pour les aider. » Sensibiliser, c’était donc le maître mot de la manifestation organisée le 1er octobre au village de Koumac. Comme l’année précédente, l’association avait appelé la population à former un ruban rose humain dans les jardins de la mairie afin d’y être photographiée. Mais il y avait aussi du nouveau, comme le gâteau géant (en forme de ruban rose, bien entendu), préparé par les élèves de cuisine de l’ALP de Koumac pour les pensionnaires de l’hôpital Paula-Thavoavianon. Tout cela sur la base du bénévolat. « La seule chose payante était les tee-shirts roses vendus pour former le ruban humain, explique Valérie. L’argent récolté va à l’association. » Parce qu’au-delà de la sensibilisation et de la prévention, l’association s’est aussi donné pour vocation d’accompagner les malades et leur famille pendant et après le traitement. Un accompagnement moral (appels, visites) et administratif (démarches, rendez-vous), mais aussi parfois un soutien matériel. « Quand le malade est évasané en Australie ou en France, on peut l’aider pour les à-côtés, comme le logement, les factures, l’alimentation, voire même pour payer un billet d’avion à ses proches. » Une convention a aussi été signée avec l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour permettre aux enfants de malades de partir en vacances. Un 1er octobre inscrit sous la triple devise de la sensibilisation, de la prévention et de la solidarité. Avec, à plus long terme, le projet de faire de Koumac un poste d’avant- garde dans la lutte contre le cancer en province Nord, où le défaut d’infrastructures d’information et de soutien condamne encore trop souvent la population à se retrouver livrée à elle-même. Espérons que cette journée aura fait mouche, et que de ce mois d’octobre éclora une nuée de rubans roses ! Contact de l’A.C.S.M.C : - sur Koumac : Valérie au 81 55 78 - sur Nouméa : Jean-Marc au 76 58 68. Facebook : Asso Acsmc Octobre Rose s’achèvera en beauté, avec Les Rames de l’Espoir, événement organisé par l’Association SUP calédonienne (ASC) au profit de la Ligue contre le cancer. « Le temps d’une journée, petits comme grands, débutants comme confirmés, vont se défier sur l’eau lors de courses de stand-up paddle, explique Laure Canto, présidente de l’association. Mais il s’agit de “funny races”, c’est-àdire de courses pour le fun et le plaisir. La compétition n’est bien sûr pas le but de l’événement. Nous voulons que les gens s’amusent et viennent le plus nombreux possible afin de récolter toujours plus de fonds pour la Ligue contre le cancer. Autour de la couleur rose, les équipes doivent arriver déguisées. Et il ne faut pas hésiter à se lâcher ! En plus des courses et des animations diverses, des concours seront proposés, notamment celui du meilleur déguisement. » Dimanche 1er novembre, de 9h30 à 15 heures, sur la plage du Kuendu Beach. Renseignements : associationsupcaledonienne@gmail.com Facebook : Asc Associationsupcalédo © Ivan Cotignola © ASC Texte : Guillaume Berger GLISSE ANTI-CANCER

Après une « mini » édition en 2014, le festival Pikinini met les petits plats dans les grands cette année ! Au programme, cinq jours de festivités et plein de nouveautés pour le plus grand bonheur des enfants. « Pour cette quatrième édition, nous avons créé “le village des Pikinini riquiqui”, dédié aux 0-3 ans, dévoile Catherine Dinevan, directrice artistique de la compagnie Les Kidams, qui organise le festival. De nombreuses activités ludiques et d’éveil seront proposées, telles qu’un parcours s nsoriel sous forme de tipis thématiques, des ateliers massages pour bébés ou encore de la “customisation” de couches ! Les parents ne seront pas oubliés : ils pourront échanger et se détendre autour d’un thé bio au Café poussette. » Cette année encore, des invités internationaux viendront émerveiller petits et grands : « Il y aura du rire avec le spectacle de mime burl sque Mime de rien, proposé par Patrick Cottet Moi e, poursuit Catherine Dinevan. Nordine Hassani, conteur, nous transportera au Maroc, à travers son récit Aït Sadden. Sous oublier la compagnie Ito Ita, qui nous présentera un spectacle pluridisciplinaire tendre et poétique, La grande fabrique de mots, mêlant théâtre, arts numériques, danse et acrobaties. » La programmation locale ne sera pas en reste : « Pikinini est un rendezvous essentiel pour booster la production locale jeune public. C’est pourquoi 90 % des shows proposés seront calédoniens, continue Catherine Dinevan. Nous aurons aussi des ateli rs audiovisuels, des ateliers de chasse au trésor, des ateliers gourmands… Mais toujours avec une finalité artistique. Le but de Pikinini est d’éveiller la curiosité et de développer l’imaginaire des enfants, en les rendant à la fois spectateurs et acteurs. On part dans tous les sens et on s’éclate en faisant de la création artistique ! » Si le week-end des 17 et 18 octobre s’annonce bien rempli du côté du centre culturel Tjibaou (quartier général du festival), les jours précédents réserveront également de bonnes surprises dans d’autres salles de Nouméa : « La soirée Art’péritifs du 13 octobre au Centre d’art ouvrira l s festivités, précise Catherine Dinevan. Et jusqu’au week-end, de nombreux spectacles et ateliers extérieurs seront proposés. Enfin, grande première cette nnée : le festi l devient un événement “pays”. Plus concrètement, une partie de la programmation sera décentralisée sur la côté Est, ainsi que dans quatre tribus du Sud. » Du 14 au 18 octobre, au centre culturel Tjibaou. Programmation complète sur Facebook : Pikinini Festival 4e édition. Renseignements : 82 12 99. Billets en vente sur : eTickets.nc, chez Planète Éveil et sur place. ACTUS 6 PIKININI, LE FESTIVAL POUR LES PETITS (MAIS PAS QUE…) LA MODE POUR TOUTES ! Pour le lancement de sa collection été, Styleco a mis le paquet : affichages, clip vidéo, teasing sur Facebook… « Nous voulions marquer les esprits, révèle Émilie Cariolet, responsable marketing de l’enseigne. C’est pourquoi nous avons opté pour une campagne mettant en scène dix Calédoniennes d’horizons, de styles et d’âges différe ts. » Ainsi, six « Madame-tout-le-monde » s’affichent fièrement aux côtés de Miss Nouvelle-Calédonie, de ses dauphines et de Miss province Sud. Le message est plutôt clair : avec Styleco, pas besoin d’être une Miss pour être belle et tendance ! « C’est une marque accessible, où chacune peut trouver son bonheur selon son style et sa morphologie, continue Émilie Cariolet. Nous avons donc organisé un casting sur Facebook durant quinze jours pour trouver nos modèles. Et nous avons eu beaucoup de réponses ! En tout cas, les femmes choisies ont toutes relevé le challenge avec brio ! Pendant deux jours, elles ont laissé de côté leurs complexes pour charmer l’objectif. Le résultat est à la hauteur de nos attentes : ces femmes sont toutes sublimes ! C’était une super expérience, qui s’est faite dans une ambiance simple et détendue et où toutes ont pris beaucoup de plaisir. À réitérer ! » Facebook : Styleco NC

8 BUZ ZZZZ Z © Metro / Mylo © Getty 3 MILLIONS C’est le nombre de Japonaises femmes au foyer qui aimeraient avoir une activité professionnelle. Ce chiffre explique l’importance cruciale de la conférence internationale qui s’est tenue vendredi 4 et samedi 5 septembre à Tokyo. Elle avait pour but de trouver des solutions pour que les Japonaises puissent intégrer plus facilement les milieux professionnels, encore trop peu ouverts à la gent féminine. Et pour que la conférence internationale sur les femmes puisse faire avancer le débat, le gouvernement japonais avait convié cette année Ellen Johnson Sirleaf, prix Nobel de la paix et présidente du Libéria. La femme politique était accompagnée de Marillyn Hewson, dirigeante du groupe américain de défense Lockheed Martin. À cette occasion, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a dévoilé de nouvelles propositions, telles que contraindre les entreprises de plus de 300 salariés à instaurer « un plan d’action pour améliorer l’égalité, accompagné d’objectifs concrets ». Depuis son retour au pouvoir en 2012, le chef du gouvernement conservateur a mis en place plusieurs réformes en faveur de l’intégration des femmes dans la vie professionnelle, qui commencent à porter leurs fruits. Ainsi, le taux d’emploi des femmes âgées de 25 à 44 ans serait passé de 68 % en 2012 à 70,8 % en 2014, tandis que la représentation des Japonaises à des postes à responsabilités serait passée de 6,9 % à 8,3 %. Pour rappel, le Japon était classé 104e sur 142 pays au classement 2014 sur l’égalité en entreprise du Forum économique mondial. Peut vraiment mieux faire ! Source : Auféminin I’M A BARBIE GIRL… Vous les collectionniez étant petite pour remplir le dressing de Barbie, votre poupée préférée, en rêvant d’avoir les mêmes. Sophia Webster, célèbre créatrice de chaussures britannique, vient d’exaucer votre souhait d’enfant ! En partenariat avec Mattel, la styliste signe une collection capsule de chaussures inspirées de l’univers 100 % girly de Barbie, destinées aux poupées et aux humains. Forcément, les escarpins sont souvent roses ou pailletés. Mais cette collection Barbie en édition limitée fait aussi la part belle aux baskets, aux platform shoes et aux autres sandales, puisque comme n’importe quelle fille de nos jours, la plus célèbre poupée au monde ne se cantonne plus aux stilettos ! www.sophiawebster.com © AP Rowan Blanchard, une jeune actrice aperçue sur Disney Channel, est au cœur d’un véritable buzz sur Internet. En cause ? Un superbe essai pour l’égalité hommes/femmes et contre les clichés sexistes, posté sur Instagram. À seulement 13 ans, la jeune fille a réussi à subjuguer le public américain. Répondant à un internaute qui lui a demandé ce qu’elle pensait du « féminisme blanc », Rowan Blanchard a publié un essai en trois parties pour expliquer son point de vue. « C’est un sujet intéressant », écrit-elle. « La façon dont une femme noire ressent le sexisme et les inégalités est certainement différente du ressenti d’une femme blanche. Il en va de même avec les transsexuelles et les femmes hispaniques. Les questions qui sont généralement considérées comme des questions féministes comprennent l’agression sexuelle, le viol, l’avortement, le planning familial, la violence domestique, l’éducation, ou encore les écarts de salaire », ajoute-t-elle pour préciser que la plupart du temps, les questions de communauté et de sociologie sont oubliées dans les débats féministes. La jeune fille termine ensuite son essai sur la notion forte d’échanges et de dialogue car, toujours selon elle, c’est ce qui fera avancer les droits et les libertés de chacun. Si le jeune âge et le recul de cette actrice impressionnent, ils donnent aussi beaucoup d’espoir. A priori, son essai devrait être lu par un public relativement jeune et donc pousser une partie des nouvelles générations à réfléchir sur ces questions. Source : Marie Claire FÉMINISTE EN HERBE

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11 BUZ ZZZZ Z SUCCESS STORY À SUIVRE Trois copines d’enfance qui reprennent quelques tubes de 2015, avec pour seul décor l’océan Atlantique... et un buzz qui va jusqu’aux États-Unis. Mise en ligne le 1er août, la vidéo Summer 2015 de Lucie, Elisa et Juliette cumule déjà près de 12 000 vues. Au menu : un épatant mash-up, sorte de méli-mélo musical de 3 minutes et 27 secondes, qui passe en un éclair de Kendji à BigFlo & Oli, en passant par Pharrell Williams, Nicki Minaj et Rihanna. Les trois musiciennes publient depuis plusieurs mois des vidéos de reprises malicieuses de Stromae, Moriarty, NTM ou encore The Eagles. Mais avec la vidéo Summer 2015, elles franchissent un nouveau cap en termes de popularité, comme en témoignent les multiples messages d’admiration postés sur YouTube ou leur page Facebook. « On n’a toujours pas compris ! On est hyper contentes, mais on ne se prend pas la tête, explique Lucie dans Le Parisien. On prend un peu de distance, on se dit que ça va se calmer. Ce genre de buzz, ça ne s’explique pas trop, on se demande pourquoi c’est cette vidéo plutôt qu’une autre. » Prochaine étape pour le trio : un disque de compositions originales qui devrait susciter une grande attente. BRODÉ DÉCALÉ Le temps où les mamies brodaient des chevaux en regardant Les Feux de l’Amour dans leur fauteuil relax est bel et bien révolu ! Culotte et Papillote, alias AnneCharlotte et Astrid, deux blogueuses un peu créatrices sur les bords, ont en effet décidé de redonner au point de croix ses heures de gloire. Comment ? En détournant cet art kitsch à mort de façon ultra-décalée, sous forme de petits cadres brodés de mots ou de phrases souvent malpolis. Et nous, on A-DO-RE ! C’est régressif, c’est « pipi-caca », mais c’est ça qui est bon ! « Lors d’un récent voyage à Paris, j’ai découvert que le point de croix revenait en force, explique Anne- Charlotte. J’ai vu des broderies décalées dans plusieurs boutiques du Marais et ça m’a donné des idées. Et coïncidence incroyable, Astrid, au même moment, s’était remise au point de croix à Nouméa. Ça tombait bien ! Comme on est un peu vulgaires toutes les deux, ça nous plaisait beaucoup ce côté fun et décalé. On a commencé par faire des cadres pour nos amis, qui ont tout de suite accroché. Alors on s’est dit pourquoi ne pas les vendre ? » Les deux copines proposent alors leurs créations à la gérante de La Funky Fripe, qui adhère immédiatement. De quoi les booster ! Leurs créations sont d’ailleurs à retrouver sur leur blog, qui regorge de bons plans en tout genre, d’idées recettes et de tutos, « mais toujours sur un ton drôle et décalé, précisent les filles. On n’est pas là pour se prendre au sérieux ! » À noter : leurs créations sont personnalisables selon vos demandes. www.culotteetpapillote.com Facebook : Culotte et Papillote © Culotte et Papillote © Matthew Zink Le fantasme du professeur, un cliché éculé ? Point du tout, si l’on en croit un récent sondage1 effectué auprès de femmes européennes. Elles sont en effet près de 7 sur 10 à avoir déjà été attirées par l’un de leurs enseignants. Et si beaucoup pensent la gent féminine plus alléchée par la beauté intérieure que par l’apparence, voilà de quoi remettre leurs idées en question ! Car le professeur qui fait le plus fantasmer n’est autre que… l’éducateur sportif (pour 41 % des sondées). Viennent ensuite les enseignants de théâtre (19 %), d’auto-école (17 %) et de piano (10 %). Étonnamment, le professeur des écoles ne se situe qu’à la dernière place du classement, avec 8 % des suffrages. 1 Effectué du 20 u 27 août par le site Gleeden.com, auprès de 5 218 de ses membres féminins européens. Source : Version Femina © YouManBeing QUAND LES PROFS FONT RÊVER… Chaîne YouTube : Elijay L.E.J Facebook : Lucie Elisa & Juliette Sourc : Le H ffingtonpost

PEOPLE il nous la faut ! PUB Faites voyager vos sens et évadez-vous avec Omo, la seule gamme de lessive à vous proposer des parfums uniques, enrichis aux huiles essentielles pour vous faire découvrir une expérience unique et vous offrir ce petit plaisir quand votre linge sèche, quand vous le sortez du placard, ou quand vous le portez. 12 JEREMY SCOTT Le styliste américain était-il déguisé en pom-pom girl des causes LGBT ? Ou en Mister Rainbow 2015 ? Ou peut-être tout simplement en mire de fin de programme? Nous ne le saurons malheureusement jamais... MTV VIDEO MUSIC AWARDS 2015 MILEY CYRUS Miley Cyrus, reine du kitch ? À en croire son défilé de tenues lors de la soirée (qu’elle animait), la chanteuse de We Can’t Stop assume son côté trash aux couleurs flashy. Elle a ouvert la cérémonie dans une tenue laissant peu de place à l’imagination. Seules quelques pampilles et des bandes de cuir argenté protégeaient l’intimité de la pop star. Et qui dit show à l’américaine, dit changement de tenue toutes les quinze minutes. Miley Cyrus a donc enchaîné les looks, et ils étaient évidemment tous plus loufoques les uns que les autres. © Jeff Kravitz © Jeff Kravitz © Abaca © BestImage © Getty Images MAIS C’EST QUOI CE LOOK ?!? SAMEDI 30 AOÛT SE SONT DÉROULÉS À LOS ANGELES LES MTV VIDEO MUSIC AWARDS 2015, QUI RÉCOMPENSENT TOUS LES ANS LES MEILLEURS CLIPS VIDÉO. COMME À CHAQUE CÉRÉMONIE, LES STARS SE SONT CREUSÉ LA TÊTE POUR NOUS LIVRER DES LOOKS PLUS EXTRAVAGANTS LES UNS QUE LES AUTRES. PETITE SÉLECTION DES PIRES DÉGAINES DE LA SOIRÉE…

PEOPLE 14 AMBER ROSE ET BLAC CHYNA Les deux inséparables copines portaient deux tenues assorties : une combinaison très moulante pour la première et une robe décolletée et tout aussi moulante pour la deuxième. Mais le mauvais goût ne s’arrêtait pas là ! On pouvait clairement lire sur leurs accoutrements une charmante sélection d’insultes. Était-ce un message pour leurs ex respectifs, Kanye et Tyga ? En effet, les deux hommes étaient présents dans la salle, accompagnés de leurs compagnes (les sœurs Kim Kardashian et Kylie Jenner). KIM KARDASHIAN ET KANYE WEST La starlette de téléréalité a encore une fois fait confiance à son designer préféré (Balmain), mais a-t-elle bien fait ? Entre décolleté, fente, laçage et robe très près du corps, Kim n’a pas voulu choisir ! Enceinte d’un petit garçon, elle écoutait, subjuguée, le discours de son mari Kanye West annonçant sa future candidature à la présidence des États-Unis en 2020. Ce dernier n’était pas non plus au mieux de son look avec son pantalon retroussé et son sweat- shirt sans forme. Le couple nous avait habitués à (un peu) plus de glamour. © Getty Images BADDIE WINKLE Oui, c’est de mauvais goût. Oui, c’est too much. Oui, le manteau rose en polyester est horrible. Mais on pardonne tout à Baddie Winkle, la mamie la plus cool des réseaux sociaux ! BRITNEY SPEARS Brit-Brit a-t-elle voulu prouver qu’à 33 ans, elle ne comptait pas se faire doubler par les nouvelles princesses de la pop ? En tout cas, en voilà une qui n’a pas su choisir quelle partie de son anatomie cacher et qui, donc, a préféré tout dévoiler ! Son décolleté écrasant complètement sa poitrine généreuse était loin d’être du meilleur effet. Quant au reste de la robe, difficile d’en parler : il n’y avait pas grand-chose ! © Apega/WENN.com JUSTIN BIEBER Il n’a certes jamais la même tête. Mais là, Justin Bieber a fait très fort en débarquant aux MTV Video Music Awards affublé d’une mèche très… euh, comment dire ? Digne de Warhol ? Ça se passe de commentaire… © DR © Getty Images

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DOSSIER 16 LA QUARANTAINE, LE DÉBUT DE LA FIN ? SÛREMENT PAS ! CE SERAIT PLUTÔT LA FLEUR DE L’ÂGE POUR LES FEMMES QUI, APRÈS AVOIR PASSÉ LA MOITIÉ DE LEUR VIE À ESSAYER DE SE CONSTRUIRE, PRENNENT ENFIN LE TEMPS DE PROFITER. À L’HEURE DES PREMIERS BILANS, PLACE AU MOUVEMENT ET À L’ÉPANOUISSEMENT. ÇA DONNE DES AILES, NON ? Stars européennes ou américaines, elles sont toutes devenues unanimes sur la question : la quarantaine, c’est le bonheur absolu ! Parcourez les interviews people et constatez : il n’y a qu’à se pencher pour attraper des « Je me suis enfin réconciliée avec moi-même », « Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma peau », « Je n’ai plus rien à prouver à personne », etc. Alors, info ou intox ? Pour en avoir le cœur net, le magazine Madame Figaro (en partenariat avec le CSA) a réalisé un sondage1 auprès d’un panel de femmes âgées de 15 ans et plus. Le bilan est sans appel : à 40 ans, pour l’écrasante majorité des Françaises (84 %), la femme est au mieux de sa forme et en pleine possession de ses ressources physiques. Et si une femme sur deux (56 %) déclare qu’à 40 ans, le meilleur à vivre est devant elle, celles qui sont au cœur du sujet, la tranche des 40-49 ans, le proclament à 64 %. Les rides ? Le temps qui passe ? La cinquantaine en ligne de mire ? Elles en font leur affaire. Alors, ce serait donc vrai : 40 ans, © Aurélie de la Pontais 40 ANS,ET

17 « À 40 ans, il faut ouvrir sa fenêtre de l’autre côté » Jules Renard ALORS ? ou le nouvel Éden des femmes. « Il y a trente ans, la quarantaine était synonyme d’entrée dans la vieillesse, explique Charlotte de Buzon, sexothérapeute. Les femmes attendaient tranquillement de devenir grand-mères. Aujourd’hui, à 40 ans, on se sent encore belle et jeune, et on prend soin de soi et de son corps. Les Calédoniennes quadragénaires font du sport et s’habillent selon les dernières tendances. On est loin de l’image de la mémère ! » En témoignent les people (certes, quelquefois aidées par la chirurgie) de 40 ans d’aujourd’hui : de Jennifer Aniston à Halle Berry, en passant par Charlotte Gainsbourg ou Sophie Marceau, toutes se montrent plus en forme et plus jolies que jamais. AFFIRMATION DE SOI Côté professionnel, ce serait également un carton plein : « Je dis souvent que la carrière de la femme se divise en trois cycles, explique Avivah Wittenberg-Cox2. À 20 ans, c’est la décennie des ambitions, à 30 ans, celle des chocs culturels, et à 40 ans, celle de l’affirmation de soi. C’est dans cette décennie que la femme atteint son potentiel réel et grandit dans une ambition jusqu’ici mise en berne à cause de sa vie privée. » Car, même si l’on assiste depuis quelques années à un recul de l’âge de la maternité, à 40 ans, la majorité des femmes sont sorties des couches. Ainsi, leur carrière n’étant plus ralentie par des congés maternité ou des arrêts de travail pour bébé malade, elles peuvent s’investir plus intensément dans leur vie professionnelle. La quadra n’aurait donc rien à envier à la trentenaire ? « C’est même l’inverse, affirme Charlotte de Buzon. À 30 ans, c’est le choc : il faut apprendre à gérer sa vie professionnelle et sa vie personnelle. C’est une période de construction, assez difficile à traverser pour les femmes. Il faut être sur tous les fronts : rester au bureau tard le soir pour prouver notre implication professionnelle, tout en jonglant avec vie de couple et vie de famille… Difficile avec des enfants en bas âge. À 40 ans, la femme a appris à mieux gérer sa vie personnelle, elle est plus mûre et prête à se réinventer. » L’HEURE DU BILAN Une quarantaine au top, donc, mais ne nous emballons pas. Arrive un âge, 40 ans pour certaines, plutôt 50 pour d’autres, où l’on dresse un bilan de sa vie : ce que l’on a fait, ce que l’on n’a pas pu faire et ce que l’on aimerait faire. C’est la fameuse « crise du milieu de vie ». C’est grave docteur ? Pas forcément, selon Marc Daroux, consultant en relation d’aide et gérant de Capital Humain : « Le terme de crise ne me semble pas le mieux adapté à cette période de la vie, étant connoté de façon négative. Je préfère parler de bilan ou de remise en question de milieu de vie. Après le temps des “constructions”

vient le moment de faire une pause et de s’interroger sur ses réalisations, ses envies, etc. De faire un point sur le chemin parcouru et les expériences faites en vingt ans de vie. » Car c’est indéniable : passé la quarantaine, toutes les femmes pressentent que le temps est désormais compté et qu’elles ne resteront pas jeunes éternellement. S’interroger sur son passé, son présent, son futur est donc bien naturel. La bonne nouvelle ? Plus d’une femme sur deux pense qu’à 40 ans, le meilleur s’ouvre devant elle (56 %, selon le sondage Madame Figaro-CSA). « La femme voit beaucoup de changements survenir dans sa vie à la quarantaine, poursuit Marc Daroux. C’est souvent le moment où les enfants quittent le nid et où il faut réapprendre à vivre à deux. Mais cette remise en question doit être positive pour être constructive. Il s’agit de prendre appui sur ce qui fonctionne bien dans sa vie afin d’améliorer ce qui marche moins bien. Il faut considérer la réalité de son existence dans son ensemble. » Ainsi, c’est le bon moment pour apprendre à s’accepter telle que l’on est, pour oser être plus créatrice et tester des nouvelles choses. « 40 ans, c’est effectivement l’âge de tous les possibles pour les femmes, à condition de se faire confiance et d’arrêter de se comparer aux autres », conclut Marc Daroux. Autrement dit, croire en son potentiel pour s’épanouir complètement et aborder la deuxième partie de sa vie en toute sérénité. Alors, à vous de jouer ! 1 Sondage réalisé par téléphone les 29 et 30 juillet, et les 5 et 6 août 2009. Échantillon représentatif de 1 011 femmes résidant en France (âgées de 15 ans et plus), constitué d’après la méthode des quotas après stratification par région et catégorie d’agglomération. www.csa.eu 2 Fondatrice à la triple nationalité – française, suisse et canadienne – du European Professional Women’s Network et du cabinet international de conseil en mixité 20-first, auteure de Why Women Mean Business (2008) et de How Women Mean Business (2010). PETITE BIBLIO POUR PASSER LE CAP EN DOUCEUR… - 40 ans pour longtemps, le livre anti-tabous des femmes, Marianne Buhler et Jo Rousselet-Blanc - Au secours, j’ai 40 ans (depuis 4 ans), Gaëlle Renard - Sexe et sentiments après 40 ans, Sylvain Mimoun et Rica Etienne - 40 ans c’est pas vieux pour un arbre, Alexandra Brijatoff et Claire Procé-Blanchard (Bande-dessinée) - 40 ans ! What the fuck !, Emmanuelle Teyras (Bande-dessinée). DOSSIER CHRONIQUES DE QUADRAGÉNAIRES De plus en plus de femmes osent revendiquer leur quarantaine avec fierté, humour et légèreté. En témoigne la multiplication des blogs lancés par et pour les plus de 40 ans. De quoi nous rassurer face à ce cap, pas toujours facile à passer ! « C’est une période réjouissante, confirme Laurence, fondatrice de Happy 40, le blog sans lifting d’une quadra assumée. Quand j’avais la trentaine, j’étais dans la recherche de la performance à tout prix, notamment au travail. J’en oubliais les choses essentielles. Aujourd’hui, je me consacre à ce qui me plaît vraiment, je n’ai plus envie de me perdre dans une vie qui ne me ressemble pas. Je me sens encore en forme et, surtout, je me suis affranchie du regard des autres. J’ai des cheveux blancs et des rides, je ne suis pas une mère parfaite, et alors ? » « Je ne me retrouvais pas dans les blogs écrits par des jeunes femmes de 20 ou 30 ans, affirme Sandrine, fondatrice de 40… and so what ?. Et puis, on se fait souvent une montagne de ce cap, mais ce n’est pas si grave ! Je pense que c’est très différent de ce qu’ont vécu nos mères au même âge. » De la mode, de la beauté, de la culture, du lifestyle… Les quadras 2.0 n’ont définitivement rien à envier à leurs cadettes ! www.happy40-2l.com, www.40andsowhat.com, www.40ansledebutdelasuite.fr… (liste non exhaustive) Source Marie France 19

Bonne nouvelle : les quadras n’ont pas à jalouser les jeunettes de 20 ans, bien au contraire ! « Impossible, bien sûr, de faire des généralités, explique la sexothérapeute Charlotte de Buzon, mais à 40 ans, on s’autorise davantage de choses qu’à 20. Jeune adulte, on est dans la séduction. On n’est pas sûre de soi, de son corps. On a des choses à prouver aux autres et à soi-même. À 40 ans, on est plus épanouie. On connaît son corps par cœur, on est moins complexée et on ose plus de choses. La quarantaine est la décennie du temps pour soi : les enfants ont grandi et on réacquiert une certaine autonomie. Ainsi, on existe à nouveau en tant que femme. Autant dire que la quarantaine est le moment idéal pour réinventer sa sexualité. » CONFIANCE EN SOI À 40 ans passés, on a généralement bâti le gros des fondations de son identité : construction professionnelle, sociale, familiale. « On n’est plus dans la recherche de l’homme idéal, analyse Charlotte de Buzon. La plupart des femmes quadragénaires vivent avec une personne qui compte, ont fait des enfants et ont lancé leur carrière, un chantier qui demande énormément d’énergie entre 25 et 35 ans. » Non seulement on est sortie des couches, ce qui redonne de l’oxygène au couple, mais on n’est plus dans la remise en cause permanente sur le plan professionnel et personnel. « Les femmes ont plus confiance en elles, elles peuvent s’appuyer sur leurs réussites et ainsi surmonter leurs complexes. Physiquement, elles acceptent mieux leurs formes, même si elles regrettent de ne pas l’avoir fait dix ans plus tôt ! Entretemps, elles ont souvent réalisé qu’être parfaite physiquement n’était pas la clé d’une intimité réussie. En étant plus à l’aise avec leur image, elles sont finalement plus sexy aux yeux de leur conjoint. Et en découle une sexualité plus épanouie. » LA DÉCENNIE DE TOUS LES DANGERS Pour autant, celles qui sont en couple depuis de nombreuses années savent que quarantaine peut aussi rimer avec rupture et changement de vie. La routine, qui s’est installée avec l’arrivée des enfants, peut asphyxier la relation amoureuse. « Parfois, c’est lorsque les enfants quittent le nid que le couple éclate, signale Charlotte de Buzon. Se retrouver de nouveau à deux après des années de vie de famille n’est pas simple. Il faut réapprendre à communiquer, y compris sur le plan sexuel. Et puis, on sent son corps changer et vieillir, ce qui fait peur. C’est pourquoi certaines femmes, à cette période de leur vie, ont envie d’aller voir ailleurs pour tester leur séduction. » Alors, comment maintenir le désir dans son couple ? « Il faut montrer à l’autre qu’on ne le prend pas pour acquis, reprend la sexothérapeute. Lui dire au quotidien ce que l’on aime en lui : sa barbe de trois jours, son humour… Et ce qu’on aime le plus (et le moins) quand on fait l’amour. Bref, mieux communiquer, pour porter un nouveau regard sur sa sexualité. » La quarantaine serait donc la décennie de l’émancipation pour les femmes, tant sur le plan social que sexuel. En renforçant leur confiance en elles et en s’acceptant telles qu’elles sont, les quadras peuvent enfin devenir actrices de leur sexualité. Vivement 40 ans ! ON S’ÉCLATE AU DOSSIER ADIEU AUX COMPLEXES ET AUX FRUSTRATIONS… BIENVENUE À LA SEXUALITÉ LIBÉRÉE ET À LA COMPLICITÉ JOYEUSE ! 40 ANS, C’EST LES FEUX DE L’AMOUR ! LE POINT AVEC CHARLOTTE DE BUZON, SEXOTHÉRAPEUTE. 20

LIT ! SÉDUIRE : UN JEU D’ENFANT ! Quadragénaire et toujours célibataire ? Rassurez-vous, c’est le plus bel âge pour séduire. On vous dit pourquoi. On sait ce qu’on veut À 20 ans, vos goûts en matière d’hommes étaient encore un peu flous. Aujourd’hui, après un certain nombre de relations, vous êtes plus en mesure de savoir ce qui peut vous rendre heureuse et ce qui vous plaît. Surtout, vous savez ce que vous ne voulez pas ou plus. Un sacré avantage par rapport aux minettes de 18 ans ! On est décomplexée Alors qu’à 20 ou 30 ans, vous auriez hésité des heures avant de l’aborder, aujourd’hui, vous ne vous prenez plus la tête pour un garçon. Finis les complexes, vous foncez et tant pis pour le regard des autres. Résultat : avec les hommes, vous êtes beaucoup plus naturelle. Et ça, ça leur plaît. On connaît la chanson Les techniques de drague n’ont plus de secrets pour vous. Les hommes, vous les connaissez sur le bout des doigts et vous savez exactement comment les faire tomber dans vos filets : le privilège de l’expérience !

EN ATTENDANT L’INVENTION DE L’ÉLIXIR DE JOUVENCE, VOICI NOS CONSEILS BEAUTÉ, PAS SI CONTRAIGNANTS, À ADOPTER EN VÉRITABLE MODE DE VIE POUR DÉFIER LE TEMPS QUI PASSE. Chouchoutez votre peau Pour prendre un bon coup de vieux, rien de tel qu’une peau desséchée, terne et fatiguée. Autant dire qu’il est capital de nourrir sa peau à grand renfort de soins adaptés selon son âge. ​Sérum, soin de jour, soin de nuit, contour des yeux... Toutes les grandes marques de cosmétique ont leur gamme de produits pro-jeunesse. À vous de choisir. Seule règle d’or : toujours partir du cou pour remonter jusqu’au front, et du centre du visage vers le haut des pommettes. Effet push-up garanti ! Et n’oubliez pas les autres zones qui vous trahissent. Sur les mains, le cou et le décolleté, accordez-vous un gommage délicat et un masque repulpant une à deux fois par semaine, ainsi qu’un soin ciblé au quotidien. Travaillez votre posture Pour gagner en allure, redressez- vous ! La technique ? Contractez les abdos (sans bloquer la respiration), ouvrez les épaules et grandissez- vous en imaginant qu’un fil vous tire vers le haut. Les exercices d’assouplissement et le yoga sont de bons moyens d’adopter une posture parfaite au quotidien. Optez pour un maquillage sur mesure Optez pour un maquillage anti-âge léger, juste de quoi vous offrir une mine fraîche et lumineuse. En préparation, gommez les rides à grand renfort de base lissante (à appliquer uniquement sur les zones concernées). Appliquez ensuite un fond de teint fluide lissant adapté à votre carnation. Et l’anticernes, oui, mais à petite dose. Juste de quoi éclairer le regard, sans le figer. Pensez à foncer vos sourcils, qui ont tendance à éclaircir avec le temps : redessinez délicatement la ligne supérieure du sourcil avec un fard du même ton ou un crayon. Trouvez le bon look Avant tout, choisissez des vêtements dans lesquels vous vous sentez belle et à l’aise! L’essentiel pour un look chic et décontracté: choisir les bonnes coupes, des formes épurées dans de belles matières. TOUJOURS CANON À © Ellen Von Unwerth DOSSIER 22

Optez pour la bonne coupe Courez chez le coiffeur pour dynamiser votre chevelure, lui offrir du volume et choisir la couleur qui illuminera votre teint et camouflera les cheveux blancs. Effet lifting garanti ! Bougez La bonne recette ? Un brin de cardio pour faire circuler le sang (une bonne circulation sanguine permet d’apporter davantage de nutriments et d’oxygène à la peau), un brin de musculation pour renforcer la peau et l’empêcher de se relâcher. En bonus, le sport augmente la production de collagène et combat les radicaux libres. Optez pour un régime jeunesse Consommez des aliments qui contiennent les vitamines et minéraux nécessaires à la réparation des peaux matures et abîmées, et faites le plein d’antioxydants, pour combattre les radicaux libres qui accélèrent le processus de vieillissement (amandes, citron, ail, chocolat noir, etc.). Dormez Effacer les signes de fatigue, chasser les tensions, éliminer les toxines... Dormir n’a que du bon. Le temps de sommeil idéal ? Entre six et huit heures par nuit. Combinées à un soin fermeté spécifique, ces quelques heures de repos auront un effet magique sur vos traits. Adoptez la bonne philosophie Rester jeune, c’est aussi apprécier les petits plaisirs simples dans la vie. Non, il n’y a pas d’âge pour pique-niquer dans l’herbe à l’arrivée des beaux jours ou pour chantonner sa chanson préférée face au miroir ! Alors débarrassez-vous de vos préjugés liés à l’âge, et refusez de laisser s’éloigner ces petits plaisirs avec le temps. L’esprit jeune se reflète à l’extérieur ! 40 ANS !

DOSSIER PORTRAIT «On se sent beaucoup mieux à 40 ans qu’à 20, âge où on ne sait pas encore où l’on va », affirme d’entrée de jeu la chef d’entreprise. Valérie Tini en sait quelque chose : « Au début de ma vie d’adulte, j’étais un véritable papillon, totalement inconstante professionnellement parlant. Je voulais toucher à tout, sans que rien ne me plaise vraiment totalement. » Commerce, enseignement, bricolage, voyages : à 20 ans, la jeune femme se cherche. Une insouciance de courte durée, car à peine cinq ans plus tard, elle devient maman d’une petite fille. « J’ai tout de suite pris du plomb dans la cervelle, se souvient-elle. Avec cette nouvelle responsabilité, je ne pouvais plus passer d’un job à un autre en claquant des doigts. Et hors de question d’être dépendante de mon mari financièrement. Il fallait que je m’assume, on ne sait jamais. » Ni une ni deux, la jeune mère trouve un poste d’employée. Parallèlement, elle et son conjoint choisissent d’accueillir dans leur petit nid douillet d’autres enfants, devenant ainsi la plus jeune famille d’accueil de la province Sud. FEMME D’ACTION Arrive la trentaine : « Je me suis dit qu’il était temps d’utiliser mon potentiel pour monter mon propre projet professionnel. Mais je ne savais pas trop vers quoi me tourner, raconte Valérie. Je voulais LA QUARANTAINE ACCOMPLIE que mon activité me plaise, bien sûr, mais qu’elle soit également d’utilité publique. » Un casse-tête, qui se résout grâce à une rencontre fortuite. « Je me suis toujours intéressée à l’écologie. Mais c’est en me liant d’amitié avec une femme partageant mes idéaux que j’ai eu le déclic. » Très vite, les deux copines ont l’idée de proposer aux communes du Caillou de les débarrasser de leurs dépotoirs sauvages, le début d’une belle histoire pour Valérie. Cette aventure, la Calédonienne « depuis cinq générations » la continuera rapidement seule, sa compère s’étant retirée du projet au bout de six mois. « À l’époque, j’étais toute seule avec ma pelle et mon camion. Je travaillais comme une folle, sans jour de repos. Sans compter mon rôle de maman, que je ne pouvais absolument pas négliger. » D’ailleurs, la future chef d’entreprise est tellement occupée qu’elle ne réalise qu’au bout de sept mois qu’elle est enceinte…et va donc bientôt accoucher : « C’était la panique ! Il a fallu revoir toute notre organisation car nous étions déjà huit à la maison ! » Pourtant, Valérie et sa famille tiennent le coup et s’en sortent encore plus forts. « À force de sacrifices, mon entreprise – Ecotrans – prend de l’importance. C’est dur d’être u e femme dans un métier d’homme. Il faut faire ses preuves, se battre contre des attitudes sexistes. Mais ça a payé. Aujourd’hui, mon mari – également mon associé – et moi dirigeons deux sociétés de recyclage florissantes. » HEUREUSE ET ORGANISÉE Aujourd’hui âgée de 42 ans, Valérie aborde la vie très sereinement : « Je suis fière de ce que j’ai réalisé. Je me sens épanouie et accomplie, même si j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir ! J’ai réussi à aller au bout de mes objectifs professionnels mais aussi personnels. Et ça n’a pas toujours été facile. Il faut constamment faire la part des choses entre le travail et la famille. Depuis trois ans, on a décidé de ne plus parler boulot à la maison. Comme ça, on fait une vraie coupure et je suis beaucoup plus disponible pour mes enfants. Et puis, une fois par mois, mon mari et moi nous offrons un week-end en amoureux. C’est hyper important de se garder un moment privilégié tous les deux. Sinon, je ne sais pas si on aurait tenu dix–huit ans ! J’essaie aussi de me prendre du temps pour moi, généralement le samedi matin, pour aller chez le coiffeur ou chez l’esthéticienne. C’est essentiel car je subis une pression constante au travail. Tout est question d’organisation ! En tout cas, c’est sûr que je m’aime plus aujourd’hui qu’à 20 ans. J’arrive aussi plus facilement à me projeter dans l’avenir. J’adore ma vie maintenant, j’adore ce que je fais. Mon travail, c’est un peu comme ma drogue. D’ailleurs, j’ai décidé de m’arrêter à 50 ans. Je passerai à autre chose. Voyages, vie associative… Il y a tellement de choses que je n’ai pas encore eu le temps de faire ! » n 24 UN PARCOURS INCROYABLE, TEINTÉ D’UN FORMIDABLE DYNAMISME : À 42 ANS, VALÉRIE TINI EST UNE FEMME HEUREUSE ET ÉPANOUIE. À LA TÊTE DE DEUX SOCIÉTÉS DE RECYCLAGE, ELLE EST ÉGALEMENT ÉPOUSE ET MÈRE DE DEUX ENFANTS. Valérie Tini, 42 ans, gérante des sociétés Ecotrans et OZD. Photo : Julien Cinier

LE JARDIN SECRET DE… Impossible de ne pas remarquer son arrivée dans nos locaux. Avec ses jambes interminables, sa taille de guêpe et son visage de poupée, la nouvelle Miss Nouvelle-Calédonie en impose. Pourtant, derrière l’ambassadrice de charme se cache une jeune femme de 18 ans « comme toutes les autres », dixit Gyna Moereo. Étudiante en gestion et administration, la Miss a les mêmes centres d’intérêt que les jeunes femmes de son âge : les copines, les garçons et les sorties. Une petite vie tranquille, que son récent sacre a commencé à chambouler. « C’est sûr que mon emploi du temps est nettement plus chargé qu’avant, sourit-elle. Mais je ne m’en plains pas ! C’est vraiment extraordinaire ce qui m’arrive ! » Un rêve de petite fille, rendu possible grâce à sa mère et à sa tante, qui l’ont secrètement inscrite au concours de beauté. « J’étais un peu surprise, mais je ne regrette rien, avoue Gyna. Au départ, j’ai eu un peu de mal à entrer dans le jeu. Mais l’ambiance était super, on a bien rigolé avec les autres concurrentes. Pour tout vous dire, je ne m’attendais pas à gagner ! C’était vraiment un moment très fort. » Et une expérience constructive pour la jeune femme : « J’ai non seulement appris à me maq iller et à me mettre en valeur, mais également à avoir confiance en moi. Maintenant, je n’ai plus peur de prendre la parole en public. » Ça tombe bien : Gyna s’envole début novembre pour Tahiti pour rencontrer ses 31 adversaires au titre de Miss France 2015. Objectif ? Se préparer au concours national : « On a le droit à une préparation physique avec un coach et u e diététicienne. Mais aussi mentale, avec des cours de culture générale, d’anglais, etc. » Car Miss Nouvelle-Calédonie doit être irréprochable à tous les niveaux pour espérer décrocher LA fameuse couronne le 19 décembre prochain, à Lille. D’ici le grand départ, Gyna n’aura pas le temps de chômer. Entre interviews, shootings photos et cours de toutes sortes, l’aventure ne fait que commencer… n LE 22 AOÛT, LA NOUVELLE-CALÉDONIE DÉCOUVRAIT LE CHARMANT VISAGE DE SA NOUVELLE MISS, GYNA MOEREO. UNE DEMOISELLE À L’IMAGE DE SON ÎLE, BELLE, JEUNE ET MÉTISSÉE. GYNA MOEREO, MISS NOUVELLE-CALÉDONIE 2015 DITES-MOI... 27 Photo : Victor Raison - Coiffure : Estetica Coiffure - Maquillage : Sothys Tenue : Eseka Création JOLIE MÔME DU CAILLOU La qualité que vous préférez chez une personne ? La compréhension et la sympathie. Et chez un homme ? La gentillesse. Votre plus gros défaut ? Je suis très impulsive. Mais j’y travaille maintenant que je suis Miss ! Le défaut que vous détestez le plus ? L’égoïsme. Le bonheur parfait selon vous ? Avoir un métier épanouissant, car nous passons tout de même plus de la moitié de notre vie à travailler. Votre dernier fou rire ? Durant l’élection, avec mes copines candidates. Votre plus grande peur ? Me retrouver face à un cobra ou un cafard ! Votre indispensable beauté ? Mon crayon noir. Que trouve-t-on dans votre sac ? Mon téléphone. C’est un objet précieux pour moi en ce moment car je dois rester en contact permanent avec la présidente du Comité Miss Nouvelle-Calédonie, qui gère mon planning très serré.

C'est avec une apparente assurance que je franchis la porte de l’école et m’aventure dans l’antre des femmes libérées. Je découvre mes camarades, une vingtaine de femmes de tout âge, qui semblent assumer totalement leurs tenues affriolantes. « Ici, les femmes viennent pour se lâcher et oublier leurs complexes », m’annonce d’entrée de jeu Carine Raguin. Pas très à l’aise avec mon corps, j’ai opté pour la sobriété : leggings et débardeur noirs. Mais la facétieuse prof d’effeuillage en a décidé autrement : « Je t’ai prévu de quoi te changer, dit-elle, en me tendant un petit corset rouge et une paire de gants noirs satinés. Comme ça, tu vivras l’expérience à fond ! » Bon, quand faut y aller, faut y aller ! Me voilà métamorphosée en véritable pin-up ! Avant de commencer, Carine me fait un petit topo : « Le new burlesque, c’est-à-dire le burlesque moderne, est l’art de s’effeuiller de façon glamour et amusante, en jouant avec le public. Basé sur la parodie, il détourne l’image de la femme fatale, en exacerbant la féminité avec charme et humour. Aujourd’hui, nous allons revoir quelques techniques de base du cabaret burlesque, telles que marcher en talons de façon sexy, ôter ses gants, ou encore le teasing1. » C’est parti pour une heure d’immersion dans la peau de Dita Von Tees2 ! TEASE ME ! Le cours débute par un petit échauffement. Mouvements langoureux et ondulations du corps me permettent de me familiariser en douceur avec l’art du burlesque. « On bump et on grind, les filles », indique notre prof. Comprenez : « On se secoue le popotin ! » Après cinq minutes à ce régime-là, nous entrons dans le vif du sujet : apprendre à marcher avec des talons. Fastoche, me direz- vous… Eh bien pas tant que ça ! Déambuler comme une pin-up, en se déhanchant avec classe, n’est pas si évident. « Il faut se laisser aller et oser, me conseille Carine. Le but du burlesque est de révéler une facette méconnue de soi, de libérer l’autre femme qui sommeille en soi, joueuse et coquine. » L’exercice a également pour objectif de booster la confiance en soi, en assumant une attitude volontairement sexy et aguicheuse. « Allez, on marche, on marche… on prend la pose ! Faites les timides, jouez les fausses ingénues. » Je m’exécute du mieux possible, en m’efforçant d’être lascive dans mes gestes. Finalement, on se laisse vite prendre au jeu. L’ambiance du cours, vraiment bon enfant, y est aussi pour quelque chose. On enchaîne sur un nouvel exercice : ôter ses gants de façon sexy. « C’est généralement ce qu’on enlève en premier lors d’un effeuillage », m’explique Carine. Rappelons que l’effeuillage est au cœur même du burlesque. Mais contrairement au strip-tease classique, la nudité n’est pas la finalité du show. « Ce qui est important n’est pas ce que tu vas enlever, mais la façon dont tu vas le faire », indique la prof. Deux techniques sont proposées pour retirer ses gants : la classique, avec la main, en tirant légèrement sur chaque doigt, ou la coquine, qui consiste à faire la même chose, mais avec les dents ! Décidément, le new burlesque s’avère être extrêmement fun et libérateur ! C’est déjà bientôt la fin du cours et le moment de mettre en pratique les techniques apprises lors d’un ultime exercice, basé sur le teasing. Carine nous sépare en deux groupes. Une partie des filles joue le public. Quant aux autres (dont moi), en piste ! À nous de captiver nos spectatrices en jouant de nos charmes, mais surtout de notre regard. « On tease, on ne baisse pas les yeux », conseille Carine. Ici, personne ne se juge, tout le monde s’encourage. Après une heure de cours, pudeur et tabous se sont bel et bien envolés. J’ai passé un moment de folie, bien trop court à mon goût ! Prochaine étape : me trouver un personnage, un nom de scène et rejoindre la troupe de pin-up de Carine Raguin ! n J'AI TESTÉ POUR VOUS METTRE SES COMPLEXES AU PLACARD, DÉVELOPPER SON POUVOIR DE SÉDUCTION ET S’ÉCLATER ENTRE COPINES : TELLES SONT LES PROMESSES DU COURS DE BURLESQUE PROPOSÉ PAR CARINE RAGUIN. SACRIFIANT MA PUDEUR AU NOM DU JOURNALISME, J’AI TENTÉ L’EXPÉRIENCE… 28 LE BURLESQUE

Photos : Victor Raison Pratique L’école de burlesque Nouméa : 79 82 69, carinerichezraguin@gmail.com www.burlesquenoumea.com À noter : les inscriptions reprendront en début d’année prochaine. 1 Teasing : aguicher 2 Célèbre danseuse burlesque américaine.

TRANCHE DE VIE J'ai toujours vu l’amour comme un jeu. Pourquoi s’abandonner à la banalité alors qu’avec un peu d’imagination, on peut s’épanouir en couple ? J’en étais là dans mes réflexions quand Grégoire est venu me rejoindre au resto, après le boulot. On finissait souvent la semaine comme ça. Nous n’étions pas un vieux couple, mais après quatre ans de vie à deux, nous avions nos habitudes. Petite parenthèse : j’ai mis un certain temps avant d’emménager avec Grégoire, ayant peur de perdre mon indépendance. Mais avec lui, c’était différent. Zéro jalousie, rien que de la complicité et du plaisir à être ensemble. Bref, ce soir-là, Greg avait la tête ailleurs et râlait pour un rien. Ça usinait à son bureau, alors j’ai mis sa mauvaise humeur sur le compte du stress. On a mangé rapidement, puis on est rentrés en silence. Ça ne nous était jamais arrivé. Les semaines ont passé. Nos fous rires se sont faits plus rares et nos baisers, plus furtifs. Cette distance soudaine m’inquiétait. D’autant plus que nous nous étions endormis sans même nous toucher plusieurs nuits d’affilée... Étions-nous en train de nous éloigner l’un de l’autre ? Je devais réagir ! Et si je m’inventais un amant imaginaire ? Ça réveillerait Greg, non ? Le matin, j’ai commencé à me faire très belle. Moi qui allais d’habitude travailler en jean et baskets, revêtais dorénavant mes vêtements les plus sexy. Grégoire l’a tout de suite remarqué. Je l’ai vu dans son regard, mais il ne m’a posé aucune question. J’avais un peu honte de mes agissements, mais puisque c’était pour la bonne cause... Les jours suivants, je me suis mise à oublier de rapporter du pain, à prendre un air rêveur. J’ai même chuchoté au téléphone, histoire d’éveiller les soupçons de mon tendre… qui ne vinrent pas ! J’ai donc joué le grand jeu, en me faisant livrer des fleurs à la maison et en prenant un air troublé en lisant la carte qui les accompagnait. Je sais, c’était puéril, mais j’étais prête à tout pour réveiller mon couple ! Encore une fois, le peu de réaction de Grégoire m’a désespérée. J’ai donc continué sur ma lancée. Un soir, je suis rentrée à la maison vers minuit, passablement pompette. Grégoire m’attendait devant la télé. Il m’a juste demandé si j’avais passé une bonne soirée. Je rentrais à pas d’heure et c’était tout l’effet que ça lui faisait ? Je me suis endormie le cœur lourd. Mon anniversaire arrivait dans quelques jours. J’ai donc répété le coup des fleurs, en laissant traîner la petite carte manuscrite signée « Martin ». Cette fois-ci, Greg a tiqué : « Je le connais ? Ça ne me dit rien… » Ce à quoi j’ai répondu : « Je ne t’en ai pas parlé ? C’est un nouveau collègue. » Il a à peine réagi. J’étais exaspérée ! Si bien que je lui ai annoncé que j’allais passer le week-end à Bourail avec une amie pour mon anniversaire. Ça l’a un peu surpris. Moi, ça m’a permis de réfléchir. J’en avais assez de cette comédie. Greg était toujours aussi distant et moi, je me sentais ridicule. En rentrant le dimanche soir, j’ai trouvé la maison vide. Étrange. Les heures ont passé. Pas de réponse à mes textos. Grégoire est rentré au petit matin. Le lendemain, j’ai décidé de tout lui avouer et de lui dire combien je tenais à lui. Il est resté étrangement silencieux à l’écoute de mes confessions. Il a pris une longue inspiration, avant de m’avouer qu’il avait une maîtresse. Et que, dans son cas, c’était vrai. Il l’avait rencontrée par hasard, ça avait été plus fort que lui. On s’est quittés peu de temps après. La rupture a été extrêmement difficile, mais m’a également fait mûrir. J’ai compris que l’amour pouvait être un jeu dangereux, surtout lorsqu’on est pris à son propre piège. n 31 MON AMANT IMAGINAIRE

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