Femmes : Juillet 2015

Alerte carie ! Pas de panique : le traitement d’une dent de lait est beaucoup moins douloureux que celui d’une dent définitive. Le tissu dentaire est moins innervé donc moins sensible. Et si besoin, le dentiste fera une petite anesthésie en mettant un baume sur la gencive. • Si le dentiste vous demande de rester dans la salle d’attente, ne le prenez pas mal. L'enfant est plus serein seul avec le dentiste : il se sent traité comme un « grand ». Surtout n’oubliez pas de toujours lui expliquer ce qu’il se passe et pourquoi : « Le petit trou dans la dent, ce sont des microbes qui l’ont fait en se nourrissant du sucre qui restait dans ta bouche. Voilà pourquoi il faut bien se brosser les dents. » Vous voilà maintenant armée pour pallier l’inquiétude de votre enfant. N’oublions pas qu’en tout temps, vous devez rester calme et ne pas vous montrer fâchée ou désappointée par son comportement. Malgré tous ces trucs et conseils, il est possible que l’enfant ait une réelle frayeur du dentiste et panique lors de son traitement. Ne prenez pas ses craintes à la légère : cela pourrait lui enlever sa confiance en vous. Prenez le temps d’en parler à votre dentiste, il saura vous conseiller et même, si nécessaire, vous orienter vers un spécialiste pour les enfants. n APPRIVOISER LA PEUR Prendre au sérieux la peur de l'enfant, sans le ridiculiser ni le gronder. Même si elle est irraisonnée ou semble anodine, la peur est réelle. Vous n’avez aucun avantage à la mini- miser ni à trop réagir ou à surprotéger, car cela renforcerait la peur. Renforcer son courage. Lui rappeler des situations où il n’a pas peur ou d’autres où il a réussi à vaincre sa peur. Décoder ses signaux de peur. Sans les nommer, l'enfant peut montrer qu’il a peur lorsqu’il se cache, ou ferme ses yeux, etc. Favoriser l’expression de ses émotions pour qu’il apprenne à nommer ses peurs et en parler avec lui. Les mots aident les jeunes enfants à maîtriser leurs émotions. Faire le point sur vos propres peurs et réactions. Êtes-vous du style à courir devant une araignée ou une abeille ? Si c’est le cas, vos paroles ne suffiront pas à convaincre votre enfant de ne pas avoir peur. Confier vos propres peurs enfantines, en prenant soin d’en choisir une autre que la sienne : « Toi, tu as peur des chiens mais moi, j’avais peur des chats ! Pourtant, tu vois, les chats sont gentils, tout comme les chiens. » Lorsque vous sentez que l'enfant est capable d’affronter ses craintes, encouragez-le avec douceur, en le mettant petit à petit en contact avec ce qui le terrifie. Peu à peu, sa peur diminuera, et son sentiment de sécurité augmentera. Bien choisir les mots. Si, avant de vous rendre chez le médecin ou le dentiste, vous dites : « N’aie pas peur, ça ne fera pas mal ! », vous venez de lui envoyer un message de danger. Préférer plutôt : « Tu verras, ce médecin est très doux et gentil. » Utiliser les jeux, les dessins et les histoires. Si votre bébé a peur de se séparer de vous, faites le jeu du coucou ! C’est un excellent moyen d’apprivoiser son angoisse. Dessiner, peindre ou modeler peut aider l'enfant à exprimer ses peurs. Si il a peur des chiens ou des fantômes, vous pourriez lui raconter des histoires sur un gentil chien ou un gentil fantôme ! S’interroger sur les raisons de ces peurs : un divorce, un déménagement, une recomposition familiale ou un souci en milieu de garde.

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